TERRE ISLAM
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La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque

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La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque Empty La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque

Message par Citizenkan Dim 9 Avr - 12:46





La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque

(Partie 1)



Psaume 84 (84.5) Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te célébrer encore.

(84.6) Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés.

(84.7) Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.



Souvent, plus un indice est gros plus il passe inaperçu ; c’est pourtant cette piste par laquelle aurait du commencer toute enquête sérieuse sur l’existence historique de La Mecque tant celle-ci foisonne d’éléments probants…



Voir : Takhjîl man harrafa at-Tawrât wal  Injîl du cadi Sâlih e-Ja’farî, un auteur médiévale qui utilise une ancienne version arabe de la Bible. On peut toujours contester la pertinence de l’exégèse de certains passages, mais cela n’ébranle en rien le constat sans appel que, de manière générale, la Bible entérine l’historicité de la Mecque.



Voir : http://mizab.over-blog.com/article-84-annonces-de-mohammed-dans-la-bible-partie-1-110193011.html



Paran



La Thora mentionne dans sa version traduite en arabe : « Le SEIGNEUR est venu du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon, du côté de Seïr, il a resplendi du côté de Parân. »[1]



Voir : http://mizab.over-blog.com/article-paran-partie-1-112170772.html



Voici un autre exemple de l’annonce de Mohammed (r) à travers les paroles de Sham’ûn, comme nous le dévoile l’une de leurs traductions reconnues où il est dit : « Dieu est venu avec les preuves évidentes du mont Parân. Sa louange et la louange de son peuple ont empli la terre »[2] Voici l’annonce explicite de la venue de Mohammed (r) ; il a reçu la révélation dans les montagnes de Farân ; sa louange et celle de sa communauté ont empli les cieux et la terre. Personne en dehors de cet homme n’est sorti de Farân pour emplir de sa louange et de celle de sa communauté, les cieux et la terre.



Le Messie ne sait jamais rendu sur les terres de Parân, et Moussa a reçu sa révélation sur le mont Tûr (Sinaï) qui ne se trouve pas sur les terres de Parân. Bien que le désert entre le mont Tûr et les terres du Hijâz entre dans son territoire, néanmoins la Thora n’a point été révélée dans cette contrée. Par ailleurs, la Thora avait déjà été annoncée sur le mont Tûr tandis que l’Évangile a été révélée sur le mont Seïr. Dans cet ordre, il est annoncé dans les prophéties de Habaquq : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Le sort des peuples est dans sa main droite. La terre est allumée de sa lumière et ses chevaux montent sur la mer. »[3]



Ce genre d’annonce est également faite dans le passage de la Thora, qu’ils détiennent actuellement, dans le premier de ses cinq livres.[4] Le neuvième chapitre exactement relate l’histoire où après s’être séparée de Sara, Hagar reçoit les paroles de l’ange lui disant : « « Hagar, [servante de Sara,] d’où viens-tu et où vas-tu ? » Elle répondit : « je fuis devant Sara ma maîtresse. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Retourne vers ta maîtresse et plie-toi à ses ordres. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Je multiplierai tellement ta descendance qu’on ne pourra la compter. » L’ange du SEIGNEUR lui dit : « Voici que tu es enceinte et tu vas enfanter un fils, tu lui donneras le nom d’Ismaël car le SEIGNEUR a perçu ta détresse. Véritable âne sauvage, cet homme ! Sa main contre tous, la main de tous contre lui. À la face de tous ses frères, il demeure. » »[5]



Au sujet de cette annonce, les spécialistes soulignent qu’Il est notoire que la main des enfants d’Ismaël avant l’avènement de Mohammed (r) n’avait jamais été au-dessus de celle des enfants d’Israël ; ces derniers se distinguaient plutôt par la prophétie et l’écriture. Ils étaient en effet entrés en Égypte avec Jacob à l’époque de Joseph.



Dans cette période, les fils d’Ismaël ne concédaient aucun ascendant sur ces derniers. Ils en sortirent avec l’avènement de Moïse ; ils étaient d’ailleurs à ses côtés les hommes les plus puissants de la terre. Personne ne pouvait alors rivaliser avec eux. Il en fut ainsi pour les générations suivantes de Josué à David en passant par Salomon qui reçut un pouvoir concédé à nul autre.[6] Par la suite, lors de l’invasion de Nabuchodonosor, les fils d’Ismaël n’avaient toujours aucun ascendant sur eux.

Après l’avènement du Messie, les Juifs subirent la destruction du temple[7] pour la deuxième fois étant donné qu’ils avaient semé la corruption sur terre à deux reprises. Depuis cette période, leur règne s’est dissolu, et Allah les dispersa sur terre en de multiples communautés.[8] Ils ont vécu ainsi sous l’autorité des Romains et des Perses. Les Arabes d’alors n’avaient pas plus d’autorité sur eux que les autres nations. D’ailleurs, les enfants d’Ismaël n’avaient d’ascendant sur aucun peuple ; ni parmi les gens du Livre ni parmi les incultes (ou illettrés, ignorants). Avant l’avènement de Mohammed (r), ils n’avaient pas la particularité d’avoir la main au-dessus de tous, comme l’avaient souhaité Ibrahim et son fils qui implorèrent : (Seigneur ! Envoie-leur un Messager issu d’eux afin qu’il leur récite Tes Versets, qu’il leur enseigne le Livre et la Sagesse, et qu’il les élèvent ; Tu es certes le Fort et le Sage).[9]

C’est avec l’éclosion de l’Islam que la main des fils d’Ismaël s’installa au-dessus de tous. Aucun empire sur terre ne fut aussi puissant ; Perses et Romains étaient sous leur domination. Ils ont assujetti les Juifs, les chrétiens, les mazdéens, les polythéistes, et les sabéens. Ainsi, la parole de la Thora s’est réalisée : « Sa main au-dessus de tous et toutes les mains sous la sienne. » cette prédication va se perpétuer jusqu’à la fin des temps. S’il est dit que cette annonce porte en fait sur son royaume et sa puissance, nous répondons qu’il existe deux sortes de royaumes : un royaume qui ne revendique pas la prophétie ; le cas échéant, les enfants d’Ismaël n’ont pas la main au-dessus de tout le monde ; et un royaume issu de la prophétie ; dans ce cas précis il est prévu pour les imposteurs : (Qui est plus injuste que celui qui forge un mensonge sur Allah et qui se targue de recevoir la révélation alors qu’il n’en est rien).[10]



L’auteur d’une telle revendication est le pire des hommes, c’est le plus grand menteur, le plus pervers, et le plus injuste qui soit. Son empire est pire que celui des tyrans qui ne revendiquent pas la prophétie à l’instar de Nabuchodonosor et de Sennachérib. Ce genre de royaume ne peut en tout état de cause avoir été annoncé à la grande joie de Sara et d’Ibrahim. S’il était dit par exemple qu’il y aura bientôt un tyran despote qui fera régner la terreur à travers la tuerie, la captivité des femmes, et la spoliation des biens. Personne ne dira que c’est une bonne nouvelle, faisant la joie de celui qui l’entend. Pour cela, il aurait fallu que le roi en question fasse régner la justice, et que sa domination soit louable non condamnable. C’est aussi valable pour le roi qui revendique la prophétie, et dont la sincérité le distingue de l’imposteur.



L’annonce de Habaquq



Habaquq, dont la prophétie mentionne le nom du Messager d’Allah à deux reprises, nous apprend : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. La majesté de Mohammed comble le ciel. Sa louange (celle d’Ahmed) emplit la terre. Les rayons de son regard sont comme la lumière, il entoure son pays de sa puissance, la mort marche devant lui, les rapaces deviennent ses soldats. Il s’est levé et a essuyé la terre, alors les montagnes antiques se sont pliées à lui, les collines se sont baissées, et les tentes des gens de Madiân ont été secouées. »[11]

Plus loin, Il poursuit : « Ta colère contre les rivières et ta fureur s’est emportée contre les mers, tu grimpes sur tes chevaux et tu montes sur tes chars. Ton arc est à moitié mis à nu, et tes flèches s’abreuvent sur ton ordre, Ô Mohammed ! Lorsque les montagnes t’ont vu, elles ont tremblé et se sont détournés de toi les trombes des torrents. Les lâches ont changé pleins d’effrois. Ils ont levé les mains avec peur et humilité. Les armées ont atteint la lueur de tes lances et à la lumière de tes flèches, tu vaincs la terre de fureur, et tu foules les nations de colère, car tu es apparu pour le salut de ton peuple et pour sauver l’héritage de tes ancêtres. »[12]



Ce passage mentionne explicitement Mohammed. Prétendre que la prophétie de Habaquq ne correspond pas à Mohammed, c’est comme vouloir couvrir le jour où arrêter le cours des rivières, mais comment le pourrait-on ? Il a cité son nom à deux reprises, il a informé de la puissance de son peuple et de la mort qui marche devant eux. Les oiseaux prédateurs vont suivre leurs traces. Cette prophétie ne peut que correspondre à Mohammed ; celle-ci lui est tout à fait désignée. Chercher à lui donner un autre sens c’est vouloir l’impossible. Il y est précisé que la lumière d’Allah va sortir à Témân qui se trouve dans les environs de La Mecque et du Hijâz, alors que les prophètes israélites venaient de la région du Shâm. Mohammed vient donc des environs du Yémen. Les montagnes de Farân sont les montagnes de La Mecque comme nous l’avons déjà expliqué, et personne ne peut le contester.

Le ciel s’est rempli de la splendeur de Mohammed grâce à la lumière de la foi et du Coran qui ont émané de lui et de sa communauté. Il est évident que la terre s’est remplie de ses louanges et de celles de sa communauté au cours des prières. Ils sont des louangeurs ; ils doivent absolument louer Allah à chaque prière et à chaque sermon. Tout fidèle doit dire dans chaque rak’a de son rituel : (Louange à Allah • Le Très Miséricordieux et le Tout Miséricordieux • Seigneur de l’univers • Le Roi du Jour des Comptes).[13] Quant il dit : (Louange à Allah), Allah lui répond : « Mon serviteur m’a loué. » Quant il dit ensuite : (le Très Miséricordieux et le Tout Miséricordieux), Il lui répond : « Mon serviteur M’a fait les éloges. » Quant il dit : (le Roi du Jour des Comptes), Il répond : « Mon serviteur M’a encensé. »[14] Ils commencent et finissent la prière par les louanges. En se relevant de l’inclination, l’Imam dit : « Allah entend celui qui le loue. » Dès lors, toute l’assemblée répond : « Notre Seigneur ! À Toi les louanges. » En conclusion à la prière, ils prononcent les salutations, les prières, et les belles paroles en l’honneur de leur Seigneur, et toute sorte de louanges qu’il serait long à recenser.



À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/


[1] Deutéronome ; 33-1, 3 

[2] La recension de l’œuvre d’ibn Taïmiya El Jawâb e-Sahîh a été effectuée dans le cadre d’une thèse de doctorat par trois chercheurs ; ces derniers n’ont pas toujours mis la main sur certains textes en possession d’ibn Taïmiya comme c’est le cas ici. (N. du T.)

[3] Habaquq ; 3, 3-4 voici le texte de la version entre nos mains : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force.»

[4] Ceux-ci forment le Pentateuque. (N. du T.)

[5] La Genèse : 16.7-12 ; L’auteur se réfère à des versions vraisemblablement différentes de la traduction œcuménique contemporaine, ce qui jette d’autant plus le discrédit sur la Bible compte tenue des multiples évolutions qu’elle a subies à travers les siècles, sans parler des différences de traductions. En effet, ses termes sont les suivants : « Il mettra sa main au dessus de tous. » Le sens est ainsi radicalement différent ! Par ailleurs, l’expression « âne sauvage » qu’André Chouraqui traduit par « onagre humain » est une transformation du terme hébreu para désignant la multitude. Les traducteurs de la Bible ont cherché à travers cela à détourner le sens de l’annonce faite en l’honneur d’Ismaël. Voir : la recension du livre dont nous traduisons le passage Takhjîl man harrafa at-Tawrât wal Injîl ; qui fut élaborée dans le cadre d’une thèse ès doctorat par le Dr. Mahmûd ‘Abd ar-Rahmân Qadah.

[6] Voir pour cet épisode : http://mizab.over-blog.com/article-l-histoire-de-david-et-goliath-partie-1-112578359.html

[7] La destruction du temple et le massacre de ses habitants furent conduits par Titus en 7O apr. J.-C. (N. du T.) Voir : http://mizab.over-blog.com/article-the-kingdom-of-heaven-partie1-66674889.html

[8] Cet exode est connu sous le nom de la diaspora. (N. du T.)

[9] La vache ; 127-129

[10] Le bétail ; 93

[11] Habaquq ; 3. 3-7 voici le texte de la version entre nos mains : « Dieu vient de Témân, le Saint du mont Parân. Sa majesté comble le ciel. Sa louange emplit la terre. La lumière devient éclatante. Deux rayons sortent de sa propre main : c’est là le secret de sa force. Devant lui marche la peste, et la fièvre met ses pas dans les siens. Il s’est arrêté, il a pris la mesure de la terre. Il a regardé et fait sursauter les nations. Les montagnes éternelles se sont disloquées, les collines antiques se sont effondrées. À lui les antiques parcours ! J’ai vu les tentes de Koushân réduites à néant ; les abris du pays de Madiân sont bouleversés.»

[12] Habaquq ; 3.8-15 Dans la version actuelle, il est dit : « Le SEIGNEUR s’est-il enflammé contre des rivières ? Ta colère s’adresse-t-elle aux rivières, ta fureur à la mer, lorsque tu montes sur tes chevaux, sur tes chars victorieux ? Ton arc est mis à nu, les paroles des serments sont des épieux. Tu crevasses la terre par les torrents. Les montagnes t’ont vu ; elles tremblent. Une trombe d’eau est passée, l’Abîme a donné de la voix, il a tendu ses mains vers le haut. Le soleil et la lune se sont arrêtés dans leur demeure à la lumière de tes flèches qui partent, à l’éclat foudroyant de ta lance. Tu parcours la terre dans ton courroux, tu foules aux pieds les nations dans ta colère. Tu es sorti pour le salut de ton peuple, pour le salut de ton messie. Tu as décapité la maison du méchant : place nette au ras des fondations ! Tu as percé de leurs propres épieux la tête de ses chefs, alors qu’ils arrivaient en tempête pour m’écarteler allègrement, comme si, dans l’embuscade, ils dévoraient déjà le vaincu. Tu as frayé le chemin de tes chevaux dans la mer, dans le bouillonnement des eaux puissantes. » 

[13] L’ouverture ; 1-3

[14] Voir : Muslim (n° 395).
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Message par Citizenkan Lun 10 Avr - 16:25



La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque

(Partie 2)



Ismâ’îl le père d’une grande nation



L’Ancien Testament déclare au sujet d’Ismâ’îl : « Je le rends fécond, prolifique à l’extrême »[1] Cette expression appuyée par une série d’adjectifs exprime l’abondance à outrance. À supposer que la Maison qu’il a construite soit désertée de tout pèlerin, et que sa postérité n’ait pas connu de prophète comme le soutiennent bon nombre de Juifs et de chrétiens, il ne serait pas possible que son futur peuple soit aussi nombreux et honoré. Au mieux, il laisserait derrière lui quelques héritiers ; une simple descendance ne peut rendre un homme aussi honoré, sauf si une partie d’entre elle serait croyante et obéissante au Tout-Puissant.



De la sorte, si l’expression « Je le rends fécond » s’adressait à une nation mécréante, celle-ci ne serait pas illustre ; on dirait plutôt que leur géniteur serait le père d’une nation infidèle. Nous comprenons ainsi que cette grande nation en question est composée de croyants qui se rendent au pèlerinage à la Maison Sacrée. Par conséquent, ce fameux rite est aimé et ordonné par Dieu. Si l’on sait qu’il y a uniquement des croyants parmi les gens du Livre, nous pouvons nous rendre compte qu’ils ont consacré des œuvres aimées et agrées de Dieu. Leurs ancêtres et eux-mêmes qui perpétuent le pèlerinage à la Maison sacrée seraient donc une communauté que le Créateur des cieux et de la terre a particulièrement honorée et consacrée des éloges.



Allah a énormément honoré Ismâ’îl (ou l’a rendu énormément prolifique) en offrant à sa postérité foi et prophétie. C’est le même privilège qu’Il a concédé à Noé et à Abraham en à travers Ses dires : (Nous avons envoyé Nûh et Ibrâhîm et avons mis dans leur postérité la prophétie et le Livre).[2] Le Seigneur a dit également en parlant de l’Ami d’Allah Ibrahim : (Nous avons mis dans sa postérité la prophétie et le Livre).[3] Il devient facile de savoir ainsi qu’il existe dans la postérité d’Ismâ’îl certains hommes ayant reçus les honneurs et les éloges d’Allah tout comme Ismâ’îl est lui-même beaucoup, beaucoup honoré à l’instar de ses deux prédécesseurs Noé et son propre géniteur. Ces honneurs dont jouissent Ismaël et sa descendance se vérifient dans la mesure où ils sont sur le chemin de la vérité ; les adeptes de cette grande nation se rendent à la Maison Sacrée. Après l’avènement de Mohammed, personne d’autre ne lui consacre le pèlerinage. C’est pourquoi, Allah (I) révèle : (Les hommes doivent pour Allah faire le pèlerinage à la Maison sacrée).[4] Mais lorsqu’ils ont dénié faire le pèlerinage, Il a enchaîné : (et pour celui qui renie, alors Allah se passe aisément de l’Humanité).[5]



D’autre part, cet honneur immense dont jouissent les enfants d’Ismaël, les plaçant ainsi au-dessus des autres communautés, ne s’est réalisé qu’avec l’avènement du sceau des envoyés de Dieu ; cela prouve que sa prophétie est véridique et qu’elle avait déjà été annoncée. Cette description correspond au Prophète arabe non au Messie. Il a en effet reçu une Loi forte, il a pulvérisé les rois de la terre et leurs peuples pour la remplir sous son joug (domination), des membres de sa nation à travers l’Orient et l’Occident. Son autorité va s’installer pour toujours et personne ne pourra l’effondrer contrairement aux empires des Juifs et des chrétiens qui se trouvaient sur les meilleures terres.



Le commentaire de Paul



Paul, connu sous le nom de l’Apôtre Paul a dit dans la quatrième épître qu’il écrivit à certains frères : « Il est écrit en effet qu’Abraham eut deux fils, un de la servante, un de la femme libre ; mais le fils de la servante était né selon la chair, tandis que le fils de la femme libre l’était par l’effet de la promesse. Il y a là une allégorie : ces femmes sont, en effet, les deux alliances. L’une, celle qui vient du mont Sinaï, engendre pour la servitude : c’est Agar – car le mont Sinaï est en Arabie. Et Agar correspond à la Jérusalem actuelle puisqu’elle est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle notre mère (Sara selon l’auteur ndt.) »[6]



Il y a plusieurs enseignements à tirer de ce passage, notamment :

• Ismaël et sa mère Agar vivaient en terre arabe qui est exprimée par le terme arabia prononcée sans le ‘aïn au début.

• Le mont Sinaï est relié à wâdî el ‘arab qui n’est autre qu’arabia. C’est cet endroit dont le passage de la Thora fait mention : « Le SEIGNEUR est venu du Sinaï. »[7]

• Le Temple de La Mecque est comparé au Temple de Jérusalem, selon le témoignage de Paul.

• Les deux enfants dont il est question hériteront d’une alliance et d’une loi, bien que Paul s’acharne ici contre Ismaël et sa mère à deux endroits ; le premier : « mais le fils de la servante était né selon la chair »[8] ; le second : « L’une, celle qui vient du mont Sinaï, engendre pour la servitude : c’est Agar – car le mont Sinaï est en Arabie. Et Agar correspond à la Jérusalem actuelle puisqu’elle est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle notre mère.»[9]



Or, ces deux interprétations sont erronés. Il est faux en effet de dire qu’Ismâ’îl n’est pas né par l’effet de l’alliance, car ce dernier fut annoncé avant sa naissance, comme le révèlent les passages de la Thora que nous avons retranscrits.[10] Il est faux également de prétendre qu’Agar ressemble au mont Sinaï ; l’auteur fait preuve d’une mauvaise déduction. Cette comparaison n’apparaît nulle par ni dans la Thora ni dans les Évangiles ; aucune prophétie n’y fait allusion et aucun apôtre ne l’avait faite avant lui. Paul s’érige contre l’Évangile en soutenant que la femme libre est meilleure dans l’ensemble que la femme servante. C’est pourquoi il compare la seconde à la Maison de Dieu sur terre et il compare la première à Sa Maison céleste. C’est une simple spéculation de l’esprit qu’il ne faut pas prendre en considération. Il est idiot de s’en remettre systématiquement à sa logique. Pour soutenir qu’une chose est meilleure, il faudrait en apporter la preuve venant d’Allah ou de la prophétie. Or, après avoir examiné – qu’Allah te fasse miséricorde – la Thora (le Pentateuque ndt.), les Livres prophétiques, et les quatre Évangiles, nous n’avons rien trouvé de tout cela. Aucun texte que cet homme pourrait utiliser n’affirme que Sara et son fils soient meilleurs qu’Agar et son fils. Plusieurs passages de la Thora expriment même le contraire, dont :



1- La Thora notamment formule explicitement qu’Allah accorda le privilège à Hâjar d’offrir un premier fils à Ibrahim.[11] La Thora privilégie également, pour l’héritage, le fils aîné qu’elle comble d’éloges. Elle lui offre une double part par rapport aux autres enfants.[12] Selon un passage : « … mon fils premier-né, c’est Israël… Laisse partir mon fils pour qu’il me serve »[13] Ainsi, celle qui offre un premier-né à Ibrahim est meilleure que n’importe quelle autre de ses épouses étant donné que la qualité d’un arbre se reconnaît à ses fruits ; le fait est qu’Agar a eu une bonne récolte.



2- Allah ordonna à Ibrahim de laisser sa servante et son fils Ismaël dans le désert et de ne pas se préoccuper d’eux.[14] Le Seigneur les a donc pris en charge comme Il le fait avec Ses créatures vertueuses. Il les a enlevés des mains de Son Ami Ibrahim pour devenir le meilleur tuteur qui soit.



3- L’ange est apparu devant Agar, lui a parlé sans voile, et a fait preuve de mansuétude à son égard à travers ses dires : «Qu’as-tu Hagar ? Ne crains pas, car Dieu a entendu la voix du garçon, là où il est. Lève-toi ! Relève l’enfant et tiens-le par la main, car de lui je ferai une grande nation.»[15] Ce privilège (ou cet épisode) ne concerne absolument pas Sara.



4- Allah lui fit jaillir une source en plein cœur d’une terre aride, dure, sauvage et sans eau comme le témoigne la Thora. Les juifs et les chrétiens qui cherchent à dénigrer Agar et son fils se discréditent eux-mêmes, se dévoilent de leurs propres mains et trahissent une mauvaise connaissance du Pentateuque et des Livres prophétiques.



5- Elle s’est retrouvée à un endroit sacré qui devint par la suite un lieu de pèlerinage et une terre habitée sur laquelle les rois et les princes posent leur front et autour de laquelle ils tournent de la même façon que les anges tournent autour du Trône céleste au-dessus de leurs têtes ; quiconque en a les moyens peut s’y rendre sans contraintes pour y faire le pèlerinage.



6- Sa descendance n’a jamais subi de transformation à l’inverse des tribus d’Israël qui furent, pour certaines d’entre elles, transformées en singes et en porcs. Sa descendance n’a jamais non plus été frappée par la malédiction contrairement aux juifs que des prophètes comme Moïse, Isaïe, David et Jésus fils de Marie ont maudits dans la Bible.

7- Les prophètes ont annoncé qu’elle et sa descendance vivront sur une terre sacrée et que leur royaume et leur loi perdureront jusqu’à la fin des temps. Nous demandons à Paul de nous trouver un seul mérite qui soit à la hauteur de ceux que nous avons cité en faveur de nos ancêtres qu’Allah a pris sous Sa propre tutelle et contre lesquelles cet homme s’acharne : [Que la faveur d’Allah est tout entre Ses Mains et qu’Il l’accorde à qui Il veut, Lui qui détient la faveur immense].[16]



Moussa raconte dans le premier chapitre de la Thora : « Abram répondit : « Seigneur Dieu, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Eliézer de Damas[17]…Alors le SEIGNEUR lui parla en ces termes : « Ce n’est pas lui qui héritera de toi, mais celui qui sortira de tes entrailles héritera de toi. » Il le mena dehors et lui dit : « Contemple donc le ciel, compte les étoiles si tu peux les compter. » Puis, il lui dit : « Telle sera ta descendance. » »[18]



Quelle descendance remplit aujourd’hui la terre de long en large comme celle d’Ismâ’îl ? Quant aux juifs, les enfants descendants d’Ishâq, ils sont les serviteurs et les captifs des enfants d’Ismâ’îl sur toute la surface de la terre.[19] Ce passage énonce la faveur et la grâce qu’Allah a accordée à Son Ami Abraham. Cette faveur ne pouvait se transformer en un malheur s’étant abattu sur une vile progéniture dont certains membres furent transformés en singes et en porcs, et qui vouèrent le culte au Veau d’or. Quant aux chrétiens descendants d’Isaac, ils sont des fugitifs qui furent chassés par les enfants d’Ismaël au-delà des mers et jusqu’aux extrémités de l’Occident. Cette prophétie saute aux yeux ; c’est un signe éclatant qui désarme l’adversaire de tout argument ! 



Béer-Shéva



Dans ce même chapitre, Moïse nous informe également : « Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre d’eau qu’il donna à Hagar. Il mit l’enfant sur son épaule et la renvoya. Elle s’en alla errer dans le désert de Béer-Shéva. Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle jeta l’enfant sous l’un des arbustes. Puis elle alla s’asseoir à l’écart à la distance d’une portée d’arc. Elle disait en effet : « Que je n’assiste pas à la mort de l’enfant ! » Assise à l’écart, elle éleva la voix et pleura. Dieu entendit la voix du garçon et, du ciel, l’ange de Dieu appela Hagar. Il lui dit : « Qu’as-tu Hagar ? Ne crains pas, car Dieu a entendu la voix du garçon, là où il est. Lève-toi ! Relève l’enfant et tiens-le par la main, car de lui je ferai une grande nation. » Dieu lui ouvrit les yeux et elle aperçut un puits avec de l’eau. Elle alla remplir l’outre et elle fit boire le garçon. Dieu fut avec le garçon qui grandit [et habita au désert. C’était un tireur d’arc] ; il habita dans le désert de Parân… »[20]



Beer-Sheva ou Be'er Sheva (en hébreu : בְּאֶר שֶׁבַע - puits du serment ou puits des sept ; arabe: بِئْرْ اَلْسَبْعْ Bir as-Saba’

Hébreu et arabe : bir = puits. Sheva, le sîn en arabe devient chîn en hébreu. B = t. le mot hébreu et arabe ont donc le même sens.

http://www.le-carrefour-de-lislam.com/Voyages/Pharan_Paran_Faran_2.htm#_ftn9



À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/






[1] La Genèse ; 17-20. Voici les termes de la version de la Bible d’André Chouraqui qui s’avère plus littérale et plus typique. « Quant à Ishma’él, je l’ai entendu : voici, je l’ai béni, je le fais fructifier, je le multiplie beaucoup, beaucoup. » (N. du T.)

[2] Le fer ; 26

[3] L’araignée ; 27

[4] La famille d‘Imrân ; 97

[5] La famille d‘Imrân ; 96-97

[6] Epître aux Galates ; 4.22-26

[7] Deutéronome ; 33-1, 3 

[8] La version de l’auteur dit : « Ismaël était né comme les autres hommes. »

[9] La version de l’auteur dit : « Agar ressemble au mont Sinaï qui est en Arabie et qui correspond à la Jérusalem actuelle. Quant à Sara, elle ressemble à Jérusalem qui est en haut. »

[10] Voici l’un des passages en question : « Je le rends fécond, prolifique à l’extrême » [La Genèse ; 17-20].

[11] La Genèse ; 15.2-5, 16.15-16

[12] Deutéronome ; 21.17

[13] Exode ; 4.22-23

[14] La Genèse ; 16.12-14

[15] La Genèse ; 21.17-18

[16] Le fer ; 29

[17] Selon les commentateurs de la version œcuménique, ce texte est obscur, mais il est probable que le verset suivant en reformule le sens avec d’autres termes ou pour reprendre leurs termes, il en donne le sens général. Voici ce qu’il dit : « Voici que tu ne m’as pas donné de descendance et c’est un membre de ma famille qui doit hériter de moi. »

[18] La Genèse ; 15.2-5

[19] El Qâdhî Sâlih e-Ja’farî parle de la situation à  son époque. Cependant, le Verset suivant explique probablement la situation actuelle : [Ils sont frappés d’avilissement où qu’ils se trouvent sauf Si Allah leur tend Sa corde ou la corde des hommes] [La famille d’Imrân ; 112]

[20] La Genèse ; 21.14-21
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Message par Citizenkan Mar 11 Avr - 12:08



La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque

(Partie 3)

La Mecque dans la Bible



« Moïse dit : « Le SEIGNEUR est venu du Sinaï, pour eux il s’est levé à l’horizon, du côté de Seïr, il a resplendi du côté de Parân [et à sa droite se tiennent les purs si nombreux (mot-à-mot : des groupes de gens ou les seigneurs]» »[1]



« Dieu fut avec le garçon qui grandit [et habita au désert. C’était un tireur d’arc] ; il habita dans le désert de Parân… »[2] Selon Paul le commentateur, les montagnes de Parân se rattachent (ou sont attenantes) aux terres d’Arabie.[3]



Un site anglais confirme : Sebeos, the Armenian Bishop and historian, describing the Arab conquest of his time, wrote that the Arabs "assembled and came out from Paran"

According to Wahb ibn Munabbih, there was a Tal Faran ("Hill of Faran") on the outskirts of Mecca, mentioned in his book Kitab al-Tijan, a Pre-Islamic Arabic folklore compilation.

In 1989, Professor Haseeb Shehada in his translation of the Samaritan Torah suggested an identification of the wilderness of Paran with the desert of Western Arabia which is known today as Hijaz.

The "Desert of Paran" is also interpreted as Hijaz in an old Arabic translation of the Samaritan Bible. When it was translated into English in 1851, it was found to include a footnote making this interpretation.

Le désert du Paran cité dans la Bible, dont le Dictionnaire Strong hebrew and greek dictionary dit que c'est l'Arabie.

http://www.dialogueislam-chretien.com/t822p40-ou-se-trouve-la-vallee-de-la-baca

Il est à noter que Théman/Teyman [tay-mawn' ] est le nom du Yémen employé par les Hébreux eux-mêmes :

Théman = Teyman [tay-mawn' ]

Définition de "Teyman"

Sud, tout ce qui est sur la droite (quartier du sud), vent du sud :

http://www.enseignemoi.com/bible/strong ... -8487.html

Théman : L’encyclopédie juive (jewishencyclopedia) parle d’un voyageur juif très connu disant : Carasso David Samuel est né à Salonique en Turquie ; à l’occasion de son voyage au Yémen en 1874, il a consacré sur les juifs de cette région une étude qu’il a publiée dans un ouvrage intitulé ‘’Zikroun Theman‘’, mon voyage au Yémen.

http://www.jewishencyclopedia.com/view. ... 1&letter=c

Un autre site juif sous l’adresse http://www.wikipedia.org/wiki/jew_in_Yemen, nous informe que : les juifs Yéménites sont appelés en hébreu les ‘’Themani ‘’, ceux-là même qui peuplent le Yémen actuel baptisé sous le nom hébraïque de ‘’Theman’’ ; cette communauté qui se situe au sud de la Péninsule arabique s’affilie aux juifs Mizrani.

Aussi un autre site juif sous l’adresse http://www.manfredlehmann.com/sieg282.html nous relate : quiconque a l’occasion de rencontrer les juifs du Yémen, sera impressionné par le raffinement, la modestie et la piété dont ils témoignent. Les racines des juifs du Yémen – Theman en hébreu – remontent au début de notre histoire. À coté de ce qui est mentionné dans le Torah hébraïque (Elifaz l’ami de Jacob venait de Theman, et nombreux sont les prophètes qui ont parlé de Theman), on disait que la reine de Saba’a a entendu parler de Salomon grâce aux juifs du Yémen qui se trouve à coté du royaume de Saba’a.

Enfin un autre site juif sous l’adresse http://iridis.com/Teimani, racontant l’histoire des juifs du Yémen : l’un des savants juifs les plus respectés au Yémen, Jacob Nathanael al Fayoumi, avait écrit une lettre y consultant le Rabin Moshe ben Maimoun, réputé sous le nom de Maimonide, ce dernier lui répondu par une épître intitulée Iggeret Themen (épître de Theman), un écrit qui eut un impact énorme sur les juifs du Yémen.



Dâwûd déclare dans les Psaumes : « Notre Seigneur est Grand et comblé de louange, dans la ville de notre Dieu, sa montagne sainte et Mohammed[4] remplit de joie la terre entière. »[5] David cite explicitement le nom de Mohammed et celui de sa terre natale qu’il a appelé la cité de Dieu ; il a informé que sa parole va remplir la terre entière.[6]

David déclare également : « Dieu manifesta à Sion une couronne comblée de louange. »[7] Le père de Salomon multiplie dans les Psaumes l’évocation de notre maître et Messager Mohammed (r) le loué ; il est Mahmoud et Ahmed. Il le qualifie de couronne pour dire qu’il est le prince (ou à la tête) des prophètes – que la paix soit sur eux – étant donné que la couronne se porte sur la tête.



Sion n’est pas un nom propre, mais a un sens précis ; bien qu’il soit sujet à divergence dans les rangs des gens du livre, certains d’entre eux prétendent que ce vocable est d’origine Arabe :

« Because Zion was originally not • Israeli, the name Zion comes to us probably from a language other than• Hebrew. TWOTOT mentions an Arabic root s-w-n (under 1910), to protect, defend, which may give Zion the meaning of fortress. Others (says TWOTOT) suggest derivation from a root saha, be bald. »

http://www.abarim-publications.com/Arie/Names/Zion.html

Sion signifie l’endroit saint où se rassemblent les croyants, et seule la Mecque accueille les croyants du monde entier, contrairement à Jérusalem où ne se rencontrent que les hébraïsants.

Selon le Dr. Laurence B. Brown Psaume 84 : 5-6 fournit une liaison remarquable entre l'Ancien Testament et le Coran : « Heureux les habitants de ta maison : Ils te louent sans cesse ! Heureux l'homme qui trouve chez toi sa force : de bon cœur il se met en route ; en passant par le val des Baumiers ("de Baca" dans la version anglaise) ils en font un oasis. »[8]

Psaume 84

(84.5) Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils peuvent te célébrer encore. Pause.

(84.6) Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés.

(84.7) Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions.

(84.8) Leur force augmente pendant la marche, Et ils se présentent devant Dieu à Sion.

(84.9) Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière ! Prête l'oreille, Dieu de Jacob ! Pause.

(84.10) Toi qui es notre bouclier, vois, ô Dieu ! Et regarde la face de ton oint !

(84.11) Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté.

(84.12) Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L'Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité.

(84.13) Éternel des armées ! Heureux l'homme qui se confie en toi !

Voir : http://www.le-carrefour-de-lislam.com/Voyages/Bakka.htm

Dans un autre passage des Psaumes, nous lisons : « Afin que se reposent les habitants du désert et des villages et que deviennent la terre de Qidhar (Qédar) des prairies, et que rendent gloire les grottes et qu’ils hèlent des sommets des montagnes les louanges du Seigneur et qu’ils répandent ses gloires dans les îles. »[9]



À qui d’autre appartiendrait le désert si ce n’est qu’au peuple de Mohammed ? Qui d’autre que le fils d’Ismâ’îl[10] serait Qidhar, l’ancêtre du Messager d’Allah (r) ? Qui d’autres que les arabes seraient les habitants des grottes et de ces montagnes ?



Dâwûd prophétise dans les Psaumes l’avènement de Mohammed (r) en ces termes : « Malheur à moi ! J’ai dû [émigrer à Mèshek,] rester parmi les tentes de Qédar. Je suis trop resté chez ceux qui détestent la paix. Je suis la paix mais si je parle ils sont pour la guerre. »[11]



Ce passage fait allusion à la personne du Messager d’Allah (r) qui habite les terres de Qédar. Sinon, il faudrait dire quand David a quitté Jérusalem pour se rendre à la Mecque dans le territoire de Qédar le fils d’Ismaël ?



Genèse 25.13

et voici les noms des fils d'Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations : Le premier-né d'Ismaël, Nebaïoth ; et Kédar, et Adbeël, et Mibsam, et Mishma et Duma, et Massa, Hadar, et Téma, Jetur, Naphish et Kedma.

C’est ainsi qu’on retrouve Kédar le représentant du peuple descendant d’Ismaël.

« L'Arabie et tous les princes de Kédar trafiquaient avec toi, Et faisaient le commerce en agneaux, en béliers et en boucs » Ezéchiel chapitre 27 : Verset 21

Kédar : tribu nomade issue d'Ismaël (Genèse 25.13) qui habitait au sud-est du pays d'Edom non loin du golfe oriental de la mer Rouge ; cette tribu, souvent nommée comme l'une des principales de l'Arabie, désigne ici les Arabes septentrionaux en général (autrement dit, issus de la région nord-ouest de l’Arabie plus connue sous le nom du Hijaz).

Celle-ci vivait sous des tentes (Jr 49.29) faites de poil des chèvres noires de ces régions. Le mot Qédar vient d'une racine hébraïque signifiant « être noir ».

La Bible témoigne que Kédar habite en Arabie.

Inutile de dire que les « princes de Kédar » sont les chefs de Quraysh.

Les chercheurs conviennent que les Quraysh est la tribu Kédar mentionnée dans la Bible.

Dr. Hassan M. Baagil écrit :

Certaines églises chrétiennes ont fait d'énormes progrès en reconnaissant pour la première fois dans l'histoire que Muhammad [PBSL] est descendant d'Ismaël par son second fils Kédar.
Le Dictionnaire de la Bible Davis, 1980 (Davis Dictionary of the Bible), parrainé par le Conseil de l’Éducation Chrétienne de l'Église Presbytérienne aux Etats-Unis, mentionne sous le mot Kédar : « Une tribu descendante d'Ismaël (Genèse 25:13)... Le peuple de Kédar était ‘‘Pliny's Cedrai’’ et de leur tribu surgit finalement Muhammad.»

L'Encyclopédie Internationale Standard de la Bible (The International Standard Bible Encyclopedia) cite A. S. Fulton de la façon suivante : «...De toutes les tribus Ismaélites, Kédar est sans doute la plus importante et c'est pour cette raison que, par la suite, le nom a été utilisé pour décrire toutes les tribus sauvages du désert. C'est par Kédar (en Arabe : Keidar) que les généalogistes musulmans retracent la descendance de Muhammad à partir d'Ismaël. »

De même, le Dictionnaire de la Bible Smith (Smith's Bible Dictionary), ne voulant pas rester en retrait par rapport aux autres, écrit: « Kédar (noir). Second fils d'Ismaël (Genèse 25: 13)... Muhammad trace son ascendance jusqu'à Abraham à travers la célèbre tribu de Quraysh qui trouve son origine chez Kédar. Les Arabes dans le Hedjaz sont appelés Béni Harb (hommes de guerre) et étaient Ismaélites depuis leur début. Palgrave dit qu'aujourd'hui leur langue est aussi pure que dans le temps où le Coran fut écrit (610 après J.-C.) et qu'elle est restée invariable durant plus de 1200 ans ; une belle preuve de la permanence des Institutions Orientales. »

http://www.mosquee-lyon.org/forum3/index.php?topic=11260.0;wap2

Paran est la Mecque où Ishmael, le père des arabes, a grandi.

Abraham visita Beersheba, un lieu où habitèrent Hagar et Ismaël :

Abraham retourna ensuite à ses serviteurs, et ils partirent ensemble pour Beersheba. Et Abraham séjourna à Beer-Sheva. (Genèse 22:19).

Notons enfin que plusieurs chercheurs modernes contestent la topographie de la Bible qui correspondrait à la géographie de la Péninsule arabique : http://www.ledifice.net/3122-1.html



Le prophète Ésaïe (u) a annoncé au sujet de la Mecque : « Lève tes regards autour de toi et tu seras rayonnante et heureuse car les richesses des mers te viendront et les ligues des nations te visiteront, jusqu’à t’inonder de lourds chameaux et te rétrécir le sol en raison des trésors qui te seront rassembler. Les béliers de Madiân te seront ramenés, les gens de Saba te viendront, et le bétail de Fâran te sera regroupé, et les gens de Maareb (Nebayoth) vont te servir. »[12] Il fait allusion aux gardiens du temple de la Mecque qui sont les enfants de Maabar, le fils d’Ismâ’îl. Toutes ces choses se sont réalisées à la Mecque. Il y est déposé les trésors des deux mers, les ligues des nations viennent y faire le pèlerinage, les moutons de Fâran[13] y sont amenés pour les offrandes et le rite du pèlerinage.



Le prophète Ésaïe a dit en parlant de la Mecque : « Toi qui te morfond dans la désolation et qui ne jouit d’aucun égard, voici que moi je mettrai un cerne de fard autour de tes pierres, je te fonderai sur des saphirs, je ferai tes créneaux en rubis, tes portes en pierres étincelantes et pour ton pourtour en pierre ornementales. Je répandrai la paix sur tes fils, je t’ornerai de la probité (ou justice ndt.) et de la piété. J’éloignerai de toi le malheur et la souffrance. Celui qui me voudra n’aura qu’à te prendre pour direction et lieu de séjour, car tu seras un asile et un refuge pour ceux qui vivront en ton sein. »[14]



Ce passage fait la description de la Mecque, de la Ka’ba la Maison Sacrée. Le Khalife Mahdî (m. en 169 h. ndt.) de la dynastie Abbasside et les rois de tous temps, entretenaient la construction du Temple Sacrée avec grand soin. Ils l’ornèrent d’or, de pierres précieuses, de teintures et de pierres d’azur (lapis). Les couronnes et les trésors des différents empires lui furent emmenés pour lui servir d’ornement. Les plafonds du Haram que j’ai pu voir illuminent les yeux de leurs éclats. Il faut vraiment avoir l’esprit étroit et l’haleine courte pour accoler cette prophétie d’Ésaïe à un autre lieu saint que la Ka’ba. Elle ne peut correspondre à Jérusalem au sujet de laquelle on n’a jamais pu dire à une époque quelconque, contrairement à la Mecque : « Toi qui te morfond dans la désolation et qui ne jouit d’aucun égard ».



« Pousse tes acclamations, toi, stérile, qui n’enfantais plus, explose en acclamation et vibre, toi qui ne mettais plus au monde ; car les voici en foule, les fils de la désolée, plus nombreux que les fils de l’épousée, dit le SEIGNEUR. Élargis  l’espace de la tente, les toiles de tes demeures qu’on les distende ! Ne ménage rien ! Allonge tes cordages et tes piquets, fais-les tenir, car à droite et à gauche tu vas déborder : ta descendance héritera des nations qui peupleront les villes désolées. »[15]



« Avance et vibre, toi stérile qui n’as pas enfanté, prononce la gloire et jubile, toi qui n’as pas porté d’enfant ; ta famille sera plus nombreuse que ma famille. »[16]



Il entend par famille les Lieux Saints de Jérusalem et par stérile la Mecque étant donné qu’elle n’a pas enfanté avant notre Prophète (r). Il ne convient pas de dire que la stérile serait les Lieux Saints de Jérusalem, le temple des prophètes et la source de la révélation : cette terre a toujours été fertile.



« Voici que sur mes paumes je t’ai gravée, et bientôt tes enfants viendront vite, celui qui veut te faire peur ou te trahir sera éloigné de toi ; lève donc ton regard autour de toi, ils te viendront et se rassembleront vers toi. Tu porteras mon nom, je suis le Vivant, tu seras vêtue de manteaux, et ornée d’une couronne. Tes endroits seront étroits tellement il y aura d’habitants et d’invocateurs. Ceux qui s’érigent contre toi devront te craindre, tes fils vont se multiplier tellement que tu vas t’écrier : qui donc m’en a offert autant alors que je suis seule ? Ils voient une stérile, mais qui me les a fait grandir et me les a pris à sa charge ? »[17]

Ésaïe décrit l’importance de la Ka’ba. Allah l’a recouvert d’un tapis de brocart luxueux, et a chargé son entretient aux Khalifes et aux rois. Mekka est la ville dont le Très-Haut a fait grandir le nombre d’enfants grâce aux pèlerins et à ses résidents. Louange à Allah qui nous a montré le chemin de la religion et qui a détruit l’argument des impies !



Ésaïe a prophétisé que le savoir s’épanouira au Hijâz (Médine et la Mecque ndt.) pour se répandre aux quatre coins de la terre, en disant : « Habitant de Téma, donnez de l’eau aux assoiffés et nourrissez-les avec votre pain. »[18]



L’eau est une métaphore pour exprimer le savoir. Le Messie affirme à cet effet dans l’Évangile : « Quiconque boit de cette eau-ci aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie [éternelle]. »[19] L’eau prend le sens ici de savoir et de sagesse. Ésaïe annonce ainsi la future émergence du Livre d’Allah et de la sunna (Tradition) de Son Prophète. Il en est de même pour l’expression : « nourrissez-les avec votre pain. » ; elle est comparable aux paroles de Jésus disant : « C’est moi le pain de vie ; celui qui en mange n’aura pas faim. »[20] Ainsi, il faut prendre ce passage au sens figuré.



Ésaïe fait état des bienfaits dont le Tout-Puissant fera don aux habitants du Hijâz et du Yémen : « Les humiliés et les indigents qui cherchent de l’eau, mais vainement, et dont la langue sèche de soif, moi le SEIGNEUR, je leur répondrai, moi Dieu [au lieu de : le Dieu d’Israël ndt.], je ne les abandonnerai pas. Je ferais jaillir des fleuves sur les coteaux pelés et des sources au milieu des ravines, je transformerai le désert en étang et la terre aride en fontaine. [Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte, et l’olivier ; j’introduirais dans la steppe le cyprès, l’orme et le buis ensemble], afin que les gens voient et sachent, qu’ils s’appliquent et saisissent ensemble que la main du SEIGNEUR a fait cela, que le Saint d’Israël l’a créé. »[21]



« Les bêtes sauvages me rendront gloire, les chacals et les bétails, car je procure en plein désert de l’eau, des fleuves dans la lande, pour abreuver mon peuple mon élu, peuple que j’ai formé pour moi et qui redira ma louange. »[22]

Ce passage confirme les paroles du Messager d’Allah (r) s’adressant à ‘Attâb ibn Usaïd qu’il investit émir à la tête de la Mecque : « ‘Attâb ! Sais-tu à la tête de quels gens t’ai-je investi ? Je t’ai investi à la tête de la famille d’Allah. » En l’ayant répété deux ou trois fois. [23] En outre, les arabes surnommaient les habitants du Hijâz et du désert « chacals », et ceux des plaines désertiques « bétails ». Ésaïe nous fait savoir qu’Allah (r) a élu ce peuple sur tous les autres peuples.



Ésaïe a dit : « C’est moi le Seigneur, il n’y d’autre dieu en dehors de moi ; je suis celui que rien n’échappe. J’annonce plutôt des choses aux créatures avant qu’elles n’aient lieu et je leur dévoile les événements et les mystères de l’inconnu. Ma volonté sera toute exécutée et j’appellerai bientôt un oiseau du désert éloigné et étendu. »[24]



Cet oiseau qui sera appelé du désert lointain et étendu n’est autre que Mohammed le Messager d’Allah (r).

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/


[1] Deutéronome ; 33.1-3 Les rédacteurs de la Bible ont supprimé dans La version moderne la partie entre crochets qui leur posait effectivement problème.

[2] La Genèse ; 21.20-21

[3] Ce passage semble inexistant dans la version actuelle. Il est simplement fait mention des terres d’Arabie dans l’Épître aux Galates ; 4.25 disant : « car le mont Sinaï est en Arabie. »

[4] NDT : מחמד : le loué en Hébreux. Certains spécialistes musulmans contestent que Mohammed soit explicitement évoqué dans l’Ancien Testament.

[5] Les Psaumes : 48.1-2 La version actuelle ne cite pas explicitement Mohammed, qui, rappelons-le, signifie le loué ou celui qui est comblé de louanges ; le verset dit : « Belle et altière, elle réjouit toute la terre. »

[6] Conformément aux paroles du Prophète (r) : « Allah m’a réuni les extrémités de la terre ; l’Orient et l’Occident. Ma nation va étendre son royaume jusqu’à ces extrémités. » Rapporté par Ahmed (5/278) et Muslim (4/2215).

[7] L’un des passages des Psaumes : 50.2-3 affirme : « De Sion beauté parfaite, Dieu resplendit, qu’il vienne notre Dieu et qu’il ne se taise point. »

[8] http://islamland.com/uploads/books/GOD%5C'ED%20IN%20FRENCH.pdf

[9] Nous avons un passage proche de celui-ci dans Ésaïe ; 42.11-12

[10] Voir : la Genèse ; 25.12-18

[11] Les Psaumes ; 120.5-6

[12] Ésaïe ; 60.4-7 dans la version actuelle, il est dit : « Porte tes regards sur les alentours et vois : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi, tes fils vont arriver du lointain, et tes filles sont tenues solidement sur la hanche. Alors tu verras, tu seras rayonnante, ton cœur frémira et se dilatera, car vers toi sera retournée l’opulence des mers, la fortune des nations viendra jusqu’à toi. Un afflux de chameau te couvrira, de tout jeunes chameaux de Madiân et d’Eifa ; tous les gens de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et se feront les messagers des louanges du SEIGNEUR. Tout le petit bétail de Qédar sera rassemblé pour toi, les béliers de Nebayoth seront pour tes offices. »

[13] Fâran ou Parân est le large désert à l’intérieur duquel se trouve la Mecque. Sa terre s’est rétrécie en raison des flux de lourds chameaux qui portent les personnes et leurs charges, et les gens de Saba – qui sont les yéménite – y sont venus, comme le souligne ibn Taïmiya dans El Jawâb e-Sahîh.

[14] Voir Ésaïe ; 54.11-15 La version contemporaine est sensiblement différente. Elle dit en effet : « Humilié, ballottée, privée de réconfort, voici que moi je mettrai un cerne de fard autour de tes pierres… Tous tes fils seront disciples du SEIGNEUR, et grande sera la paix de tes fils. Dans la justice tu seras stabilisée, loin de toi l’extorsion : tu n’auras plus rien à craindre ; loin de toi la terreur : elle ne t’approchera plus. On complote, on monte un complot ? Cela ne vient pas de moi ! Qui complote contre toi, devant toi s’écroulera. »

[15] Voir : Ésaïe ; 54.1-7

[16] Ésaïe ; 54.1-7 dans la version actuelle, il est dit : « Pousse des acclamations, toi stérile, qui n’enfantait plus (dans une autre version : qui n’a pas enfanté), explose en acclamation et fibre, toi qui ne mettait plus au monde ; car les voici en foule, les fils de la désolée, plus nombreux que les fils de l’épousée dit le SEIGNEUR. »  

[17] Voir : Ésaïe dans tes termes proches ; 49.16-21

[18] Ésaïe ; 21.14-15 Selon la version œcuménique : « Allez à la rencontre de l’assoiffé, apportez de l’eau, habitants du pays de Téma ; allez au-devant du fugitif avec son pain, car ils s’enfuient devant les épées. »

[19] Jean ; 4.14

[20] Jean ; 6.35-48 Selon la version œcuménique : « … celui qui vient à moi n’aura pas faim. »

[21] Ésaïe ; 41.17-20 Nous avons repris les termes de la version actuelle en sachant que l’auteur ne fait pas mention des parties entre crochets.

[22] Ésaïe ; 43.20-21 Dans la version actuelle, « les bétails » est remplacé par « les autruches ».

[23] Rapporté par ibn ‘Adî dans Dhu’afa e-rijâl (7/245) avec une chaîne narrative dont l’un des éléments est jugé faible par les spécialistes. Il existe cependant un autre hadîth – qui lui est authentique – selon lequel le Prophète (r) a dit : « Les gens du Coran sont la famille d’Allah. » Rapporté par ibn Mâja ; voir : Sahîh ibn Mâja (1/42).

[24] Ésaïe ; 46.9-11 Voici le texte de la version actuelle : « Rappelez-vous les premiers événements, ceux d’autrefois : Oui, c’est moi qui suis Dieu, il n’y a en pas d’autre, Dieu et il n’y a que du néant en compagnie de moi. Dès le début j’annonce la suite, dès le passé, ce qui n’est pas encore exécuté. Je dis : « Mon dessein subsistera et tout ce qui me plaît, je l’exécuterai. » J’appelle du levant un oiseau de proie, d’une terre éloignée, l’homme du dessein que je revendique. » L’oiseau est ici une image pour désigner l’étendu de l’empire et de la religion de Mohammed (r). Voir : el ajwiba el fâkhira d’el Qarrâfî (p. 182, 183).
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Message par Citizenkan Mer 12 Avr - 10:52



La Bible, le puits, le vivier qui dessert… la Mecque

(Partie 4)



Ésaïe prophétise au sujet de la Mecque : « Mets-toi debout et deviens lumière, car elle arrive, ta lumière : la gloire du SEIGNEUR sur toi s’est levée. Voici qu’en effet les ténèbres couvrent la terre et un brouillard les cités, mais sur toi le SEIGNEUR va se lever et sa gloire, sur toi, est en vue. Les nations vont marcher vers ta lumière et les rois vers la clarté de ton lever. Porte tes regards sur les alentours et vois : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi, tes fils et tes filles seront élevés sur des trônes et des coussins. »[1]

Cette prophétie concerne particulièrement la Mecque vers laquelle se dirigeront les hommes et où la foi en Dieu se manifestera ; ses habitants règneront et la lumière du savoir qui sera hérité par ses fils y dissipera les ténèbres du paganisme. Pour ceux qui n’en seraient pas convaincus qu’ils nous désignent un temple et une société sur toute la surface de la terre qui répondent à ce signalement !



Ésaïe encense la Mecque vers laquelle les cœurs se tourneront : « Oui, les îles tendent vers moi, vaisseaux de Tarsis en tête, pour ramener tes fils du lointain et avec eux leur argent et leur or, en hommage au nom du SEIGNEUR, ton Dieu, en hommage au Saint d’Israël, car il t’a donné sa splendeur. Les fils de l’étranger [re]bâtiront tes murailles et leurs rois contribueront à tes offices… Tes portes, on les tiendra constamment ouvertes, de jour, de nuit, jamais elles ne seront fermées, pour qu’on introduise chez toi la troupe des nations, et leurs rois, mis en colonne ! – Nation et royaume qui ne te serviront pas périront, les nations seront totalement dévastées. – La gloire du Liban viendra chez toi, le cyprès, l’orme, et le buis ensemble, pour encenser (parfumer, selon la version actuelle : pour rendre splendide ndt.) le socle de mon sanctuaire ; oui, le socle de mes pieds, je le rendrai glorieux, ils iront vers toi en se courbant, les fils de ceux qui t’humiliaient, ils se prosterneront à tes pieds… Je ferai de toi la fierté des siècles, l’enthousiasme des générations et des générations. Tu suceras le lait des nations, tu dévoreras la richesse des rois, et tu sauras que ton Sauveur, c’est moi le SEIGNEUR, moi qui gardera tes lampes illuminées à jamais. »[2]

Ésaïe évoque ainsi explicitement la Mecque. L’adversaire est-il capable de nous trouver un temple sur terre qui réponde à cette description, qu’Allah a autant honoré et qui attise autant les cœurs ?



Ésaïe prophétise au sujet de la Ka’ba et de la Pierre Noire : « Ainsi parle le SEIGNEUR : Voici que j’élèverai ma main vers les nations, que je dresserai mon étendard vers les peuples : ils ramèneront tes fils sur leurs bras et tes filles seront hissées sur leurs épaules. Des rois seront tes tuteurs, et leurs princesses, tes nourrices. Visage contre terre ils se prosterneront devant toi, ils lècheront la poussière de tes pieds. Tu sauras alors que je suis le SEIGNEUR ; ceux qui espèrent en moi n’auront point de honte. »[3] Les nourrices correspond ici aux sages-femmes, aux femmes d’atours, et aux mères nourrices. Ainsi, les rois et les reines vont servir la Sainte Mosquée ; ils vont la couvrir et l’orner d’or, d’argent, et de brocart. Ils vont l‘enduire de musc, la laver avec de l’eau de rose, et la parfumer avec de luxueux parfums. Ils deviendront ses humbles serviteurs et seront au service de ses habitants et des fidèles qui tourneront autour d’elle ; ils embrasseront sa Pierre, ils auront les pieds nus, la tête dénudée et seront remplis d’humilité. Y a-t-il plus éloquent pour celui dont Allah a illuminé le cœur, à qui Il veut du bien et qu’Il a préservé des passions ?



« Le SEIGNEUR a dit : Et moi le SEIGNEUR ton Dieu, moi, je t’ai élevé dans le désert dans un pays aride, ravagé et inhabité, dans un pays sans compagnie. »[4]

Seuls Mohammed (r) et son ancêtre Ismaël (r) répondent à ce signalement.



Le prophète Michée prophétise au sujet de la Maison d’Allah, la Sainte Mosquée de la Mecque, vers laquelle se rendront les pèlerins de tous les horizons : « Il arrivera à la fin des temps (dans l’avenir dans la version actuelle ndt.) que [la montagne de] la Maison du SEIGNEUR sera établie au sommet des montagnes et elles dominera les collines. Toutes les nations diront : « Venez, montons à la montagne du SEIGNEUR. » »[5]



La Maison en question c’est la Ka’ba et la montagne c’est ‘Arafa bien que les « gens du Livre » en disent autrement. Il s’agirait selon eux de Jérusalem. Mais que disent-ils de : « Il arrivera à la fin des temps » ? Jérusalem existait déjà à l’époque de Michée, l’auteur de cette prophétie, et les juifs l’encensaient déjà. Une prophétie parle d’évènements à venir et non d’évènements présents !



Le prophète Sophonie (r) prophétise au sujet de « la parole de l’unicité » qui correspond à l’attestation qu’il n’y a d’autre dieu en dehors d’Allah : « Ô vous les hommes ! Attendez le jour où je me lèverai pour témoigner. Voici le temps où ma sentence sera de rassembler les nations de la terre entière. Alors, je leur renouvellerai la langue favorite pour qu’ils annoncent tous le nom du SEIGNEUR, pour qu’ils l’adorent dans un même effort. Des rivages des fleuves de Nubie, ils apporteront à cette époque des offrandes. »[6]



La langue favorite (ou choisie) correspond à la langue arabe. Elle s’est répandue sur la terre entière et fut utilisée par les autres peuples qui renoncèrent à leur langue d’origine qui étaient bien moins pratiques. Les rivages des fleuves de Nubie concernent les environs du Yémen et du Hijâz. De ces rivages seront apportés les troupeaux et les offrandes destinées au Temple Sacré de la Mecque. Prétendre que ces troupeaux et ses offrandes soient destinés aux terres du Shâm et à Jérusalem, c’est vouloir l’impossible !



Jean l’Apôtre relate la conversation qui a eu lieu entre Jésus et une femme de la tribu de Jacob (samaritaine selon la version actuelle ndt.), lorsque celle-ci s’écria : « « Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous affirmez qu’à Jérusalem se trouve le lieu où il faut adorer. » Jésus lui dit : « Crois-moi femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. »[7]



Ces paroles du Masîh font allusion à la Ka’ba étant donné qu’avec l’avènement de Mohammed, toute autre direction qibla (direction) que la sienne est abrogée. Il n’est plus toléré de se prosterner en direction ni de Jérusalem ni d’aucun autre endroit. La Ka’ba est la seule qibla valable. Il annonçait ainsi le kingdom of heaven. Lui qui lança à la samaritaine « Crois-moi femme, l’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. »[8] Jésus s’exclama au milieu d’une assemblée : « Aussi, je vous le dis, beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des cieux, tandis que les héritiers du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. »[9]



Selon Mathieu l’Apôtre, Jésus a déclaré : « N’ont-ils pas lu dans les Écritures : la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : quelle merveille à nos yeux. Aussi, je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera elle l’écrasera. »[10]



D’après Sahîh Muslim, selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a dit : « Je suis par rapport aux  prophètes avant moi comme un homme ayant construit une belle maison qu’il a pris soin de bien finir, sauf qu’il manquait une brique à l’un des coins. Les passants étaient étonnés et se disaient : « Il manque une brique ici pour finir la construction. » Mohammed s’exclama alors : « Je suis cette fameuse brique ! » »[11]

Le destin a voulu[12] que le fils d’Abd Allah posa la dernière pierre de la Ka’ba qui fut l’objet de travaux à l’ère préislamique, annonçant ainsi symboliquement la clôture du cycle de la prophétie…



« Le sceptre ne s’écartera pas de Juda, ni le bâton d’entre ses pieds jusqu’à ce que vienne celui à qui il appartient et à qui les peuples doivent obéissance. »[13] « Ils m’ont donné pour rival ce qui n’est pas Dieu, ils m’ont offensé par leurs vaines idoles. Eh bien ! moi, je leur donnerai pour rival, ce qui n’est pas un peuple, par une nation folle je les offenserai. »[14]



Ésaïe confirme : « Je me suis laissé rechercher par ceux qui ne me consultaient pas, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, j’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées. C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt : ils font des sacrifices dans des jardins, ils font fumer des aromates sur des briques, ils se tiennent dans des sépulcres (…) ; attention cela est mis par écrit en face de moi, si bien que je ne resterai pas inactif, jusqu’à ce que j’ai payé de retour, et payé de retour en plein cœur vos perversités et les perversités de vos pères. »[15]



Jérémie prophétise également que la nation mohammadienne aura la victoire sur les juifs, les chrétiens, et les autres nations : « Je vais amener contre vous, gens d’Israël, une nation lointaine [– oracle du SEIGNEUR –]  une nation inépuisable, une nation de vieille souche, une nation dont tu ignores la langue, dont tu ne comprends pas les propos. Ils sont tous expérimentés et puissants. »[16] Dans un autre passage, il est dit : « Je mettrai ma loi dans leur bouche et je l’inscrirai dans leur cœur. Je deviendrai Dieu pour eux, et eux, deviendront un peuple pour moi. Un homme n’aura plus besoin de s’instruire chez un autre de la religion et de la confession. On n’aura plus besoin de leur faire connaître Dieu, car ils me connaîtront tous, petits et grands [– oracle du SEIGNEUR]. Alors, je pardonnerai leurs péchés et je leur effacerai leurs fautes. »[17]



Daniel explique : « J’ai imploré Dieu et je lui ai supplié de me montrer ce que les fils d’Israël allaient devenir, est-ce qu’il va leur pardonner, leur rendre leur royaume, et leur envoyé encore des prophètes ou bien va-t-il déposé la prophétie chez un autre peuple ? Daniel a dit : l’ange m’est apparu sous la forme d’un jeune homme au beau visage. Celui-ci m’a dit : salut à toi Ô Daniel ! Dieu – le Très-Haut – a dit : les fils d’Israël ont déclenché ma colère et se sont rebellés contre moi. Ils ont adoré d’autres dieux en dehors de moi… »[18]



Ainsi, Jésus prévenait contre le jour fatidique, à travers des passages gardés en partie intacts : « Comme quelques-uns parlaient des belles pierres et des offrandes qui faisaient l'ornement du temple, Jésus dit : Les jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Ils lui demandèrent : Maître, quand donc cela arrivera-t-il, et à quel signe connaîtra-t-on que ces choses vont arriver ? Jésus répondit : Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : C'est moi, et le temps approche. Ne les suivez pas. Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent premièrement.

Mais ce ne sera pas encore la fin. Alors il leur dit : Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume ; il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. Mais, avant tout cela, on mettra la main sur vous, et l'on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous mènera devant des rois et devant des gouverneurs, à cause de mon nom.



Cela vous arrivera pour que vous serviez de témoignage. Mettez-vous donc dans l'esprit de ne pas préméditer votre défense ; car je vous donnerai une bouche et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront résister ou contredire. Vous serez livrés même par vos parents, par vos frères, par vos proches et par vos amis, et ils feront mourir plusieurs d'entre vous. Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom. Mais il ne se perdra pas un cheveu de votre tête ; par votre persévérance vous sauverez vos âmes.



Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n'entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance, pour l'accomplissement de tout ce qui est écrit. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplies. »[19]



« C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel,[20] établie en lieu saint, - que celui qui lit fasse attention ! - alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n'arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. »[21]



La boucle était bouclée…



À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/








[1]  Ésaïe ; 60.1-4  Dans la version actuelle, la dernière phrase est comme suit : « tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi, tes fils vont arriver du lointain, et tes filles sont tenues solidement sur la hanche »

[2]  Ésaïe ; 60.9-16 L’auteur ne rapporte pas les passages où Jérusalem est citée et qui vraisemblablement ont été rajoutés.

[3] Ésaïe ; 49.22-23

[4] Osée ; 13.4-5 La version actuelle dit : « Et moi, le SEIGNEUR ton Dieu, depuis le pays d’Egypte, - et moi excepté, tu ne connais pas de Dieu, et de sauveur, il n’y en a point sauf moi -, moi, je t’ai connu au désert, dans un pays de fièvre. »

[5] Michée ; 4.1-2 La partie entre crochets ne figure pas dans la version actuelle qui dit notamment : « Des peuples y afflueront. Des nations nombreuses se mettront en marche et diront : « Venez… » »

[6] Sophonie ; 3.8-10 La version actuelle dit : « Eh bien ! Attendez-moi – oracle du SEIGNEUR. Attendez le jour où je me lèverai comme témoin à charge ! Ma sentence sera d’extirper les nations, d’entasser les royaumes, de déverser sur eux mon indignation, toute l’ardeur de ma colère, car la terre toute entière sera consumée au feu de ma jalousie. Alors je ferai que les peuples aient les lèvres pures pour qu’ils invoquent tous le nom du SEIGNEUR, pour qu’ils le servent dans un même effort. D’au-delà des fleuves de Nubie, ceux qui m’adorent – ceux que j’ai dispersés – m’apporteront une offrande. »

[7] Jean ; 4.19-21

[8] Jean ; 4.19-21

[9] Mathieu ; 8.11-12

[10] Mathieu ; 21.42-44

[11] Rapporté par Muslim (kitâb el fadhâil ; hadîth n° 21).

[12] C’est une simple formule rhétorique, car seul Dieu est à l’origine de toute chose !

[13] La Genèse ; 49.1-12

[14] Deutéronome ; 32.21 Une version de la Bible de 1844 parle d’un peuple ignorant, ce qui correspond tout à fait au peuple arabe illettré. Voir : Izhâr el Haq de Rahmatu Allah el Kaïrânawî, résumé par Mohammed Mulkâwî.

[15] Ésaïe ; 65.1-7

[16] Jérémie ; 16.15-16 La partie entre crochets ne figure pas dans la version actuelle qui dit notamment : « Leur carquois est un sépulcre géant ; ils sont tous des héros » à la place de : « Ils sont tous expérimentés et puissants. »

[17] Jérémie ; 51.20-24 La partie entre crochets ne figure pas dans la version actuelle qui dit : « Voici donc l’alliance que je conclurai avec la communauté d’Israël – oracle du SEIGNEUR : je déposerai mes directives au fond d’eux-mêmes, les inscrivants dans leur être ; je deviendrai Dieu pour eux, et eux, ils deviendront un peuple pour moi. Ils ne s’instruiront plus entre compagnons, entre frères, répétant : « Apprenez à connaître le SEIGNEUR», car ils me connaîtront tous, petits et grands – oracle du SEIGNEUR. Je pardonne leur crime ; leur faute, je n’en parle plus. »

[18] Voir : Daniel ; 9, 10, 11, 12 en sachant que la Bible actuelle propose une version différente.

[19] Luc ; 21.5-24

[20] Daniel ; 9.20-27 C’est exactement dans la continuité de l’interprétation du rêve que le tyran Nabuchodonosor avait fait sur l’énorme statut aux pieds d’argile. Voir : L’histoire de la version actuelle dans : Daniel : 2.

[21] Mathieu : 24. 15-22 Les anciennes prophéties parlent également de la destruction du temple ; voir notamment : Michée 3.12 « C'est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de pierres, Et la montagne du temple une sommité couverte de bois. C'est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un monceau de pierres, Et la montagne du temple une sommité couverte de bois. » 
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