Est-Il Permis Au Musulman D'hériter D'un Mécréant?
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Est-Il Permis Au Musulman D'hériter D'un Mécréant?
Est-Il Permis Au Musulman D'hériter D'un Mécréant?
Question :
Cher frère Abou Mohammed, Qu'Allah vous préserve..
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoulah.
Vous connaissez la parole du Prophète oaix et salut sur lui : "Le musulman n'hérite pas du mécréant et le mécréant n'hérite pas du musulman".
Pas de doute que ce hadith du Prophète paix et salut sur lui est clair, et j'ai lu dans le livre "Al Jami'", du Cheikh Abou Fadl, une critique sur Ibn Taymiyya et son élève Ibn Al Qayyim, Qu'Allah leur fasse miséricorde, car ils sont d'avis qu'il est permis au musulman d'hériter d'un mécréant, s'appuyant sur des paroles de certains compagnons radhia.
Pensez-vous que les circonstances dans lesquelles ont vécu Ibn Taymiyya et son élève Ibn Qayyim - je veux parler à l'époque des Tatars - ont influencé sur leur avis ?
Est ce qu'il y a une similitude entre cette époque et la nôtre?
Par exemple, Si un homme meurt et laisse en héritage une forte somme d'argent, et qu'il a des enfants dont certains sont musulmans et d'autres mécréants, Est ce que nous laissons les mécréants jouir et profiter de cet argent?
N'est-il pas préférable d'accorder une part de cet héritage aux enfants musulmans si les parents meurent dans la mécréance ?
La réponse :
Mon noble frère, Qu'Allah nous mette parmi ceux qui secourent Sa religion.
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoulahi wa barakatouhou,
J'ai pris part de ton dernier message, Qu'Allah T'accorde son agrément.
Pour le hadith : "Le musulman n'hérite pas du mécréant et le mécréant n'hérite pas du musulman" il est authentique et notoire. Il est une base dans cette affaire.
Et ceux qui autorisent au musulman d'hériter du mécréant parmi les compagnons ou les savants, se sont appuyés sur un hadith : « L'islam domine, mais n’est point dominé. » et sur des paroles de certains compagnons : « Nous héritons d'eux mais non le contraire. »
Et ce que tu as mentionné, s’est répandu partout à notre époque, il ne faut pas que le musulman délaisse de l'argent venant par une voie légale à un mécréant qui l’utilisera pour combattre la religion ou désobéir à Allah.
Ce que nous préconisons et apaise nos cœurs dans cette affaire, c’est que si le musulman reçoit un héritage de proches mécréants, il devra prendre cet argent non pas comme un héritage, mais simplement un bien lui provenant d’un mécréant, il le dépensera ensuite dans l’intérêt des musulmans ou l’investira pour lui-même.
Il ne doit pas le prendre en tant qu’héritage car cela indiquerait qu’il y ait une alliance entre un mécréant et un musulman alors qu’Allah a brisé une telle alliance.
Et la différence entre l'argent que prend le musulman du mécréant n'ayant pas de protection, par force, butin de guerre ou trouvaille dans une terre de guerre, et celui qu'il prend comme héritage, est claire.
Dans la première, il n'y a pas d'alliance avec eux, contrairement à l'héritage qui est un droit spécifique connu, et il est possible que c'est en partant d'une telle intention que certains compagnons et savants ont permis au musulman d'hériter du mécréant.
Je veux dire par là que le mécréant, si son argent n'a pas de protection, et qu'il parvienne à un musulman, alors il lui est permis d'en profiter mais non le considérer comme héritage.
Et Allah est plus savant
source : http://www.tawhed.ws/r?i=160
traduit par Abou Ibrahim Al Andalousy
Question :
Cher frère Abou Mohammed, Qu'Allah vous préserve..
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoulah.
Vous connaissez la parole du Prophète oaix et salut sur lui : "Le musulman n'hérite pas du mécréant et le mécréant n'hérite pas du musulman".
Pas de doute que ce hadith du Prophète paix et salut sur lui est clair, et j'ai lu dans le livre "Al Jami'", du Cheikh Abou Fadl, une critique sur Ibn Taymiyya et son élève Ibn Al Qayyim, Qu'Allah leur fasse miséricorde, car ils sont d'avis qu'il est permis au musulman d'hériter d'un mécréant, s'appuyant sur des paroles de certains compagnons radhia.
Pensez-vous que les circonstances dans lesquelles ont vécu Ibn Taymiyya et son élève Ibn Qayyim - je veux parler à l'époque des Tatars - ont influencé sur leur avis ?
Est ce qu'il y a une similitude entre cette époque et la nôtre?
Par exemple, Si un homme meurt et laisse en héritage une forte somme d'argent, et qu'il a des enfants dont certains sont musulmans et d'autres mécréants, Est ce que nous laissons les mécréants jouir et profiter de cet argent?
N'est-il pas préférable d'accorder une part de cet héritage aux enfants musulmans si les parents meurent dans la mécréance ?
La réponse :
Mon noble frère, Qu'Allah nous mette parmi ceux qui secourent Sa religion.
Assalamou 'alaykoum wa rahmatoulahi wa barakatouhou,
J'ai pris part de ton dernier message, Qu'Allah T'accorde son agrément.
Pour le hadith : "Le musulman n'hérite pas du mécréant et le mécréant n'hérite pas du musulman" il est authentique et notoire. Il est une base dans cette affaire.
Et ceux qui autorisent au musulman d'hériter du mécréant parmi les compagnons ou les savants, se sont appuyés sur un hadith : « L'islam domine, mais n’est point dominé. » et sur des paroles de certains compagnons : « Nous héritons d'eux mais non le contraire. »
Et ce que tu as mentionné, s’est répandu partout à notre époque, il ne faut pas que le musulman délaisse de l'argent venant par une voie légale à un mécréant qui l’utilisera pour combattre la religion ou désobéir à Allah.
Ce que nous préconisons et apaise nos cœurs dans cette affaire, c’est que si le musulman reçoit un héritage de proches mécréants, il devra prendre cet argent non pas comme un héritage, mais simplement un bien lui provenant d’un mécréant, il le dépensera ensuite dans l’intérêt des musulmans ou l’investira pour lui-même.
Il ne doit pas le prendre en tant qu’héritage car cela indiquerait qu’il y ait une alliance entre un mécréant et un musulman alors qu’Allah a brisé une telle alliance.
Et la différence entre l'argent que prend le musulman du mécréant n'ayant pas de protection, par force, butin de guerre ou trouvaille dans une terre de guerre, et celui qu'il prend comme héritage, est claire.
Dans la première, il n'y a pas d'alliance avec eux, contrairement à l'héritage qui est un droit spécifique connu, et il est possible que c'est en partant d'une telle intention que certains compagnons et savants ont permis au musulman d'hériter du mécréant.
Je veux dire par là que le mécréant, si son argent n'a pas de protection, et qu'il parvienne à un musulman, alors il lui est permis d'en profiter mais non le considérer comme héritage.
Et Allah est plus savant
source : http://www.tawhed.ws/r?i=160
traduit par Abou Ibrahim Al Andalousy
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