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Le jugement de l’Islam au sujet de la célébration des fêtes de fin d’année : Noël

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Le jugement de l’Islam au sujet de la célébration des fêtes de fin d’année : Noël Empty Le jugement de l’Islam au sujet de la célébration des fêtes de fin d’année : Noël

Message par Invité Mar 23 Déc - 2:25

Le jugement de l’Islam au sujet de la célébration des fêtes de fin d’année : Noël


L’imam Ibn Taymiyya


Introduction



D’après Anas ibn Mâlik, les juifs avaient pour coutume de ne pas manger avec une femme qui avait ses menstrues et de ne pas cohabiter avec elle à l’intérieur de la maison. Le Messager d’Allah fut interrogé à ce sujet et Allah révéla le verset suivant : « Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. - Dis: «C’est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient »[1]. Puis, le Messager d’Allah dit : « Cohabitez avec elles dans vos demeures et jouissez d’elles comme bon vous semble à l’exception du coït ». Les juifs dirent alors : « Cet homme ne laisse rien de ce que nous faisons sans chercher à se différencier de nous ». Ousyad ibn Houdayr et ‘Oubâd ibn Bichr vinrent trouver le Messager d’Allah et lui dirent : « Ô Messager d’Allah, les juifs disent telle et telle chose. Ne devrions-nous pas avoir de rapports avec elles [pour se différencier d’eux] ? » Le visage du Prophète changea d’expression à tel point que nous pensâmes qu’il s’était sévèrement fâché contre nous. Ousyad et ‘Oubâd s’apprêtèrent à partir lorsque l’on apporta du lait en guise de cadeau au Prophète. Celui-ci envoya alors quelqu’un pour les rattraper et leur servit du lait. Ils surent ainsi qu’il n’était pas fâché contre eux[2].


D’après Abdoullah ibn ‘Amr le Messager d’Allah a dit : « Il adviendra à ma communauté ce qui est advenu aux enfants d’Israël qu’ils suivront pas à pas, au point que s’ils se livraient à des rapports incestueux en public avec leur mère, il y aurait dans ma communauté des gens qui feraient de même »[3]
S’il s’en était tenu à ces seuls propos durant sa mission, cela aurait suffit à prouver la véracité de la prophétie de Mohammed et montrer à juste titre qu’il est l’envoyé d’Allah et Son messager.


Allah dit dans la première sourate de Son Noble Livre : « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 1. Louange à Allah, Seigneur de l’univers. 2. Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, 3. Maître du Jour de la rétribution. 4. C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours. 5. Guide-nous dans le droit chemin, 6. Le chemin de ceux que Tu as comblés de faveurs, 7. non pas de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés ». Mais qui sont ces gens dont Allah nous met en garde à travers ce verset, qui est récité tous les jours par l’ensemble des musulmans au cours de leurs cinq prières ?

Le dernier verset de cette sourate fait allusion aux gens du Livre parmi les juifs et les chrétiens, comme l’indique l’avis de la quasi-totalité des grands exégètes du Coran. L’imam Abdarrahman ibn Nâssir As-Sa’di dit dans son exégèse à propos de ce verset : « …Non pas le chemin de ceux qui ont encouru Ta colère pour avoir délaissé après avoir eu connaissance de la vérité à l’image des juifs et tous ceux qui leur ressemblent, ni le chemin des égarés qui ont délaissé la vérité par ignorance et égarement à l’image des chrétiens et tous ceux qui leur ressemblent ».


De ce fait, il est particulièrement étonnant de savoir que tous les musulmans formulent cette invocation au cours de chacune de leur prière quotidienne et de voir ces même musulmans, du moins une partie d’entre eux, s’empresser d’imiter les gens du Livre, juifs et chrétiens jusqu’au moindre détail de leur vie !

En effet, la fin de l’année [grégorienne !] approche à grand pas et les interrogations au sujet de certaines questions se réitèrent. Comme chaque année, nombreux sont les musulmans qui s’interrogent à propos des fêtes de fin d’année, et plus particulièrement la fête de noël. Malheureusement, pour une partie d’entre eux - non négligeable - il n’est pas question de remettre en cause ces festivités si attendues - cadeaux, sapin et guirlandes obligent ! – qui sont sans doute symbole d’intégration au sein d’une société dans laquelle s’accentue irrémédiablement une tendance à la xénophobie et la discrimination. Bien entendu, tous les musulmans qui ont décidé de se fondre dans la masse, afin d’épargner à leurs enfants toute situation embarrassante à l’école, vous diront : « Pour moi, c’est famille et cadeaux avant tout, rien de religieux ». En réalité, ils craignent surtout que leurs enfants ne soient montrés du doigt à l’école où l’on a dressé un énorme sapin enguirlandé. Néanmoins, le réveil de conscience de la part de plus en plus de musulmans auquel nous assistons est irréfutable, Allah soit loué, et pour qui cette fête d’origine païenne, rappelons-le, censée commémorer la naissance de Jésus, ne fait plus ou presque l’objet d’un dilemme. C’est pour cette raison qu’il parait opportun de se joindre aux nombreux sites qui ont pris l’initiative d’éclaircir la véritable position que doit adopter le musulman vis-à-vis de cette question, à savoir imiter les mécréants dans la célébration de leurs fêtes, en essayant de contribuer à cet effort par la traduction de paroles de savants érudits de l’Islam, anciens et contemporains, puisse Allah nous assister dans cet humble travail.

Le grand savant, l’éminent Cheykh Al Islam Ibn Taymiyya est l’auteur d’un ouvrage de référence en la matière, dans lequel il traita le sujet en question avec une habilité surprenante comme à son habitude, intitulé : « Emprunter le droit chemin implique de s’opposer à la voie des gens de l’Enfer » (Iqtida sirati-l-moustaqîm moukhâlafatou ashâbi-l-djahîm) dont nous nous efforcerons de traduire certains passages intéressants.


Cheykh Al Islam ibn Taymiyya


Le droit chemin



Allah a envoyé Mohammed avec la religion de l’Islam qui n’est autre que la voie droite à suivre. De plus, Il a imposé à tous Ses serviteurs de L’implorer de leur accordé la guidée chaque jour durant leur prière. Ainsi, Allah nous décrit l’Islam [à travers Son livre] comme étant le chemin de ceux qu’Il a comblé de bienfaits parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs, et les vertueux, et non pas celui de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.

[…] Dans un long récit ‘Adiy ibn Hâtim rapporte que le Messager d’Allah l’informa que les juifs ont encouru la colère d’Allah et que les chrétiens sont des égarés. En effet, le Livre d’Allah confirme cela et va dans le même sens, lorsqu’Il dit à travers de nombreux versets :
« Dis: «Puis-je vous informer de ce qu’il y a de pire, en fait de rétribution auprès d’Allah ? Celui qu’Allah a maudit, celui qui a encouru Sa colère, et ceux dont Il a fait des singes, des porcs, et de même, celui qui a adoré le taghoût[4] »[5]. Ici, il est question des juifs comme l’indique le contexte des versets.

Allah dit également : « N’as-tu pas vu ceux qui ont pris pour alliés des gens contre qui Allah S’est courroucé? Ils ne sont ni des vôtres, ni des leurs »[6], il s’agit des hypocrites qui ont pris les juifs pour alliés selon l’unanimité des gens de science comme l’indique le contexte.
Allah dit également : « Où qu’ils se trouvent, ils sont frappés d’avilissement, à moins d’un secours providentiel d’Allah ou d’un pacte conclu avec les hommes. Ils ont encouru la colère d’Allah »[7]. Il apparait clairement [d’après ces versets] que les juifs ont encouru la colère d’Allah.

En ce qui concerne les chrétiens, Allah dit à leur sujet : « 73. Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: «En vérité, Allah est le troisième de trois.» Alors qu’il n’y a de divinité qu’Une Divinité Unique! Et s’ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d’entre eux.74. Ne vont-ils donc pas se repentir à Allah et implorer Son pardon? Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux.75. Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un Messager. Des messagers sont passés avant lui. Et sa mère était une véridique. Et tous deux consommaient de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les preuves et puis vois comme ils se détournent.76. Dis: «Adorez-vous, au lieu d’Allah, ce qui n’a le pouvoir de vous faire ni le mal ni le bien?» Or c’est Allah qui est l’Audient et l’Omniscient. 77. Dis: «Ô gens du Livre, n’exagérez pas en votre religion, s’opposant à la vérité. Ne suivez pas les passions des gens qui se sont égarés avant cela, qui ont égaré beaucoup de monde et qui se sont égarés du chemin droit »[8]. Ce discours s’adresse aux chrétiens comme le montre le contexte, c’est pourquoi Allah leur interdit l’exagération en matière de culte, comme dans un autre verset où Il dit : « Ô gens du Livre (Chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un Messager d’Allah, Sa parole qu’Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui »[9].


De ce fait, l’on peut dire que les juifs n’honorent pas la vérité à son juste titre, tandis que les chrétiens font preuve d’exagération à son égard. Par ailleurs, de nombreuse causes apparentes et subtiles expliquent la raison pour laquelle les juifs ont encouru la colère d’Allah et les chrétiens sont qualifiés d’égarés, que nous ne développerons pas dans l’immédiat.

En résumé, nous pouvons dire que l’origine de la mécréance des juifs vient de l’absence de leur mise en pratique de la science qu’ils avaient acquise [venant d’Allah]. Ainsi, ils connaissaient la vérité mais ne s’y conformaient, ni en paroles ni en actes. En revanche, l’origine de la mécréance des chrétiens vient du fait qu’ils mettaient en pratique un culte sans connaissance [de la part d’Allah] au préalable. Ils innovaient toute sorte d’adorations au sujet desquelles nulle législation ne leur était parvenue de la part d’Allah. Ils disaient à propos d’Allah ce dont ils n’avaient aucune connaissance.

C’est pourquoi certains pieux prédécesseurs tel que Sofien ibn ‘Ouyaynah et d’autres disaient : « Quiconque de nos savants se corrompt a en lui une ressemblance aux Juifs. Et quiconque de nos adorateurs se corrompt a en lui une ressemblance aux Chrétiens ».


L’origine de la déviance de certains musulmans


Bien qu’Allah nous ait mis en garde d’emprunter la voie des juifs et des chrétiens, Son décret reste inévitable conformément à Sa science éternelle et à ce dont nous a informé Son messager. D’après Abou Sa’îd Al Khoudhri, le Messager d’Allah a dit : « Vous suivrez la voie de ceux qui vous ont précédé, empan par empan et coudée par coudée, au point où s'ils entraient dans un trou de lézard, vous les suivriez ». – Ils dirent : « Ô Envoyé d'Allah, s'agit-il des juifs et des chrétiens ? ». – « Et alors, répliqua-t-il, de qui donc sinon ? »[10].

Et d’après Abou Houreyra, le Messager d’Allah a dit : « L’Heure n’arrivera pas jusqu’à ce que ma communauté n’emprunte la voie de ceux des siècles qui les ont précédé, empan par empan et coudée par coudée ». Ils dirent : « Ô Envoyé d'Allah, s'agit-il des perses et des romains ? ». « Et qui d’autres à part eux ? »[11].

Le Messager d’Allah nous informa qu’il y aurait dans sa communauté une volonté de vouloir imiter les chrétiens et les juifs, qui sont les gens du Livre, et les perses et les romains, qui sont des peuples mécréants non arabes. Par ailleurs, il a interdit à sa communauté de leur ressembler, et quant à sa parole annonciatrice, elle ne concerne pas l’ensemble de la communauté, car de nombreux récits ont été rapporté affirmant aussi qu’« Il ne cessera d’y avoir un groupe de ma communauté sur la vérité jusqu’à ce qu’arrive l’Heure »[12]. Le Prophète a dit aussi : « Allah ne fait pas en sorte que la communauté toute entière sombre dans l’égarement »[13].

Nous savons par conséquent d’après cette information véridique, qu’il subsistera toujours au sein de la communauté un groupe de gens fermement attaché à sa voie, qui n’est autre que l’Islam pur, et qu’il y aura malgré tout un groupe de gens déviants manifestant leur tendance à imiter en partie les juifs et les chrétiens, bien que nous ne considérons pas toute tendance à les imiter comme étant une mécréance, ou une perversité. En effet, cette déviance peut être de la mécréance, de la perversité, une désobéissance, ou une simple erreur. De plus, cette déviance, que Satan tente d’enjoliver, diffère en fonction de la nature de chacun, c’est pourquoi le serviteur est commandé d’implorer sans cesse Allah de le guider vers une droiture dépourvue de toute influence provenant du culte des juifs et des chrétiens. […].

Le droit chemin et ce qu’il renferme

Le droit chemin se définit d’une part par ce que renferme le cœur comme convictions, volontés et autre ; et d’autre part par des paroles et actes apparents qui peuvent être assimilés à des adorations ou même être des habitudes de la vie courante tel que manger, se vêtir, se marier, se loger, se rassembler ou se séparer, voyager, emprunter des moyens de transport, etc.

Ainsi, ce qui se rapporte au cœur est étroitement lié aux œuvres apparentes, qui tous deux caractérisent le droit chemin. En effet, les sensations et les états du cœur implique nécessairement une répercussion sur les œuvres apparentes, de même que ce que nous accomplissons de manière apparente a une incidence sur le cœur en termes d’état et de sensations.


La sagesse de s’opposer à la voie des gens de l’Enfer


Allah a certes envoyé Mohammed avec la sagesse qui est sa Sounnah, et c’est aussi la législation et la méthodologie qui lui ont été révélées. Il fait donc parti de cette sagesse le fait qu’Allah ait légiféré des œuvres et des paroles complètement distincts de la voie de ceux qui ont encouru Sa colère et des égarés. Il a donc ordonné de s’opposer à leur mode de vie et leur culte apparent – même si beaucoup de gens n’y voit aucun mal – pour plusieurs raisons :

1 – Imiter les mécréants dans leurs usages (cultuels ou mondains) entraîne irrémédiablement une affinité et une similitude entre eux et nous qui conduit à les imiter dans leurs comportements et leurs œuvres.

2 – S’opposer aux mécréants dans leurs usages (mondains) entraîne une distinction et une scission qui implique l’éloignement de tout ce qui peut causer la colère d’Allah ainsi que des causes de l’égarement ; cela implique également la compassion à l’égard des gens de la guidée et de la satisfaction d’Allah, et la réalisation du désaveu qu’Allah a formellement ordonné entre Ses serviteurs victorieux et Ses ennemis perdants.
D’autre part, plus le cœur du croyant est vivant et ancré dans la connaissance du véritable sens de l’Islam - je sous-entends par là, le véritable Islam, et non un Islam d’apparence sans convictions intérieurs – et plus la sensation de se distinguer des juifs et des chrétiens, aussi bien de manière apparente que subtile, sera grande, et son éloignement vis-à-vis de leur comportement, qu’ont adopté certains musulmans, sera plus déterminé.

3 - Imiter les mécréants dans leurs usages (mondains) entraîne une ressemblance apparente qui mène peu à peu à l’absence de distinction apparente entre les biens-guidés et ceux qui ont encouru la colère d’Allah et des égarés.
Nous parlons ici des usages mondains qui sont permis et qui sont propres aux mécréants, car s’il s’agit de leur pratique cultuelle par laquelle [nous les considérons] mécréants, le musulman endosse alors une branche parmi les branches de la mécréance. Ainsi, les imiter en cela revient à les imiter dans leurs désobéissances [à Allah]. Voilà une règle qu’il faut prendre en considération […].
La règle d’ordre général indiquant l’interdiction d’imiter les mécréants
[…] Nous allons citer à présent certaines preuves tirées du Coran, de la Sounnah et du consensus indiquant l’ordre de s’opposer aux usages des mécréants et à l’interdiction de les imiter de manière générale, et nous citerons par la suite les preuves qui prouvent l’interdiction de les imiter dans leurs fêtes plus particulièrement.
[…] Sache que ce qu’indiquent les preuves tirées du Coran concernant les œuvres et leur détail, est souvent général ou se déduit par induction, c’est donc la Sounnah qui explique le Coran, éclairci ce qu’il indique et formule ses sens. Nous allons donc cité les versets qui indiquent l’origine de cette règle de manière générale que nous ferons suivre par des ahadiths qui précisent explicitement le sens de ces versets.

Les preuves du Coran[14]
1 - Allah dit : « 16. Nous avons effectivement apporté aux Enfants d’Israël le Livre, la sagesse, la prophétie, et leur avons attribué de bonnes choses, et les préférâmes aux autres humains [leurs contemporains]; 17. Et Nous leur avons apporté des preuves évidentes de l’Ordre(2). Ils ne divergèrent qu’après que la science leur fut venue par agressivité entre eux. Ton Seigneur décidera parmi eux, au Jour de la Résurrection, sur ce en quoi ils divergeaient. 18. Puis Nous t’avons mis sur la voie de l’Ordre [une religion claire et parfaite]. Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas.19. Ils ne te seront d’aucune utilité vis-à-vis d’Allah. Les injustes sont vraiment alliés les uns des autres; tandis qu’Allah est le Protecteur des pieux »[15]. Dans ce verset, Allah informe qu’Il a comblé les enfants d’Israël de bienfaits de la vie d’ici-bas et de l’au-delà, mais qu’ils se sont divisé après avoir reçu la science par agressivité entre eux. Ensuite, Il envoya Mohammed avec législation qui lui ordonna de suivre et lui interdit de suivre les passions de ceux qui n’ont aucune connaissance. […] De plus, les imiter en cela peut conduire à les imiter dans d’autres aspects. […] A ce sujet, Allah dit également : « Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu’à ce que tu suives leur religion. - Dis: «Certes, c’est la direction d’Allah qui est la vraie direction». Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n’auras contre Allah ni protecteur ni secoureur »[16], et aussi : « 145. Certes si tu apportais toutes les preuves à ceux à qui le Livre a été donné, ils ne suivraient pas ta direction (Qibla)! Et tu ne suivras pas la leur; et entre eux, les uns ne suivent pas la direction des autres. Et si tu suivais leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu serais, certes, du nombre des injustes. 146. Ceux à qui Nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d’entre eux cache la vérité, alors qu’ils la savent! 147. La vérité vient de ton Seigneur. Ne sois donc pas de ceux qui doutent. 148. A chacun une orientation vers laquelle il se tourne. Rivalisez donc dans les bonnes œuvres. Où que vous soyez, Allah vous ramènera tous vers Lui, car Allah est, certes Omnipotent. 149. Et d’où que tu sortes, tourne ton visage vers la Mosquée sacrée. Oui voilà bien la vérité venant de ton Seigneur. Et Allah n’est pas inattentif à ce que vous faites. 150. Et d’où que tu sortes, tourne ton visage vers la Mosquée sacrée. Et où que vous soyez, tournez-y vos visages, afin que les gens n’aient pas d’argument contre vous, sauf ceux d’entre eux qui sont de vrais injustes. Ne les craignez donc pas; mais craignez-Moi pour que Je parachève Mon bienfait à votre égard, et que vous soyez bien guidés ! »[17]. De nombreux pieux prédécesseurs disaient : « Afin que les juifs n’aient aucune preuve contre vous prouvant que vous les imitiez dans cette direction. Allah a donc montré que la sagesse que renfermait ce changement de direction était d’aller à l’encontre de la direction vers laquelle se dirigeaient les mécréants ».

2 - Allah dit : « Et ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont mis à disputer, après que les preuves leur furent venues, et ceux-là auront un énorme châtiment »[18]. Il s’agit ici des juifs et des chrétiens qui se sont divisés en plus de soixante dix sectes. C’est pour cette raison que le Messager d’Allah a interdit de les imiter en cette division.

3 - Allah dit : « Et quiconque fait scission d’avec le Messager, après que le droit chemin lui est apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s’est détourné, et le brûlerons dans l’Enfer. Et quelle mauvaise destination ! »[19].

4 - Allah dit : « 48. Et sur toi (Muḥammad) Nous avons fait descendre le Livre avec la vérité, pour confirmer le Livre qui était là avant lui et pour prévaloir sur lui. Juge donc parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, loin de la vérité qui t’est venue. A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre. Si Allah avait voulu, certes Il aurait fait de vous tous, une seule communauté. Mais Il veut vous éprouver en ce qu’Il vous donne. Concurrencez donc dans les bonnes œuvres. C’est vers Allah qu’est votre retour à tous; alors Il vous informera de ce en quoi vous divergiez. 49. Juge alors parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu’ils ne tentent de t’éloigner d’une partie de ce qu’Allah t’a révélé »[20].

5 - Allah dit : « Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu n’es responsable en rien : leur sort ne dépend que d’Allah. Puis Il les informera de ce qu’ils faisaient »[21]. Il est communément admis que les mécréants parmi les juifs et les chrétiens se sont divisés de la sorte. Allah dit au sujet des chrétiens : « Et de ceux qui disent: «Nous sommes chrétiens», Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection »[22]. Et Il dit au sujet des juifs : « Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection »[23]. Sa parole : « …de ceux-là tu n’es responsable en rien » implique que le Messager d’Allah se désavoue totalement des gens du Livre, et ce, en toute chose.

6 - Allah dit : « Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes »[24]. Et Il dit : « Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti d’Allah. Le parti d’Allah est celui de ceux qui réussissent »[25]. Et Il dit : « 55. Vous n’avez d’autres alliés qu’Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Ṣalāt, s’acquittent de la Zakāt, et s’inclinent (devant Allah). 56. Et quiconque prend pour alliés Allah, Son messager et les croyants, [réussira] car c’est le parti d’Allah qui sera victorieux »[26]. Et les versets qui vont dans ce sens dans le Coran et à travers lesquels Allah ordonne de prendre les croyants pour alliés, sont nombreux. De même, Il nous informe que les véritables croyants ne se lient pas d’amitié avec les mécréants et ne les prennent pas pour alliés. Ainsi, bien que cette alliance et ce lien proviennent du cœur, n’empêche que le fait de se différencier des mécréants quant à leurs apparences, est un bon moyen de se désolidariser d’eux et de faire scission d’eux.

7 - Allah dit : « Le moment n’est-il pas venu pour ceux qui ont cru, que leurs cœurs s’humilient à l’évocation d’Allah et devant ce qui est descendu de la vérité [le Coran]? Et de ne point être pareils à ceux qui ont reçu le Livre avant eux [parmi les juifs et les chrétiens]. Ceux-ci trouvèrent le temps assez long et leurs cœurs s’endurcirent, et beaucoup d’entre eux sont pervers »[27].

Les preuves de la Sounnah[28]

D’après Abdoullah ibn ‘Omar le Messager d’Allah dit : « Celui qui imite un peuple en fait partie »[29].
D’après Abou Houreyra le Messager d’Allah a dit : « Les juifs et les chrétiens ne se teignent pas les cheveux, différenciez-vous d’eux »[30].
D’après Abdoullah ibn ‘Omar le Messager d’Allah a dit : « Soyez différents des polythéistes : taillez-vous les moustaches et laissez poussez vos barbes »[31].
D’après Chaddâd Ibn Aws le Messager d’Allah a dit : « Différenciez-vous des juifs ! Ces derniers ne prient pas avec leurs chaussures ni leurs sandales »[32].
D’après ‘Amr ibn Al ‘Ass le Messager d’Allah a dit : « La différence entre notre jeûne et celui des gens du livre (juifs et chrétiens), réside dans le fait de prendre le repas du souhoûr[33], contrairement à eux »[34].
Ce hadith prouve clairement qu’établir une différence entre ces deux adorations (celle des juifs et celle des musulmans) est une finalité en soi instaurée par la législation islamique. En outre, cette notion est clairement exposée dans ce que rapporte l’imam Abou Daoud selon Abou Houreyra en ces termes : « La religion [islamique] ne cessera d’être dominante tant que les gens se hâteront de rompre le jeûne, car les juifs et les chrétiens eux, le retardent »[35]. C’est là un texte qui prouve que la dominance de la religion due à l’empressement de la rupture du jeûne est le résultat de notre démarcation des juifs et des chrétiens. Or, le but le l’envoi des messagers est la dominance de la religion d’Allah sur toutes les autres [fausses] religions. Par conséquent, se différencier des gens du livre est une cause de cette dominance, qui plus est, demeure l’un des plus grands objectifs de l’envoi des prophètes.

D’après Abdoullah ibn ‘Abbas le Messager d’Allah a dit : « Jeûnez le jour de ‘Achoûrâ et différenciez-vous des juifs en jeûnant un jour de plus, la veille ou le jour d’après »[36].
D’après Anas ibn Mâlik, les juifs avaient pour coutume de ne pas manger avec une femme qui avait ses menstrues et de ne pas cohabiter avec elle à l’intérieur de la maison. Le Messager d’Allah fut interrogé à ce sujet et Allah révéla le verset suivant : « Et ils t’interrogent sur la menstruation des femmes. - Dis: «C’est un mal. Eloignez-vous donc des femmes pendant les menstrues, et ne les approchez que quand elles sont pures. Quand elles se sont purifiées, alors cohabitez avec elles suivant les prescriptions d’Allah car Allah aime ceux qui se repentent, et Il aime ceux qui se purifient »[37]. Puis, le Messager d’Allah dit : « Cohabitez avec elles dans vos demeures et jouissez d’elles comme bon vous semble à l’exception du coït ». Les juifs dirent alors : « Cet homme ne laisse rien de ce que nous faisons sans chercher à se différencier de nous ». Ousyad ibn Houdayr et ‘Oubâd ibn Bichr vinrent trouver le Messager d’Allah et lui dirent : « Ô Messager d’Allah, les juifs disent telle et telle chose. Ne devrions-nous pas avoir de rapports avec elles [pour se différencier d’eux] ? » Le visage du Prophète changea d’expression à tel point que nous pensâmes qu’il s’était sévèrement fâché contre nous. Ousyad et ‘Oubâd s’apprêtèrent à partir lorsque l’on apporta du lait en guise de cadeau au Prophète. Celui-ci envoya alors quelqu’un pour les rattraper et leur servir du lait. Ils surent ainsi qu’il n’était pas fâché contre eux[38].
D’après ‘Amr ibn ‘Abassah dans un long récit où ce dernier relate sa conversion à l’Islam et au cours duquel le Messager d’Allah lui enseigna les horaires de prière en ces termes : « Accomplis la prière du Soubh (de l’aube), puis cesse de prier jusqu'à ce que le soleil se lève et s’élève (dans le ciel), car il se lève entre les cornes du diable, c'est alors à ce moment là que se prosternent les mécréants. Puis, lorsque le soleil se lève complètement prie car la prière est assistée et attestée (par les anges). Lorsqu'il est au zénith cesse de prier car c'est le moment où l'Enfer est le plus chaud, jusqu’à ce que l’ombre revienne (al fay). Dès qu’il décline prie car la prière est assistée et attestée (par les anges). Après la prière de l’Asr cesse de prier jusqu'au coucher du soleil, car il se couche entre les cornes du diable, c'est alors à ce moment que se prosternent les mécréants »[39].
D’après Djâbir ibn Abdillah relate les faits suivants : « Alors que le Messager d’Allah était souffrant, ce dernier priait assis et Abou Bakr répétait à haute voix le takbîr[40]. Il s’aperçut que nous prions debout derrière lui, il nous fit alors signe de nous asseoir, ce que nous fîmes. Lorsqu’il eut achevé la prière, il nous dit : « Vous étiez sur le point de faire comme les perses et les romains, ils se mettent debout pour leur roi qui eux restent assis, ne faites pas cela, suivez vos imams, s’il prie debout faites de même et s’il prie assis, faites de même »[41].
Houmeyd Ibn 'Abdarrahman rapporte avoir entendu Mou'âwiya dire du haut de sa chaire, l'année de son pèlerinage, après avoir saisi une touffe de cheveux de la main : « Ô habitants de Médine ! Où sont donc vos savants ? J'ai entendu le Prophète interdire pareille chose en disant : « Les fils d'Israël ne furent perdus que du jour où leurs femmes adoptèrent ces perruques »[42].
D'après Ibn Omar le Messager d'Allah a dit : « Lorsque l'un de vous se prépare pour la prière, qu'il porte deux vêtements, s'il n'en a qu’un qu'il mette en Izar autour de lui et qu'il ne s'enveloppe pas avec comme le font les Juifs »[43].
Râfi’ Ibn Khadîj rapporte que le Prophète a dit concernant le sacrifice des bêtes : « Tant [qu’un instrument] a fait jaillir le sang et que le Nom d’Allah a été mentionné, alors mange, sauf [ce qui a été égorgé avec] une dent et un ongle. En effet, la dent est un os, et l’ongle est le couteau des abyssins »[44].
L’imam Mouslim rapporte que Djoundoub Ibn ‘Abdillâh a dit : « Cinq jours avant qu’il ne s’éteigne, j’ai entendu le Prophète dire : « Je m’en remets à Allah et affirme n’avoir parmi vous aucun ami proche. En effet, Allah m’a choisi comme ami proche, comme Il l’a fait pour Ibrahîm. Et si je devais choisir un ami proche dans ma communauté, j’aurai choisi Abû Bakr. Les peuples qui vous ont précédé prenaient les tombes de leurs prophètes comme lieux de prière. Ne prenez donc pas les tombes comme lieux de prière car je vous l’interdis »[45].
Abou ‘Omayr rapporte d’Anas qui le tenait de ses oncles issus des Ansars que : « Le Prophète se préoccupa de trouver la meilleure manière de rassembler les gens pour la prière. On lui suggéra l’utilisation d’un drapeau dont le déploiement indique l’arrivée de l’heure de la prière et impliquerait que ceux qui le constateraient informeraient les autres. Mais cet avis ne rencontra pas son agrément. Puis on lui mentionna l’usage d’une trompe comme les juifs, cela ne lui plût guère et dit : « C’est une pratique des juifs ». Puis on évoqua l’usage d’une cloche à la manière des chrétiens, ce qu’il récusa en disant que c’était aussi une pratique chrétienne. Abd Allah Ibn Zayd Ibn Abd Rabbi’ quitta la scène très préoccupé à cause du souci du Messager d’Allah. Puis, il fit un rêve au cours duquel on lui montra l’adhân. Dès le lendemain il se présenta au Prophète et lui dit : « Ô Messager d’Allah, j’étais à moitié endormis quand quelqu’un vint me montrer la façon de faire l’appel à la prière ». Auparavant, Omar Ibn al-Khattab avait fait un rêve identique et l’avait dissimulé pendant vingt jours. Ensuite, il l’en informa le Prophète qui lui dit : « Qu’est-ce qui t’avait empêché de me le dire ? », « Abd Allah Ibn Zayd m’a précédé et j’ai eu honte… », dit Omar. Le Messager d’Allah dit : « Bilal, lève-toi et fais ce qu’Abd Allah Ibn Zayd te dira. Ainsi Bilal fit l’adhân »[46].
D’après Houdheyfa ibn Al Yamân le Messager d’Allah a dit : « Ne buvez pas dans des récipients d’or et d’argent et ne mangez pas non plus dans ces plats. Ces choses sont pour eux (les mécréants) dans ce bas-monde et seront pour vous dans l’au-delà »[47].
Selon Abdoullah Ibn `Amr qui attribue ces paroles au Messager d’Allah en ces termes : « Le Prophète m’a vu porter deux vêtements teints de safran, il me dit alors : « Ces vêtements sont ceux des mécréants, ne les porte pas »[48].



Le consensus


L’unanimité des savants de l’Islam, parmi lesquels les grands imams et leurs disciples, ont mentionné l’interdiction d’un grand nombre de choses en citant la ressemblance aux mécréants parmi les gens du Livre et autres, comme principale cause de ces interdictions. Il s’agit d’un nombre de choses absolument indénombrables, et toute personne versée dans le domaine de la jurisprudence ne peut nier cela. L’observation attentive de leurs paroles nous amène à la conviction irréfutable que les gens de science sont unanimes quant à l’interdiction de ressembler aux mécréants et à l’obligation de se différencier d’eux.


L’interdiction d’imiter les mécréants dans la célébration de leurs fêtes


La règle de base indiquant l’interdiction de les imiter de façon générale étant établie, il convient à présent de démontrer que les imiter dans la célébration de leurs fêtes est particulièrement interdit, et ce, de deux point de vue différents. D’une part, cette interdiction rejoint les preuves prohibant l’imitation des gens du Livre, et d’autre part, cette interdiction est mentionnée de manière précise dans le Coran, les ahadiths et le consensus.


Allah dit : « Ceux qui n’assistent pas à de faux témoignages; et qui, lorsqu’ils passent auprès d’une frivolité, s’en écartent noblement »[49]. L’exégète Moujâhid ainsi que Rabî’ ibn Anas disent à propos de ce verset qu’il s’agit des fêtes des polythéistes[50]. D’après ‘Ata ibn Yassâr qui attribue ces paroles à ‘Omar ibn Al Khattâb à propos de ce verset : « Garde à vous quant au jargon des mécréants (non arabes) et au fait d’entrer avec les polythéistes dans leurs églises leur jour de fête »[51]. Néanmoins certains ont dit qu’il s’agissait du fait de donner de faux témoignages, ce qui semble infondé car aucune préposition n’est employée avec le verbe, pour indiquer ce sens. En langue arabe, on emploierait la préposition « bi » pour donner ce sens, ce qui n’est pas le cas dans le verset. De plus, les éloges faites à cette catégorie de personnes dans le verset selon le contexte des versets précédents, suffiraient amplement à encourager le délaissement de ces fêtes et tout autres actes assimilables aux faux témoignages, ce qui implique un encouragement à ne pas y assister, et prouve ainsi le caractère détestable d’assister à ces fêtes, du fait qu’Allah les ait nommées de la sorte.
Malheureusement, certains musulmans pensent qu’il est tout à fait louable de se joindre aux mécréants durant leurs fêtes pour ce que cela renferme comme joie pour les enfants et contribution aux intérêts communs de tous.

D’après Anas : « Le Messager d’Allah vint à Médine alors que les habitants de cette cité avaient deux fêtes. Durant ces deux jours, des défilés et des festivités avaient lieu. Le Prophète interrogea les Ansâr (les musulmans de Médine) à ce propos. Ils lui répondirent qu’avant l’Islam, ils avaient l’habitude d’organiser des défilés durant ces deux jours de fête. Le Prophète leur dit : « À la place de ces deux jours, Allah vous a choisi deux autres jours qui sont meilleurs, il s’agit de l’Aïd al-fitr et de l’Aïd al-Adha »[52].
L’argumentation par ce hadith consiste à dire que le Prophète n’approuva pas ces deux fêtes et n’autorisa pas non plus les Ansârs à jouer à leur habitude en leur disant qu’Allah leur avait échangé ces deux jours par deux autres jours, et ce changement implique forcément l’abandon de cette pratique.
Thâbit ibn Ad-Dhahâk a dit : « Un homme avait fait le serment pieux de sacrifier une chamelle à un endroit nommé Bouwânah. Il questionna le Prophète qui lui dit : « S’y trouvait-il une idole adorée dans la période antéislamique ? ». On lui répondit : « Non ». Le Prophète poursuivit : « Y célébrait-on une fête (‘îd) polythéiste ? ». La réponse fut la même. Le Prophète dit alors : « Respecte ton serment, car on ne doit pas respecter un serment pour désobéir à Allah, ou concernant des biens que l’on ne possède pas »[53].
Ce hadith indique que le sacrifice d’une bête dans tout endroit où les polythéistes célèbrent leurs fêtes et qui est réservé à leurs idoles constitue une désobéissance à Allah. […] Par ailleurs, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un endroit qu’ils vénèrent particulièrement en y célébrant leurs fêtes. Il est donc une obligation pour le musulman de prendre garde d’accorder une particularité à leurs lieux de fêtes, et si tel est le cas concernant leurs lieux de fêtes, que dire de la célébration de leurs fêtes !
Par conséquent, ces deux ahadiths précités impliquent l’entière conviction que l’imam des pieux, Mohammed, défendait fermement sa communauté de participer aux fêtes des mécréants, et faisait tout ce qui était en son possible pour mettre fin à ces pratiques.

Ainsi, Satan a enjolivé aux yeux d’une grande partie de ceux qui prétendent l’Islam un grand nombre de fêtes chrétiennes, telles que le jeudi de pâques, que les chrétiens nomment « le grand jeudi ». Ils prétendent que c’est ce jour qu’Allah fit descendre la table sur Jésus comme cela est mentionné dans Sa parole : « Ô Allah, notre Seigneur, dit Jésus, fils de Marie, fais descendre du ciel sur nous une table servie qui soit une fête pour nous, pour le premier d’entre nous, comme pour le dernier, ainsi qu’un signe de Ta part. Nourris-nous: Tu es le meilleur des nourrisseurs »[54], et durant ce jour, ils colorent des œufs pour leurs enfants. Satan a ancré dans leurs cœurs un immense attachement et une belle image de ces fêtes au point que ces derniers (les musulmans) sont même allé jusqu’à altérer ces festivités par l’ajout, le retrait, l’avancement ou le recul des détails de ces fêtes, et ce, de leur propre initiative.

Tout cela, conformément à la parole du Messager d’Allah : « Assurément, vous suivrez le chemin de ceux qui vous ont précédé ». En outre, la cause de cette imitation repose dans le fait de ressembler aux mécréants dans les moindres détails de leurs fêtes et l’absence de réprobation de ce comportement. Si le simple fait de les imiter, ne serait-ce que dans certaines de leurs pratiques, constitue un moyen menant à ces usages abjects et de surcroit, fait l’objet d’une interdiction, qu’en est-il lorsque ces pratiques entraînent le musulman dans la mécréance tel qu’espérer la bénédiction de la croix chrétienne, ou le baptême chrétien ; ou encore tel que tenir des propos comme : « Nous avons tous le même dieu, même si nous l’adorons de manière différentes » qui sous-entendent implicitement que la religion chrétienne ou juive, qui ont subit altérations et abrogations, nous acheminent à juste titre vers l’agrément d’Allah, ou encore qu’elles comportent de nobles pratiques alors qu’elles sont en contradiction avec la religion d’Allah ; ou qu’il est tout à fait permis d’adopter la religion juive ou chrétienne comme culte ; et autres conceptions qui constitue de la mécréance en Allah, Son prophète, au Coran et en l’Islam selon l’unanimité de la communauté musulmane. L’origine de tout cela se trouve dans l’imitation et la participation aux fêtes des mécréants […].

De ce fait, l’imitation des mécréants concernant leurs apparences engendre irrémédiablement une imitation graduelle subtile de leurs convictions intérieures. Pour preuve, la mécréance des juifs et des chrétiens qui vivent au sein des musulmans est un peu moins profonde que celle de ceux qui ne cohabitent pas avec les musulmans. Au même titre que les musulmans qui cohabitent énormément avec les juifs et les chrétiens ont beaucoup moins de foi que le reste des musulmans. Ainsi, les imiter dans leurs usages pratiques implique en quelque sorte une certaine connivence et une certaine alliance à leur égard. Partant de là, les imiter quant à la célébration de leurs fêtes, même de manière très restreinte, devient une cause de l’acquisition de leur vil comportement et de leur éthique. Nous disons donc que cette ressemblance quant à leurs usages apparents et pratiques ne conduit pas seulement à adopter leur étique et leur comportement de manière quasi irrémédiable, plus encore, cela conduit à adopter leur croyances, sauf que les effets de ce cheminement n’apparaissent pas forcément et ne sont pas mesurables […].

Par ailleurs, tout comme se lier d’affection avec les mécréants entraîne une volonté de leur ressembler, les imiter dans leurs usages pratiques et apparents engendre une forme d’amitié, d’amour, et une intime alliance. Cette réaction est bien connue, elle est assimilable au cas de deux individus d’un même pays qui se rencontrent à l’étranger et se lient d’une amitié intense, quand bien même ils ne se connaissaient pas dans leur pays, voire ne s’entendaient pas. Ainsi, si une telle ressemblance entraîne cette amitié et cette alliance, alors qu’elle ne concerne que les relations de la vie mondaine, que dire de la ressemblance relatives aux pratiques religieuses ! Les conséquences d’une telle imitation engendrent à plus forte raison cette forme d’alliance et cet amour, alors que ces sentiments vont à l’encontre de la foi, Allah dit : « 51. Ô les croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes. 52. Tu verras, d’ailleurs, que ceux qui ont la maladie au cœur se précipitent vers eux et disent: «Nous craignons qu’un revers de fortune ne nous frappe.» Mais peut-être qu’Allah fera venir la victoire ou un ordre émanant de Lui. Alors ceux-là regretteront leurs pensées secrètes. 53. Et les croyants diront: «Est-ce là ceux qui juraient par Allah de toute leur force qu’ils étaient avec vous?» Mais leurs actions sont devenues vaines et ils sont devenus perdants »[55]. Dans ce verset, il apparait clairement que la foi en Allah, Son prophète et ce qu’Il a fait descendre comme révélation, nécessite une dissension des mécréants, car l’alliance aux mécréants s’oppose fondamentalement à la foi. Allah dit également : « Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. Il a prescrit la foi dans leurs cœurs et Il les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L’agréent. Ceux-là sont le parti d’Allah. Le parti d’Allah est celui de ceux qui réussissent »[56]. Allah nous informe qu’il ne peut y avoir de véritable croyant qui puisse se lier d’amitié avec les mécréants, et leur ressembler quant à leurs usages pratiques sous-entend de manière implicite une certaine amitié à leur égard, cela est donc interdit au croyant.

Le terme « ‘îd » concerne les moments et les lieux durant lesquels les gens se rassemblent pour s’adonner à certaines pratiques particulières. Ainsi, l’interdiction dont il est question ici ne se limite pas seulement à leurs fêtes proprement dit, mais englobe tous les moments, les lieux auxquels ils accordent un attachement, qu’ils vénèrent et qui n’ont aucun fondement en Islam. C’est également le cas pour les œuvres auxquelles ils se livrent. De plus, cela concerne également les périodes qui précèdent ou suivent ces moments durant lesquels les mécréants mettent en œuvre leurs pratiques particulières. Il est donc interdit de les imiter en cela en décalant une festivité de quelques jours, car certains musulmans évitent de célébrer des festivités le jour de leurs fêtes, telle que la fête de Pâques ou de Noël[57], et dis à ses enfants : « On fera la fête la semaine prochaine ou, le mois prochain », alors que le seul motif qui les pousse à fêter quelque chose n’est autre la présence de la fête célébrée par les mécréants, sans laquelle ils ne feraient rien. Tout ceci entre aussi dans le fait de leur ressembler […].

D’autre part, au même titre qu’il nous est interdit de les imiter dans la célébration de leurs fêtes, il nous est également interdit d’y contribuer en aidant les musulmans qui cherchent à les imiter. Il convient plutôt de réprouver leur attitude. De ce fait, on ne doit pas répondre à l’invitation de quiconque organise une invitation inhabituelle au moment de leur fête, ni accepter un cadeau offert par un musulman [ou autre] à ce moment précis[58], surtout s’il s’agit d’un cadeau qui amène à leur ressembler, tel que des bougies et autres durant Noël, ou des œufs et du lait, durant la fête de pâques. De même, il est interdit d’offrir un cadeau à un musulman durant ces périodes, surtout s’il suscite une ressemblance aux mécréants. En outre, il également interdit pour le musulman de vendre tout ce par le biais duquel les musulmans seraient amenés à ressembler aux mécréants pour leur fêtes, comme nourritures, vêtements, et autres, car cela constitue une manière des les aider à commettre ce péché.
Fin de citation




Fatâwas de quelques savants contemporains

Cheykh Mohammed ibn Ibrâhîm, ancien Moufti d’Arabie Saoudite

Il nous est parvenu que certains commerçant l’année dernière avaient importaient des cadeaux dans le but de les vendre à l’occasion des fêtes chrétiennes de fin d’année parmi lesquels des sapins de noël, et certains commerçants locaux en ont acheté afin de les vendre aux chrétiens présents dans notre pays, par contribution à leurs festivités.
Ceci constitue un mal, et ils n’avaient en aucun le droit de faire cela. Nous ne doutons pas que la plupart d’entre vous savent que cela n’est pas permis, et connaissent les paroles des savants à ce sujet qui indiquent le consensus de la communauté quant à l’interdiction de participer aux fêtes des mécréants parmi les polythéistes des gens du Livre. Nous attirons donc l’attention des autorités sur ce point, afin de ne plus autoriser l’import de ce type de produits et ceux qui leur sont assimilables, qui sont propres aux fêtes des polythéistes.
Compilation des Fatâwas de Cheykh Mohammed ibn Ibrâhîm vol.3 p. 105

Cheykh Abdelaziz ibn Baz ancien Moufti d’Arabie Saoudite

Question : Certains musulmans de nos jours participent aux fêtes chrétiennes, quel est votre conseil ?
Réponse : Il est interdit aux musulmans de participer aux fêtes des chrétiens, des juifs et autres parmi les mécréants. Il est une obligation d’abandonner cette pratique car celui qui imite un peuple en fait parti. De plus, le Messager d’Allah nous a mis garde de leur ressembler et d’adopter leurs comportements, il est donc du devoir du croyant et de la croyante de prendre garde à cette pratique. Par ailleurs, il est interdit de contribuer à ces fêtes qui sont contraires à la législation islamique, il est aussi interdit d’y participer et d’aider tous ceux qui y participent que ce soit par la confection de thé, de café, le prêt d’ustensile et autres. En effet, Allah dit : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression »[59]. De ce fait, participer aux fêtes des mécréants constitue une forme d’entraide au péché et à la transgression.
Compilation des Fatâwas de Cheykh Abdelaziz ibn Baz vol.6 p. 405


Cheykh Mohammed Ibn Sâlih Al Otheymine

Questions : Honorable Cheykh Mohammed Ibnou Al-Otheymîne… Que la paix, la miséricorde et les bienfaits d’Allah soient sur vous…Quel est l’avis juridique concernant le fait de souhaiter « joyeux noël » ou « bonne année » aux mécréants qui travaillent avec nous ? Comment leur répondre s’ils nous souhaitent « joyeux noël » ou « bonne année » ? Est-il permis d’aller aux endroits où sont célébrées les fêtes pour cette occasion ? La personne, prend-elle des péchés, si elle effectue une des choses citées précédemment sans mauvaise intention, mais seulement par complaisance ou par timidité ou par gêne ou pour d’autres causes, etc. A-t-on le droit de leur ressembler concernant cela ? Répondez-nous et vous serez récompensé…

Réponse : Au nom d'Allah l'infiniment miséricordieux, le très miséricordieux, que la paix, la miséricorde et les bienfaits d’Allah soient sur vous également…
L’avis juridique concernant le fait de féliciter les mécréants :
Souhaiter joyeux noël aux mécréants ou toutes autres congratulations liées à leur religion est interdit. Ceci, selon l’unanimité des savants comme l’a rapporté Ibnou Al-Qayyim -qu’Allah lui accorde sa miséricorde- dans son livre « Les règles concernant Ahlou Adhimma » dans lequel il dit : « Est considéré comme interdit, le fait de féliciter les mécréants à l’occasion de leurs fêtes distinctives selon l’avis de l’unanimité des savants. Par exemple, leur souhaiter les meilleurs vœux pour leurs fêtes ou leur carême en disant : je te souhaite une joyeuse fête ou vos meilleurs vœux pour cette fête, et ainsi de suite. Ceci, même si la personne en disant cela n’est pas tombée dans la mécréance, elle est tout du moins tombée dans ce qui est interdit. Cet acte est semblable au fait de féliciter une personne qui se prosterne face à la croix. Plus encore, cet acte est plus grave aux yeux d’Allah et plus détesté par lui que de féliciter la personne qui boit de l’alcool, qui tue une personne ou qui fornique, etc. Beaucoup de personnes ignorantes en religion tombent dans ce genre de transgression sans pour autant se rendre compte de la répugnance de leur acte. Celui qui félicite une personne pour un péché, une innovation ou pour une mécréance s'est exposé à l'abomination et au mécontentement d'Allah. » Fin de citation d'Ibnou Al-Qayyim -qu'Allah lui accorde sa miséricorde-
Les féliciter revient à approuver leurs actes :
Féliciter les mécréants à l'occasion de leurs fêtes religieuses est compté parmi les interdictions. Cet acte a atteint un degré tel comme l'a décrit Ibnou Al-Qayyim, car les féliciter revient à approuver leurs rites de mécréance et a agréé ce qu'ils font, même si le musulman n'agrée pas cela pour lui-même. Cependant, il est interdit au musulman d'agréer les rites des mécréants ou congratuler à cette occasion une autre personne, car Allah n'agrée pas cela. En effet, Allah dit : « Si vous ne croyez pas, Allah se passe largement de vous. Cependant, il n'agrée pas de ses serviteurs la mécréance. Et si vous êtes reconnaissants, il l'agrée pour vous »[60]
Et Il dit : « Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous mon bienfait et j'agrée pour vous l'Islam comme religion »[61]
Souhaiter les meilleurs vœux aux mécréants à l'occasion de leurs fêtes est interdit, qu'ils s'agissent de collègues de travail ou pas. S'ils nous souhaitent les meilleurs vœux à l'occasion de leurs fêtes, nous ne devons pas leur répondre, car ce n'est pas notre fête et ce genre de fêtes n'est pas agréé par Allah. En effet, celles-ci sont soit des innovations au sein même de leur religion ou sont soit légiférées au sein de leur religion, mais sont désormais abrogées par l'islam qui est la religion qui fut envoyée à Muhammad pour toutes les créatures. Allah dit : « Celui qui désire une autre religion que l'Islam, Allah n'agréera point cela de lui et il sera dans l'au-delà parmi les perdants »[62]
L'avis sur le fait de répondre à leur invitation :
Répondre à l'invitation à leurs fêtes est interdit au musulman, car cela est plus grave que de les congratuler. En effet, cela implique le fait d'y participer. De même, il est interdit à tout musulman de ressembler aux mécréants en organisant des festivités à cette occasion, en s'offrant des cadeaux, en distribuant des gâteaux ou toutes sortes de plats, en cessant de travailler ce jour-là ou tout ce qui peut ressembler à cela. On ressort cela de la parole du Prophète : « Celui qui ressemble à un peuple en fait partie ».
Le Cheikh Ibnou Taymiyya a dit dans son livre intitulé (Iqtida Sirât-l-moustaqîm moukhâlafatou ashâbi-l-djahîm) « Emprunter le droit chemin implique de s’opposer à la voie des gens de l’Enfer » : « Ressembler aux mécréants à l'occasion de leurs fêtes conforte ces derniers dans leur fausseté et ceci peut les encourager à profiter de l'occasion (pour se renforcer) et à mépriser les plus faibles (d'entre les musulmans). » Fin de citation.
Non à la transigence et aux concessions :
Celui qui commet une des choses citées est considéré comme pécheur, même si cela a été commis par complaisance, par sympathie, par honte ou pour toutes autres causes, car ceci est considéré comme une concession d'un devoir de la religion d'Allah. De plus, cela est une cause du raffermissement des cœurs des mécréants, mais aussi un moyen pour eux de prétendre leur religion supérieure aux autres. C'est à Allah seul qu'on demande de donner la victoire aux musulmans au moyen de leur religion et qu'Il leur octroie le raffermissement dans cette voie et qu'Il leur donne le dessus sur leur adversaire, c'est certes Allah qui est fort et tout-puissant.
La louange est à Allah le Seigneur de l'univers et que le salut d'Allah et la bénédiction soient pour notre Prophète Muhammad, comme pour sa famille et tous ses compagnons…

[1] Sourate 2 La vache verset 222
[2] Rapporté par Mouslim (302), Abou Daoud (258), At-Tirmidhi (2977), An-Nassâ’i (1/152) et Ibn Mâjah (644)
[3] Rapporté par At-Tirmidhi (2641), Al Hâkam (1/218)
[4] Tout ce par le biais duquel le serviteur outrepasse ses limites, qu’il s’agisse d’un être suivi, obéi ou adoré
[5] Sourate 5 La table servie verset 60
[6] Sourate 58 La discussion verset 14
[7] Sourate 3 La famille d’Imrane verset 112
[8] Sourate 5 La table servie versets 73 à 77
[9] Sourate 4 Les femmes verset 171
[10] Rapporté par Al Boukhari (7320) et Mouslim (2669)
[11] Rapporté par Al Boukhari (7319)
[12] Rapporté par Al Boukhari (3640) et Mouslim (1920)
[13] Rapporté par At-Tirmidhi (2167) jugé authentique par Al Albâni
[14] Nous nous conterons de citer une partie des versets mentionnés par l’auteur
[15] Sourate 45 L’agenouillé versets 16 à 19
[16] Sourate 2 La vache verset 120
[17] Sourate 2 La vache, versets 145 à 150
[18] Sourate 3 La famille d’Imrân verset 105
[19] Sourate 4 Les femmes verset 115
[20] Sourate 5 La table servie versets 48 et 49
[21] Sourate 6 les bestiaux, verset 159
[22] Sourate 5 La table servie verset 14
[23] Sourate 5 La table servie verset 64
[24] Sourate La table servie verset 51
[25] Sourate 58 La discussion verset 22
[26] Sourate 5 La table servie versets 55 et 56
[27] Sourate 57 Le fer verset 16
[28] Nous nous conterons de citer une partie des ahadiths mentionnés par l’auteur
[29] Rapporté par Abou Daoud (4031)
[30] Rapporté par Al Boukhari (3462) et Mouslim (2103)
[31] Rapporté par Al Boukhari (5893) et Mouslim (209)
[32] Rapporté par Abou Daoud (602)
[33] Terme qui désigne le repas pris par le jeûneur avant l’aube
[34] Rapporté par Mouslim (1093)
[35] Rapporté par Abou Daoud (2353)
[36] Rapporté par Ahmed dans Al mousnad (1/231)
[37] Sourate 2 La vache verset 222
[38] Rapporté par Mouslim (302)
[39] Rapporté par Mouslim (823)
[40] Formule que dit le musulman à chaque position durant la prière
[41] Rapporté par Mouslim (413) et Abou Daoud (606)
[42] Rapporté par Al Boukhari (5932) et Mouslim (118)
[43] Rapporté par Abou Daoud (635)
[44] Rapporté par Al-Boukhari (5498) et Mouslim (1968)
[45] Rapporté par Mouslim (532)
[46] Rapporté par Abou Daoud (498)
[47] Rapporté par Al Boukhari (5632) et Mouslim (2067)
[48] Rapporté par Mouslim (2077)
[49] Sourate 25 Le discernement verset 72
[50] Tafsîr Ibn Kathîr vol.3 p328
[51] Rapporté par Abdarazzaq dans Al Mousannaf (1608)
[52] Rapporté par Abou Daoud (1134)
[53] Rapporté par Abou Daoud (3313)
[54] Sourate 5 La table servie verset 114
[55] Sourate 5 La table servie versets 51 à 53
[56] Sourate 58 La discussion verset 22
[57] En arabe les termes « ‘Id al khamîss wa al milâd » sont employés par l’auteur
[58] Ni après, comme nous avons vu plus haut.
[59] Sourate 5 La table servie verset 3
[60] Sourate 39 Les groupes verset 7
[61] Sourate 5 LA table servie verset 3
[62] Sourate 3 La famille d’Imrân verset 85










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