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Les trois manières de nommer islamiquement un Calife !

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Les trois manières de nommer islamiquement un Calife ! Empty Les trois manières de nommer islamiquement un Calife !

Message par Invité Mer 31 Déc - 3:25

Imam Al-Hasan Ibn ‘Ali Al-Barbahari : Les trois manières de nommer islamiquement un Calife !
PUBLIÉ LE MAI 10, 2014

abu-bakr-le-premier-calife-de-l-islam-ibn-kathirL’Imam Al-Hasan Ibn ‘Ali Al-Barbahari a dit : « Et celui qui devient Calife par consensus et agrément des gens est considéré le commandeur des croyants [Calife].«

Shaykh Salih Ibn Fawzan explique : Ceci est une explication de la manière dont le commandement est donné en Islam.

Le commandement est conféré de l’une des façons suivantes :

La première façon : ce que l’auteur vient de mentionner. C’est-à-dire celui que les musulmans auront choisi. Cependant, les musulmans qui choisissent le dirigeant sont les Ahl al-Hall wal-‘Aqd (les gens d’expérience et de raison) parmi les savants, dirigeants, hommes d’état et commandants d’armée. Cela ne signifie pas que le choix du dirigeant revient à tout le monde dont les enfants, les femmes, les habitants des villes et de la campagne.

Parce que les gens doivent suivre Ahl al-Hall wal-‘Aqd. Donc, si Ahl al-Hall wal-‘Aqd choisit un dirigeant, il devient obligatoire au (reste du) peuple de lui obéir. Ce fut ce qui arriva concernant le Califat de Abou Bakr As-Siddiq (Radia Llahou Anhou).

Après la mort du Messager d’Allah (Sala Llahou Aleyhi wa Salam), les compagnons furent unanimes dans le serment d’allégeance à As-Siddiq. Le reste de la communauté suivit donc ceux qui choisirent As-Siddiq. Nulle place ne fut laissée à qui que ce soit d’autre pour participer à cette sélection. Parce qu’il s’agit de l’un des devoirs spécifiques à Ahl al-Hall wal-‘Aqd et les musulmans choisirent donc Abou Bakr As-Siddiq (Radia Llahou Anhou), qui était le meilleur d’entre eux. Et ce choix a des preuves dans la Sunnah du Messager d’Allah (Sala Llahou Aleyhi wa Salam) :

1. Abou Bakr était le meilleur compagnons de manière absolue et nul ne conteste cela;

2. Le Messager d’Allah (Sala Llahou Aleyhi wa Salam) donna des indications de son Califat. Parmi celles-ci, durant la maladie qui causa sa mort, le Prophète (Sala Llahou Aleyhi wa Salam) dit avancer Abou Bakr dans la prière afin qu’il dirige les musulmans dans le mihrab (place de l’imam lors de la prière) du Messager d’Allah (Sala Llahou Aleyhi wa Salam), et prenne sa place. Ceci est une indication qu’il sera leur dirigeant dans le Califat, comme il le fut dans la prière. Ils choisirent donc Abou Bakr (Radia Llahou Anhou) en disant : « Le Messager d’Allah (Sala Llahou Aleyhi wa Salam), était satisfait de toi pour notre religion, pourquoi ne serions-nous pas satisfait de toi concernant nos affaires mondaines ? » Ils lui prêtèrent donc allégeance et les compagnons furent unanimes à ce sujet, que ce soit ceux qui participèrent directement à ce choix, ou ceux qui n’y participèrent pas qui les suivirent. Parce que les musulmans sont une seule communauté et une seule main.

La deuxième façon : lorsque Abou Bakr (Radia Llahou Anhou) fut à l’article de la mort, il choisit et désigna ‘Omar Ibn Al-Khattab (Radia Llahou Anhou) comme successeur. Les musulmans écoutèrent donc et obéirent. Il s’agit de la deuxième manière de conférer le pouvoir. Dans ce cas, le dirigeant désigne un successeur pour [régner] après sa mort, comme le fit Abou Bakr (Radia Llahou Anhou) avec ‘Omar Ibn Al-Khattab (Radia Llahou Anhou).

La troisième façon : lorsque l’un des musulmans l’emporte sur les autres et que les autres se soumettent à son commandement, il devient alors leur chef et Imam. Par exemple, ce qui arriva à ‘Abdel Malik Ibn Marwan lors du désaccord qui arriva après la mort de Yazid Ibn Mu’awiya. ‘Abdel malik Ibn Marwan Ibn Al-Hakam s’empara du Califat. Il était bon, ferme et fort. Allah fit que les gens tirèrent bénéfice de son action. L’allégeance lui fut prêtée et les musulmans écoutèrent et obéirent. Et il y eut du bien en cela pour les musulmans.

Voila donc comment le commandement est conféré en Islam : soit par le choix de Ahl al-Hall wal-‘Aqd ou par le dirigeant précédent désignant son successeur ou lorsqu’un musulman l’emporte sur les autres, devenant de fait leur dirigeant; le reste des musulmans doivent se soumettre et lui être assujetti et devient interdit à quiconque de renoncer à son allégeance.

Il ne faut pas comprendre par ceci que la sélection revient à l’ensemble des musulmans. Celle-ci revient au consensus de Ahl al-Hall wal-‘Aqd comme ce qui eut lieu lors du Califat de Abou Bakr et celui de ‘Othman (Radia Llahou Anhoum), car ceux qui le choisirent était l’organe consultatif, ceux qui avaient reçu la bonne annonce du Paradis. Personne n’émit d’objection. Ils furent plutôt unanimes par accorder le commandement à ‘Othman (Radia Llahou Anhou).

Sharh As-Sunnah (L’explication de la Sunnah) de l’imam Al-Hasan Ibn ‘Ali Al-Barbahari, expliqué par Shaykh Salih Ibn Fawzan Al-Fawzan, Éditions Al-Bayyinah, Tome 1, Pages 246 à 248]
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Les trois manières de nommer islamiquement un Calife ! Empty Re: Les trois manières de nommer islamiquement un Calife !

Message par Invité Mer 31 Déc - 3:26

Les façons d’élire le souverain dans l’Islam


L’Islam : la religion universelle



Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !





Avec l’avènement de Mohammed 500px-mohamed peace be upon him-svg, l’humanité est sortie des ténèbres dans lesquelles elle était plongée. L’apôtre d’une religion parfaite, il est l’homme par lequel le Seigneur clôt la prophétie et parachève Son Message aux terriens parmi les humains et les Djinn. Ses enseignements s’étendent à tous les recoins de la terre et jusqu’à la fin des temps. Il incombe aux musulmans de se référer et de mettre en pratique la Loi révélée au Sceau des prophètes. Ils ne doivent pas se tourner vers les différentes législations humaines qui en regard de leur caractère déficient ne sont pas en mesure de répondre à tous les problèmes que rencontrent leurs sociétés et par-là même de rivaliser avec la Révélation immuable d’Allah. Avec leurs perpétuels ajustements, elles trahissent une imperfection manifeste.



La Loi musulmane est juste et elle prône le summum de la justice ; tout ce qu’elle peut interdire est nuisible à l’homme. Elle ne néglige aucune forme de droit et englobe à la fois les droits du Seigneur, de la créature et des hommes en général. Depuis plus de quatorze siècles, elle tient compte des droits de l’homme, au cours de sa vie et après sa mort. Elle prend en considération les droits des parents, des enfants, des époux, des voisins, des amis, des riches, des pauvres, et des musulmans en général. Elle prend en compte également les droits des non musulmans sur ses adeptes en les conviant à l’Islam et à sortir des ténèbres vers la lumière. Il faut notamment avoir un bon comportement envers eux. Elle expose en détail tous les droits de l’héritage et tient compte également des droits de l’animal. À notre époque certes, certains revendiquent avec force les droits de l’homme comme si le sujet était nouveau. Ils se donnent la mission de les défendre mais ils le font selon leurs propres impulsions en fixant et en abrogeant les lois à leur guise. Ils défendent les droits qu’ils ont envi de défendre. Ce comportement est caractéristique à l’attitude du plus fort envers le plus faible, du puissant envers le dominé. Or, ces droits humains qu’ils codifient sont déficients contrairement à la Législation parfaite et permanente qui émane du Seigneur de l’univers.



La concertation (Shûra) est établie par les textes scripturaires de l’Islam qui s’incarnent dans le Coran, la Sunna (Tradition prophétique) et l’usage des compagnons et des anciens en général. Allah révèle à ce sujet : on(et consulte-les sur la chose),[La famille de ‘Imrân ; 159 ] (Ils fondent leur décision sur la concertation).[La concertation ; 38 ] Les légistes divergent sur la question de savoir si la concertation du Messager d’Allah 500px-mohamed peace be upon him-svg avec les Compagnons fut d’ordre impérative ou simplement indicative. Ibn Kathîr ne se prononcent pas sur le sujet dans son Tafsîr (exégèse), mais ibn Hajar estime dans Fath el Bârî qu’il lui fut recommandé de consulter ses Compagnons sur des points où il n’a reçu aucune révélation, mais qu’il n’était pas obligé de se soumettre à leurs avis. Cela concernait le plus souvent le domaine de la guerre.[Voir : Fath el Bârî (13/339).] La concertation se situe avant la prise de décision comme l’indique la suite du premier Verset précédemment cité : (Mais lorsque tu te décides, alors remets-toi-en à Allah). [La famille de ‘Imrân ; 159 ] Le chef d’état concerte uniquement les responsables soit de l’autorité religieuse soit de l’autorité politique sur des points, comme nous le rappelons, où il n’existe aucun texte. Il n’y a donc aucune comparaison à faire avec le système démocratique[5] que malheureusement bon nombre de musulmans importent d’ailleurs. Celui-ci fonctionne sur l’élection par le peuple d’une chambre des députés qui détient la prérogative de légiférer des lois non inspirées de la religion. Par ailleurs, les lois établies par la chambre des députés ont une valeur impérative non indicative.



Il y a deux façons d’élire le souverain dans l’Islam : soit les responsables de l’autorité s’accordent de façon unanime sur le choix du khalife comme ce fut le cas pour Abû Bakr et ‘Ali soit le Khalife en place désigne son successeur comme l’a fait Abû Bakr pour ‘Umar. Quant à ‘Uthmân, il fut élu sur la décision de six têtes pensantes de l’état que ‘Umar avait désigné. Or, si quelqu’un prend le pouvoir par la force, il devient le chef d’état incontestable des musulmans. Une fois le pouvoir en place, il est donc illégitime de se rebeller contre lui. Par contre, dans le système de la démocratie, le pouvoir s’obtient par la constitution d’un parti politique en faveur duquel les citoyens votent. Après le partage du scrutin, le candidat ayant le plus de voix est désigné président. Or, ce procédé est contraire à l’Islam pour plusieurs raisons :



1- Le système du vote aboutit à la division de la société en partis, alors que l’Islam prône l’unité et bannit la divergence.



2- Dans un système soi-disant démocratique, le pouvoir législatif est aux mains d’une partie du peuple alors que dans l’Islam il appartient exclusivement au Tout-Puissant. il est néanmoins possible d’établir certains codes en vue d’organiser la vie en société dans la mesure où ils ne s’opposent ni au Coran ni à la Sunna.



3- L’accès au pouvoir s’obtient grâce à la majorité des votes mais nous avons vu qu’en Islam seuls les personnes compétentes sont à mêmes de faire un choix aussi important qu’est celui de désigner le chef d’état.



4- Dans le système démocratique, chaque candidat met tout-en-œuvre pour accéder au pouvoir alors que l’islam interdit formellement de solliciter toute responsabilité ; en sachant que le choix d’un responsable est fondé sur sa compétence non sur son envie avide de le devenir ni sur la concurrence acharnée des uns et des autres. Les candidats dépensent des sommes énormes pour se faire élire. Comme pour les jeux de hasard, à la fin du vote, il y a des gagnants et des perdants. En outre, les candidats influencent la décision des citoyens à travers des promesses alléchantes.



5- Ce système humain est basé sur la liberté absolue d’expression alors qu’en Islam cette liberté est astreinte aux limites imposées par la dernière des religions.



6- Ce système est basé sur l’égalité absolue entre l’homme et la femme, sans tenir compte des particularités propres à chacun. Bien qu’en Islam, ils soient effectivement égaux dans la plupart des lois, il n’en demeure pas moins des différences cruciales entre les deux sexes dans des domaines tels que l’héritage, l’affranchissement, le témoignage, le prix du sang, la ‘Aqîqa (faussement appelé baptême) ; la prière en assemblée est imposée aux hommes indépendamment des femmes et il est permis aux femmes de porter de la soie ou de l’or contrairement aux hommes, etc.



7- L’émancipation de la femme engendre la corruption de la société. La femme autant que l’homme doit se conformer aux enseignements prescrits par la religion musulmane qui lui garantissent une vie heureuse sur terre et le bonheur éternel.



Alors que certains intellectuels occidentaux hommes et femmes se plaignent de la dégradation des mœurs et de la décadence dans leurs sociétés respectives,[6] certains écrivains musulmans font de la mixité, leur cheval de bataille.



La démocratie octroie notamment à la femme de s’ériger à la tête d’un état, alors que l’islam lui interdit strictement l’accès à la moindre responsabilité étatique. Elle n’a même pas le droit de participer à l’élection d’un homme avant de pouvoir elle-même être éligible ! Voici un certain nombre de preuves démontrant que la femme ne peut prétendre à la moindre fonction de responsabilité de l’état avant de pouvoir aspirer à la plus haute :



1- Allah -gloire et pureté à lui- révèle : (Nous avons avant toi, uniquement envoyé des hommes parmi les gens des cités à qui Nous avons offert la Révélation),[Yûsaf ; 109 ] (Les hommes ont l’autorité sur les femmes, pour la prépondérance qu’Allah confère les uns sur les autres, et pour les dépenses provenant de leur argent),[Les femmes ; 34 ] (mais les hommes ont un degré au-dessus elles).[La vache ; 228 ]

2- Selon Abû Bakra, le Prophète 500px-mohamed peace be upon him-svg a déclaré : « Un peuple ne sera pas heureux s’il est gouverné par une femme. »[10]

3- La Législation musulmane impose à la femme de se voiler devant les hommes et de ne pas se mélanger à la gente masculine.

4- Il est également interdit à la femme de voyager sans tuteur et de rester seule avec un étranger.

5- Le chef de l’état doit en principe présider la prière en assemblée, ce qui est strictement impossible si c’est une femme.

6- Par nature, la femme est émotive et physiquement faible. L’homme plus fort, est capable de mieux endurer la difficulté.

7- Dans l’histoire musulmane, aucune femme n’a jamais tenu les rênes du pouvoir ni même la moindre fonction liée au pouvoir comme celle de juge ou d’émir à la tête d’une localité.[Voir : el Mughnî d’ibn Qudâma qui est mort en 620 de l’Hégire. ]

8- Il n’est pas permis à la femme de prendre la haute fonction du pouvoir à l’unanimité des savants musulmans comme le relate notamment ibn Hazm.[12]



À une époque où les valeurs sont inversées, comment un homme peut-il accepter d’inverser les rôles et de se mettre sous l’autorité d’une femme qui se présente devant lui sous ses plus beaux attraits et avec sa boîte de maquillage sur son bureau !



Malheureusement, bon nombre de musulmans à notre époque se détournent de la lumière et du bonheur que leur offre la dernière des religions. Ils se tournent plutôt vers les ténèbres dans lesquels sont plongées les autres civilisations, dans des domaines aussi vastes que la sociologie, la pédagogie, l’éducation, l’économie, et la politique. C’est pourquoi, ils jouent le rôle du dominé et ils ne se seront jamais heureux ni en paix sans revenir vers la lumière de la Révélation. Ils doivent de surcroît s’éloigner des soi-disant réformes que promettent des doctrines telles que la démocratie ou autre…



Que les Prières et les Salutations d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !


__________



Extrait d'el ‘Adl fî Sharî’a el Islam wa laïsa fî e-Dîmuqrâtiya el Maz’ûma de Sheïkh ‘Abd el Muhsin el ‘Abbâd.

Traduit pour Islam.house par :

Karim ZENTICI
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