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Le tâghût

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Message par Citizenkan Mar 26 Jan - 13:17





Le tâghût

(Partie 1)


[Ne vois-tu pas qu’Allah compare une bonne parole, à un bel arbre aux racines profondes et dont les branches tendent au ciel • Pour donner des fruits en toute saison, avec la permission de Son Seigneur ; C’est ainsi qu’Allah se sert de paraboles pour pousser les hommes à la méditation • La mauvaise parole est, elle, comme un arbre malingre n’arrivant pas à se détacher du sol, la cause à des racines trop instables].[1]


Louange à Allah le Seigneur de l’Univers ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur ses proches et tous ses Compagnons !


Voir : http://www.mizab.org/#!lamour-et-la-haine-en-dieu/ca9i


Allah (I) révèle : [Il n’y a nulle contrainte en religion, le bon et le mauvais chemin se sont distingués ; en reniant le taghût tout en donnant foi à Allah, on s’accroche ainsi à un lien solide et indéfectible ; Allah est certes Entendant et Savant][2] ; [Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent • Je n’attends d’eux ni subsistance ni nourriture][3] ; [Nous avons envoyé à chaque communauté un messager [disant] : adorez Allah et éloignez-vous du tâghût][4] ; [Il ne peut y avoir un groupe de fidèles qui, à la fois, croient en Allah et au Jour dernier, et éprouvent de l’affection pour les adversaires d’Allah et de Son Messager, fussent-ils leurs pères, leurs enfants, leurs frères ou leur famille][5] ; [Dis, si vos pères, vos fils, vos frères, vos femmes, vos proches, les richesses que vous avez amassées, les commerces que vous craignez de perdre, les demeures que vous désirez sont plus chers à vos yeux qu’Allah, Son Messager, et la guerre sur Son sentier, alors soyez dans l’attente] : vous ne perdez rien pour attendre : [qu’Allah établisse Son ordre ; certes, Allah ne guide point les gens pervers][6] ; [Ô croyants ! Ne prenez pas pour alliés Mes ennemis et les vôtres en leur témoignant de l’affection, alors qu’ils renient la vérité qui vous est venue. Ils vous ont fait sortir, vous et le Messager ; pour avoir cru en Allah Votre Seigneur, si vous êtes vraiment sorti pour faire le djihad sur Mon sentier, et à la recherche de Ma Satisfaction. Vous leur témoignez des sentiments en secret, alors que Moi, Je connais parfaitement ce que vous cachez. Celui parmi vous qui le fait se sera écarté du bon chemin][7] ; [Vous avez en les personnes d’Ibrahim et de ceux qui étaient avec lui un bon exemple ; lorsqu’ils dirent à leur peuple : nous vous désavouons vous et les divinités que vous adorez en dehors d’Allah. Nous vous renions et, désormais, la haine et l’animosité se sont installées entre nous, jusqu’à ce que vous croyiez en Allah, le Dieu unique][8] ; [Quand il se rendit compte qu’il était un ennemi d’Allah, il se désolidarisa de lui. Ibrahim était un homme sage et repentant][9] ; [Et lorsqu’Ibrahim avertit son père et son peuple : je désavoue complètement ces dieux qui sont les vôtres • Moi, je m’oriente uniquement vers Celui qui m’a créé, car Lui seul me guide sur le droit chemin][10] ; [Cela, car Allah est la Vérité, alors que tous ceux qu’ils invoquent en dehors de Lui incarnent le faux][11] ; [Ton Seigneur a décrété de n’adorer que Lui][12] ; [Dis-leur : il n’y a qu’un seul Dieu, et je désavoue toutes vos fausses divinités][13] ; [alors sachez que je n’adore point vos fausses divinités, mais j’adore Allah Celui qui a le pouvoir de vous faire mourir][14] ; [Il vous a ordonné de n’adorer que Lui][15] ; [Dis : Vous les gens du Livre, venez et mettons-nous d’accord sur une juste parole qui est commune à tous ; à savoir de n’adorer qu’Allah seul sans rien Lui associer, et de ne pas nous prendre les uns les autres pour des seigneurs à la place d’Allah. Et s’ils s’y refusent, dites-leur : alors, soyez témoins que nous sommes pleinement soumis à Allah][16] ; [Dis : je ne fais qu’invoquer Mon Seigneur sans ne Lui associer personne][17] ; [Dis : j’ai reçu l’ordre de n’adorer qu’Allah seul sans rien Lui associer][18] ; [Adorez Allah, votre seul et unique Dieu][19] ; [À ceux qui s’éloignent de l’adoration du tâghût pour se dévouer à Allah, annonce-leur la bonne nouvelle][20] ; [Sachez, fustigea Ibrahim, que les dieux qui font l’objet de votre adoration • depuis vos lointains ancêtres • sont mes ennemis déclarés, car, moi, je n’en reconnais qu’un, le Maitre de l’Univers].[21]


Les textes prophétiques corroborant ce principe


1- « L’Islam repose sur cinq piliers : attester qu’il n’y a d’autre dieu [digne d’être adoré] en dehors d’Allah et que Mohammed est Son Messager, observer la prière, verser l’aumône, s’acquitter du pèlerinage, et jeûner pendant le mois du ramadhân. »[22]


Une version précise : « L’Islam repose sur l’adoration d’Allah, et le désaveu des fausses divinités… »[23]

Les termes de cette version collent parfaitement à l’attestation dont fait mention le hadîth en question, et qui repose sur l’affirmation portant sur le vrai Dieu et la négation portant sur les fausses divinités.[24]


Selon une troisième version : « L’Islam repose sur cinq piliers : l’unicité d’Allah… »[25] Le tawhîd, qui est explicitement évoqué ici, traduit parfaitement le sens de l’attestation de foi.


2- Le Prophète (r) appelait les polythéistes à la vraie religion en leur prêchant : « Dites : lâ ilâh illâ Allah, et vous connaitrez le bonheur. »[26] Ces détracteurs comprirent parfaitement ses intentions, d’où leur indignation : [Veut-il réduire toutes les divinités à une seule ? C’est vraiment là une chose étonnante].[27]


Le jour où Abû Sufiân engagea son honnêteté devant Héraclius qui l’avait interrogé sur l’homme porteur d’une nouvelle religion, il déclara sans ambages : « Il nous ordonne d’adorer Allah seul en délaissant nos idoles et les coutumes de nos ancêtres. »[28]


Bien avant qu’il n’embrasse l’Islam, il avait très bien saisi les priorités de son concitoyen qui insistaient sur l’attestation du tawhîd.


‘Abd e-Rahmân ibn Hasan souligne à ce sujet : « C’est exactement la façon dont Abû Sufiân, parmi tant d’autres, perçut le message du Messager d’Allah (r) : « Dites : lâ ilâh illâ Allah, et vous connaitrez le bonheur. » »[29]


3- Quand ‘Amr ibn ‘Abasa se renseigna auprès du Chef suprême (r) sur son ordre de mission, il eut en tout et pour tout pour réponse : « Enjoins-leur d’unifier Allah sans rien lui associer dans l’adoration, de briser les idoles, et de conserver les liens de sang. »[30]


Il n’échappe à personne que l’objectif principal de sa prédication fut d’imprégner l’unicité dans le cœur des hommes, et sa réponse, aussi concise soit-elle, reflète au plus près la définition véritable de l’attestation de foi.


En résumé : « L’âme et la sagesse qui se cache derrière cette parole est d’unifier le Seigneur Majestueux que Son Nom soit exalté et béni ; Il est le seul Dieu digne de recevoir l’amour, la vénération, l’encensement, la peur, l’espoir, et tout ce que cela engendre : se tourner entièrement vers Lui pour ses affaires, son dévouement, ses attentes, et ses craintes. Il est le seul digne de l’amour absolu, et tous ceux qui occupent une place dans nos cœurs, c’est uniquement par rapport à Lui, pour renforcer nos sentiments envers Lui. Il est le seul qui cristallise nos espérances et nos appréhensions ; nous nous abandonnons entièrement à Lui ; Il est le seul à animer en nous la flamme de l’espérance, et le Seul qui inspire une peur aussi intense ; nos serments sont uniquement prêtés par Son Nom, et nos vœux sont uniquement formulés en Son Nom ; Il est le seul à recevoir nos repentirs ; le seul à qui nous devons obéissance, et de qui nous aspirons à la récompense ; dans les moments difficiles, Il est notre seul soutien et notre seul secours ; nous ne nous prosternons devant personne d’autre ; et toutes nos immolations sont consacrées en Son Nom.


En un mot, Il est notre seule divinité à qui nous réservons tous les actes d’adoration pour réaliser pleinement l’attestation qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah. »[31]


À suivre…


Traduit par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

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[1] Ibrâhîm ; 24

[2] La vache ; 256 « La négation porte sur toutes les formes d’adoration vouée à une divinité quelconque, et l’affirmation insiste sur le fait que celles-ci doivent toutes être tournées vers Allah (I) Seul, sans Lui vouer aucun associé. » Voir : ma’nâ e-tâghût de Sheïkh Mohammed ibn ‘Abd el Wahhâb.

[3] Les vents qui éparpillent ; 56-57

[4] Les abeilles ; 36

[5] La discussion ; 22

[6] Le repentir ; 24

[7] La femme éprouvée ; 1

[8] La femme éprouvée ; 4 ; Voir : taïsîr el ‘Azîz el Hamîd (2/962).

[9] Le repentir ; 114

[10] Les ornements ; 26-27

[11] Le pèlerinage ; 62

[12] Le voyage nocturne ; 23

[13] Le bétail ; 19

[14] Yûnas ; 104

[15] Yûsaf ; 40

[16] La famille d’Imrân ; 64

[17] Les djinns ; 20

[18] Le tonnerre ; 36

[19] Les murailles ; 59

[20] Les groupes ; 17

[21] Les poètes ; 75-77

[22] Rapporté par el Bukhârî (n° 8), et Muslim (n° 16), selon ibn ‘Omar (t).

[23] Rapporté par Muslim (n° 16), selon ibn ‘Omar (t).

[24] De deux choses l’une, les termes de cette version viennent soit de la bouche du meilleur des hommes (r) soit de celle d’un rapporteur qui cite le hadîth avec ses mots à lui, mais sans n’en déformer le sens. [Voir : el mufhim d’Abû el ‘Abbâs el Qurtubî (1/169).] Dans les deux cas, nous avons la preuve que ces notions étaient répandues à l’époque des anciens, sans qu’elles ne fussent l’objet de la moindre contestation de leur part ; surtout si l’on sait qu’elles furent retranscrites dans un ouvrage de référence, ce qui a valeur de consensus et de preuve irréfutable.

[25] Idem.

[26] Rapporté par Ahmed (n° 16023), selon Rabî’a ibn ‘Ibâd (t) ; Sheïkh el Albânî a considéré sa chaine narrative relativement bonne dans sahîh e-sîra (p. 142).

[27] Sâd ; 5

[28] Rapporté par el Bukhârî (n° 7), selon ibn ‘Abbâs (t).

[29] Fath el Majîd (1/95).

[30] Rapporté par Muslim (n° 832), et Ahmed (n° 1719) à qui revient l’énoncé.

[31] E-dâ wa e-dawâ d’ibn el Qaïyim (p. 301).
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Message par Citizenkan Mer 27 Jan - 16:43



Le tâghût

(Partie 2)


La définition du tâghût


Voir : sharh ma’nâ e-tâghût de Sheïkh el Fawzân


Le tâghût a un sens général. Il correspond à tout ce qui, en dehors d’Allah, reçoit l’adoration avec son consentement, parmi les idoles, les meneurs, et les chefs qui donnent des ordres contraires à ceux d’Allah et de Son Messager.


Le tâghût est un nom générique qui provient de tughyân signifiant : dépasser les limites. Il existe plusieurs sortes de tawâghût, le plus grand d’entre eux consiste à vouer le culte à une idole en toute âme et conscience.


Ibn el Qaïyim explique à ce sujet : il y a de nombreux tâghût, mais leurs chefs de file sont au nombre de cinq :

Iblîs – qu’Allah le maudisse –.
Celui qui accepte de recevoir l’adoration.
Celui qui appelle à se faire adorer.
Celui qui prétend connaitre les mystères de l’inconnu.
Celui qui applique une loi autre que celle d’Allah.


Voici donc les principaux tâghût.


Satan, qui est le premier tâghût : [N’ai-Je pas pris votre engagement, ô fils d’Adam, de ne pas adorer Satan, qui vous est un ennemi déclaré].[1] Obéir à Satan, c’est lui vouer l’adoration. C’est de cette façon qu’on lui rend le culte, en sachant que cela se traduit à des degrés différents. Certaines obéissances atteignent en effet le degré de mécréance et d’association. D’autres sont moins graves. Tous les péchés en général sont des formes d’obéissance à Satan, le plus grave d’entre eux étant l’association. Les démons humains parmi les mauvais savants assistent le Diable dans sa mission : [des démons parmi les djinns et les hommes qui s’inspirent les uns les autres des paroles enjolivées destinées à tromper].[2]


2- Celui qui accepte de recevoir l’adoration : [Ne vois-tu pas ceux qui prétendent croire à la Loi qui te fut révélée et qui fut révélée avant toi, ils veulent soulever leurs litiges au tâghût, alors qu’il leur est demandé de le renier. Satan veut uniquement les faire sombrer dans un lointain égarement].[3] Il s’agirait ici de Satan, ou, selon une autre tendance, de Ka’b ibn el Ashraf el Yahûdî. Une troisième opinion parle des sorciers, car chaque tribu arabe avait sous la main un devin chez qui elle ramenait ses litiges.


Quant à celui qui reçoit l’adoration sans son consentement, il n’est pas concerné par cette appellation. Ex. : les anges, qui sont un objet de culte, n’ont jamais ordonné ni consenti qu’on les adore. C’est le cas également du Messager d’Allah ‘Îsâ ibn Mariam (r) qui devint un objet d’adoration. Pourtant, il l’interdisait au cours de sa vie et se désolidarisait de quiconque était tenté de le faire. Il n’est donc pas concerné par le statut de tâghût.


Le tâghût qui insuffla aux hommes d’adorer Jésus s’incarne plutôt en la personne de Satan. Nous pouvons dire la même chose des walis et des gens pieux qui ont fait de bonnes œuvres jusqu’à leur mort. Ces derniers sont devenus des idoles après leur décès. Ils ne sont donc pas désignés comme des tâghût.


Le tâghût est plutôt celui qui a donné aux hommes l’idée de le faire : [Qu’en serait-il alors si le malheur les frappait en récoltant les fruits de ce que leurs mains avaient avancé, et qu’ils te venaient ensuite en jurant par Allah qu’ils ne voulaient faire que le bien et concilier entre eux • Allah connait les cœurs de ces gens-là ; détourne-toi d’eux et prêche-leur la bonne parole, en utilisant un discours éloquent en vue de les sensibiliser • Si Nous avons envoyé des messagers avant toi, c’est uniquement pour qu’on leur obéisse par la Volonté d’Allah. Si, alors qu’ils furent injustes envers eux-mêmes, ils étaient venus te voir, avaient demandé le pardon d’Allah, et avaient obtenu celui du Messager, ils auraient trouvé un Dieu Absoluteur et Tout-Miséricordieux].[4]


3- Celui qui appelle à se faire adorer : [Si l’un d’entre eux veut s’arroger le titre de Dieu, Nous le vouerons à la Géhenne ; c’est de cette façon que Nous rétribuons les injustes].[5] Certains tâghût en effet revendiquent la divinité. Ils prétendent avoir le pouvoir de faire le bien et le mal, et d’assouvir les besoins de leurs disciples. C’est le même discours que les tâghût soufis mettent en avant aujourd’hui. Les Sheïkh soufis s’autoproclament le pouvoir d’assouvir le besoin de leurs adeptes, sous prétexte d’être directement en contact avec Allah. Ils auraient ainsi le privilège de s’inspirer directement de Lui. Certains d’entre eux vont jusqu’à faire la recommandation pré-posthume : « Un vulgaire tas de terre ne doit pas vous priver de m’invoquer et de me faire part de vos détresses après ma mort. Venez à ma tombe et demandez-moi ce que vous voulez, moi, je viendrais à votre secours, moi et moi… » Ce genre de revendication fait de son auteur un tâghût.


4- Celui qui prétend connaitre les mystères de l’inconnu. Autrement dit, le sorcier. Ce dernier est un tâghût. Comme le disaient les anciens, les sorciers reçoivent la révélation des djinns. Chaque territoire arabe avait son propre devin. Pourquoi ces derniers sont-ils des tâghût ? Parce qu’ils prétendent détenir les clefs du monde invisible, qui pourtant reviennent exclusivement à Allah (I) : [Connaisseur de l’inconnu qu’Il ne montre à personne • Sauf à celui qui a reçu Son consentement parmi les messagers, devant et derrière lesquels Il place des gardiens vigilants].[6] Donner crédit à leurs paroles, c’est sombrer dans la mécréance, comme le Prophète (r) le mentionne : « Celui qui visite un sorcier, et qui donne foi à ses paroles aura mécru à la Révélation descendue sur Mohammed. » Dans le cas où il ne donne pas crédit à ses paroles, ses prières ne lui seront pas acceptées pendant quarante jours. Le simple fait de se rendre chez eux est déjà un grand péché. Le fautif verra ses prières refuser pendant quarante jours. C’est la punition encourue juste pour s’être rendue chez eux.


Le Seigneur peut dévoiler certains mystères de l’inconnu à l’un de Ses messagers pour donner plus de crédit à sa prédication. Ce genre de miracle est la preuve de la véracité de son message. Il en va donc de l’intérêt des hommes. Sinon, en règle générale, personne en dehors d’Allah ne connait l’invisible : [Dis : personne dans les cieux et le terre ne connait l’inconnu en dehors d’Allah].[7]


Un Messager ne peut percer tout seul les mystères de l’inconnu ; c’est Allah qui les met à sa connaissance. Personne d’autre que Lui ne peut les connaitre. Quant aux sorciers et aux démons, ce sont des menteurs, bien qu’ils aient accès en partie à certains mystères en subtilisant certaines informations du ciel : [Il détient les clefs de l’inconnu que personne en dehors de Lui ne peut percer. Il connait tout ce qui se passe sur terre et sur mer. Il n’y a pas une feuille qui tombe d’un arbre sans qu’Il n’en ait connaissance ; il n’y a pas une graine qui se trouve dans les ténèbres de la terre ni une plante fraiche ou sèche sans que cela ne soit retranscrit clairement dans un livre][8] ; [Allah détient les secrets de l’avènement de l’Heure ; Il fait tomber la pluie et connait ce qui se trouve dans les matrices. Personne ne sait ce qu’il va acquérir demain et personne ne sait où il va mourir].[9]


5- Celui qui applique une loi autre que celle d’Allah. Dans ce registre, nous avons les gouverneurs qui innovent des législations et qui bannissent la sharî’a musulmane, pour les substituer à sa place. Ces derniers sont des tâghût. Celui qui gouverne par une autre loi que celle d’Allah est un tâghût, exactement comme le mentionne le Coran : [Ils veulent soulever leurs litiges au tâghût, alors qu’il leur est demandé de le renier].[10] Celui qui n’applique pas les lois d’Allah en toute âme et conscience est un tâghût, contrairement à celui qui fait une erreur à la suite d’un effort d’interprétation, mais qui recherche la vérité. Ce dernier, bien qu’il se soit trompé, n’est pas concerné par ce statut. Ex. : Les légistes, qui font des erreurs d’interprétation dans le domaine du figh, ne sont pas des tâghût, étant donné qu’ils ne le font pas sciemment. Leurs conclusions, bien qu’elles ne les aient pas menés à la vérité, sont le fruit de leurs recherches. En cela, ils sont excusables.


Le Prophète (r) affirme à ce sujet : « Si un hâkim (juge, gouverneur, savant, etc.) donne une bonne sentence à la suite d’un effort d’interprétation, il a deux récompenses, mais s’il se trompe, à la suite de cet effort, alors il n’en aura qu’une. »


L’essentiel, c’est qu’il ne cherche pas sciemment à s’opposer à la religion. Son erreur est simplement le fruit de son effort d’interprétation. Notre devoir est de ne pas le suivre dans son erreur, et de ne pas adopter un ijtihâd qui contredit les textes. Au même moment, cette erreur est excusable et ne rend pas tâghût pour autant.


La personne qui l’a commise en est même récompensée, à condition qu’elle compte parmi les savants. Quant à celui qui n’a pas les outils pour se prononcer sur tel sujet, dans tous les cas, il est en erreur. Il n’a pas le droit de s’initier dans un domaine qu’il ne maitrise pas. Le hadîth parle des savants mujtahid qui ont les compétences pour faire un ijtihâd. C’est le cas des imams des quatre écoles et des savants de leur hiérarchie qui ont le profil en question. Ceux-ci ne sont pas parfaits.


Ainsi, pour être un tâghût, il faut sciemment chercher à s’opposer à la loi d’Allah, en adoptant les législations humaines et des tribunaux civils à la place de celle-ci. Il n’y a nul doute à cela. Mieux, ce n’est pas être un simple tâghût, mais c’est compter parmi les cinq plus grandes têtes d’entre eux.[11]


Étant donné qu’Allah (Y) a imposé de renier le tâghût, il est inadmissible de rester ignorant dans ce domaine. Il incombe de savoir qu’est-ce qu’un tâghût et quelles sont ces formes, pour ainsi s’en prémunir. Il ne suffit pas de lire le Coran, de lire les Versets qui parlent des obligations/interdictions, unicité/association, sans distinguer entre eux. Un musulman digne de ce nom ne peut avoir une telle attitude. Il faut se pencher sur ce sujet et en avoir une bonne représentation afin de se préserver et d’être sur ses gardes. Il est important de connaitre la vérité dans le but de la mettre en pratique et ensuite, de la prêcher et de la montrer aux autres. La chose est donc d’une extrême importance.


Il incombe de renier toutes ces formes de tâghût ; ne pas les renier, ou ne serait-ce que certains d’entre eux, ou encore de donner crédit à certains d’entre eux, comme la sorcellerie et les lois non-musulmanes, sous prétexte que les temps auraient changées ; il ne serait pas concevable d’appliquer la sharî’a aujourd’hui, car il incombe de s’aligner avec les États modernes, avec le monde en marche. En pensant de cette façon, on ne renie pas le tâghût, quand bien même on dirait lâ ilâh illâ Allah, quand bien même on se plierait aux commandements de l’Islam (prière, aumône, pèlerinage). Dire que la Loi d’Allah n’est pas valable à notre époque, et qu’elle ne répond pas aux exigences de la civilisation moderne et de la politique internationale. Nous devons prendre le train en marche. La religion est bonne pour la mosquée, mais au niveau d’un État ou des tribunaux, il faut se mettre dans les rangs, et ne pas se marginaliser. L’auteur d’un tel discours a beau observer la prière, faire le pèlerinage et verser l’aumône, il a beau dire lâ ilâh illâ Allah autant de fois qu’il respire, il est un mécréant. Il ne renie pas le tâghût, alors qu’Allah a fait passer ce principe avant la foi en Allah, dans le sens où la foi n’est pas acceptée avant de s’y conformer.


Allah (I) révèle : [Ceux qui n’appliquent pas les Lois révélées par Allah, ce sont eux les mécréants].[12] Le Verset condamne à la mécréance l’auteur d’une telle initiative. Cela concerne celui qui n’applique pas sciemment les Lois d’Allah, et qui instaure des tribunaux civils pour régler les litiges entre les citoyens. Le but, étant de supprimer la sharî’a et de la confiné aux affaires d’État civil. Quant aux litiges qui opposent les citoyens, ils sont soulevés à des tribunaux civils. L’auteur d’une telle initiative est un kâfir.


Nous pouvons relever deux exceptions dans ce domaine :

Premièrement : celui qui n’applique pas les Lois d’Allah en raison d’une erreur d’interprétation, après avoir fourni un effort pour parvenir à la vérité. Dans la mesure où il est apte à fournir des efforts d’interprétation, il est récompensé pour son effort, et pardonné pour son erreur.

Deuxièmement : celui qui n’applique pas les Lois d’Allah, et qui a conscience de désobéir à Allah. Cependant, il est motivé soit par les passions soit par certaines ambitions financières soit par des gratifications illicites. Au même moment, il reste convaincu qu’il incombe de suivre les Lois d’Allah et qu’il est dans l’erreur. Le cas échéant, c’est un simple pécheur auteur d’un grand péché.


À suivre…


Traduit par : Karim Zentici

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[1] Yâ-Sîn ; 60

[2] Le bétail ; 112

[3] Les femmes ; 60

[4] Les femmes ; 62-64

[5] Les prophètes ; 29

[6] Les djinns ; 26-27

[7] Les fourmis ; 65

[8] Le bétail ; 59

[9] Luqmân ; 34

[10] Les femmes ; 60

[11] Ailleurs, Sheïkh el Fawzân explique : Entrer dans l’Islam en entier réclame d’appliquer sa législation, qui en fait partie intégrante. On ne peut se revendiquer musulman tout en mettant de côté la législation musulmane au profit des législations profanes (qawânîn). Le Très-Haut révèle en effet : [Ne vois-tu pas ceux qui prétendent] : prétendre (za’ama), constitue le pire des mensonges. Ainsi, leur prétention est complètement fausse.

[qui prétendent croire à la Loi qui te fut révélée et qui fut révélée avant toi, ils veulent soulever leurs litiges au tâghût, alors qu’il leur est demandé de le renier. Satan veut uniquement les faire sombrer dans un lointain égarement] [Les femmes ; 60]. Il incombe d’appliquer les Lois d’Allah. Quant à celui qui les écarte entièrement pour mettre en lieu et en place des qawânîn, il n’est pas musulman, même s’il prétend le contraire. C’est le Coran qui le dit : [Ne vois-tu pas ceux qui prétendent croire à la Loi qui te fut révélée et qui fut révélée avant toi, ils veulent soulever leurs litiges au tâghût] : « ils veulent » exprime uniquement l’intention que cache le cœur, que dire alors pour celui qui met ses intentions en exécution ? Il va sans dire que c’est pire ! Si le premier n’est pas croyant, alors que dire du deuxième ? » Voir : sharh fadhl el islâm.

[12] Le repas céleste ; 44 voir : http://www.mizab.org/#!ibn-tamiya-et-le-hukm-bi-ghar-m-anzal/c1n2r

http://www.mizab.org/#!ibn-le-qayim-et-le-hukm-bi-ghar-m-anz/cjux

http://www.mizab.org/#!aimmat-e-dawa-et-le-hukm-bi-ghar-m-an/c19sr

http://www.mizab.org/#!dibn-abbs--ibn-bz-/cz2m

http://www.mizab.org/#!le-tashr/cxjj
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Message par Citizenkan Jeu 28 Jan - 17:09





Le tâghût

(Partie 3)


Ailleurs, Sheïkh el Fawzân établit : « Gouverner par une autre législation que celle d’Allah est un acte d’apostasie dans la mesure où l’on pense que c’est autorisé, ou qu’il est autorisé de choisir entre la législation divine et les législations humaines (tant que les litiges des citoyens sont réglés selon certains ; ce but est indifféremment atteint avec n’importe quelle législation ; on peut adopter celle d’Allah ou celle des hommes, cela revient au même).

Nous disons : gloire à Allah ! Peut-on mettre sur un même pied d’égalité la législation divine et celle des taghût ? Appliquer les lois d’Allah (U) sur terre est un acte d’adoration. Il ne s’agit pas simplement de régler les différends, mais, avant tout, d’adorer le Très-Haut à travers l’application de Ses Lois. Ainsi, se soumettre à un autre législateur, c’est une forme de shirk au niveau de l’obéissance et celui de la législation. Que disent les Versets ? [ou bien ont-ils des associés qui leur légifèrent dans la religion des lois pour lesquels Allah n’a conféré aucune autorité],[1] [Si vous leur obéissez, vous deviendrez des païens],[2] [Ils ont pris leurs prêtres et leurs moines pour des maitres en dehors d’Allah, ainsi que le Messie fils de Mariam] jusqu’à : [Gloire à Lui, qui est au-dessus de ce qu’ils Lui associent].[3] Ceux-ci disent que c’est du shirk. Cela concerne celui qui met sur le même pied d’égalité la Loi d’Allah et celle des taghût.


En sachant, qu’un taghût correspond à toute loi qui n’est pas d’inspiration divine. Cela concerne aussi bien les coutumes bédouines que les législations non-musulmanes (française, anglaise, etc.). Le terme taghût englobe toutes ces lois à la fois. Dans ce registre, nous avons les décisions des sorciers. Prétendre qu’elles sont égales à celle d’Allah, relève de la mécréance. Pire, c’est de prétendre que les lois révélées par Allah sont moins bien que celles forgées par les hommes, sous prétexte que la religion musulmane ne convient pas à notre époque et qu’elle est dépassée ; la conjoncture moderne réclamant de se tourner vers les législations humaines et de suivre son époque. Nos tribunaux doivent se conformer à la tendance actuelle pensent-ils, mieux adaptée à nos besoins nouveaux que la Législation divine. Cette forme de mécréance est pire que de simplement mettre sur le même pied d’égalité la Loi d’Allah et celle des hommes.

En revanche, celui qui n’applique pas les Lois d’Allah, soit parce qu’il ne les connait pas, soit parce qu’il se soumet à ses passions, bien qu’au même moment il reconnaisse que la Loi d’Allah incarne la vérité et que son application nous est imposée, il commet un grand péché. C’est de la mécréance sans n’être de la mécréance (kufr dûn kufr). »[4]


Conclusion de cette partie


Allah (I) révèle : [Ô croyants ! Ne prenez pas pour alliés Mes ennemis et les vôtres].[5] Il incombe donc de réunir trois choses :

Premièrement : connaitre la définition du tâghût, car, sinon, on ne peut s’en éloigner. On ne peut en tout état de cause s’écarter d’une chose sans n’avoir une idée dessus.

Deuxièmement : en s’instruisant dessus, il devient plus facile de l’éviter.

Troisièmement : s’éloigner du tâghût réclame de le détester, de le prendre en ennemi, et de prendre en ennemi ses adeptes. C’est la haine en Dieu (U).


La condition pour devenir un tâghût, c’est d’être consentant. Sinon, on n’est pas concerné par ce statut. Par conséquent, il n’englobe pas les anges, les prophètes et les gens pieux. Les élus d’Allah ne sont pas des tâghût, étant donné qu’ils n’acceptent pas de se faire adorer. Ils interdisent plutôt formellement de le faire. Ils deviennent des objets de divinité, seulement après leur mort, après avoir quitté les hommes.


La définition de lâ ilâh illâ Allah


Voir pour cette partie : shahâda an lâ ilâh illâ Allah de Sheïkh Sâlih Sindî.


La formule d’unicité est constituée de deux segments de phrase, plus connus dans les milieux savants sous le nom de deux piliers : 1°) une négation (lâ ilâh) ; 2°) une affirmation (illâ Allah). La négation porte sur les fausses divinités auxquelles on refuse de décerner l’adoration, et l’affirmation porte sur l’obligation de la vouer exclusivement à son détenteur attitré, le Maitre de l’univers.[6]


Par ce procédé rhétorique, on obtient un effet de restriction optimale,[7] pour mettre en valeur un élément déterminé tout en éliminant littéralement les autres éléments de même nature.[8]


El Manâwî nous enseigne : « La particule de restriction sert à limiter l’adjectif qualificatif au nom qu’il accompagne, de sorte qu’il ne le partage avec personne ni rien d’autre. Autrement dit, la divinité est restreinte à un seul Dieu, en opposition à ceux qui prétendent le contraire. »[9]


La négation (renier le tâghût) et l’affirmation (donner foi à Allah) que renferme l’attestation de foi traduisent la véritable mission du musulman reflétée dans le Verset : [En reniant le tâghût tout en donnant foi à Allah, on s’accroche ainsi à un lien solide et indéfectible].[10]


Le premier segment de phrase rompt tout lien avec les fausses divinités, et le second marque l’attachement indélébile au Seigneur Tout-Puissant.


El Kafawî dit : « Lâ ilâh illâ Allah incarne la parole de l’unicité, la sincérité exclusive, le salut, la piété, la parole triomphante, bonne, et ferme. Son premier segment insiste sur la négation et le second marque une affirmation. Le premier débarrasse le cœur des parasites, et le second s’y imprègne pour s’emparer de tous ses espaces. Celui-ci est purgé pour mieux accueillir sa nouvelle matière qui va s’implanter et prendre les commandes ; les anciennes croyances sont destituées pour laisser place à la lumière de la foi. »[11]


Sheïkh ‘Abd e-Rahmân ibn Hasan signe : « Lâ ilâh illâ Allah repose sur une négation qui va débarrasser le cœur des éléments nuisibles et haïssables ; et une affirmation qui va le remplir d’une seule matière à laquelle on adhère pleinement. Toutes les explications données, notamment celle-ci, pour définir l’attestation de foi, tournent autour d’une seule notion : renoncer de façon définitive aux fausses divinités pour adhérer de façon exclusive au seul et unique Dieu digne d’être adoré. »[12]


Au vu de l’importance du sujet, nous proposons ici plusieurs citations des grandes références de la religion définissant cette fameuse attestation.


• Tabarî : « [en dehors de qui, il n’y a point d’autre dieu digne d’être adoré][13] : et soyez convaincus qu’aucune divinité ne mérite de recevoir l’adoration de la part des créatures, en dehors d’Allah qui détient la création et la Loi ; alors, renoncez aux idoles et aux faux dieux pour vous concentrer sur Son adoration unique. »[14]


« [Sache qu’il n’y a d’autre dieu digne d’être adoré en dehors d’Allah][15] : sache Mohammed qu’aucun dieu n’est en droit de recevoir ton adoration ni celle de toutes les créatures, en dehors d’Allah, le Roi et le Créateur de toute chose. »[16]


• Ibn Hubaïra : « Quand tu prononces : lâ ilâh illâ Allah, tu informes que rien ni personne en dehors du Très-Haut ne peut prétendre à la divinité ; alors, agis en conséquence en Lui vouant le culte exclusif.

« En un mot, tu dois savoir que cette attestation réclame deux choses : renier le tâghût et donner foi au Seigneur. Quand tu renonces aux fausses divinités pour t’engager envers Lui, tu te soumets à la lettre, comme tant d’autres croyants, aux enseignements du Verset en question. »[17]


• El Baghawî : « C.-à-d. que l’adoration et la prosternation reviennent à Lui seul et à personne d’autre. »[18]


• Ibn Hayyân : « Lâ ilâh illâ Allah est la confirmation de l’unicité d’Allah qui consiste à renier les fausses divinités. Par ce témoignage, on renonce une à une aux idoles pour restreindre l’adoration au seul et unique Dieu Vivant. »[19]


• Ibn Taïmiya : « L’attestation de foi réclame d’informer explicitement qu’aucune créature ni aucune fausse divinité ne mérite l’adoration, contrairement à Allah qui, Lui seul, en est digne. »[20]


• Ibn el Qaïyim : « Cette attestation extraordinaire a pour fonction, avec une éloquence inégalable, de renier les fausses divinités pour orienter l’adoration exclusive à Allah ; si on avait dit : Allah est la divinité, l’impact aurait été bien moindre, comme cela ne peut échapper à personne. »[21]


• El Baïdhâwî : « C.-à-d. que personne en dehors de Lui ne mérite l’adoration. »[22]


• Ibn Kathîr : « Rien ni personne ne possède ce droit envers les créatures, à part Allah le seul digne d’adoration. » [23]


• Shirbînî la définit en ces termes : « Il n’y a d’autre divinité dans l’existence digne d’être adorée en dehors d’Allah. »[24]


• El Biqâ’î y va de son explication : « Cette déclaration du monothéisme se décompose en deux étapes : renier les fausses divinités et vouer l’adoration exclusive à Dieu. Il est totalement impensable, d’une manière ou d’une autre, de légitimer le culte à un autre que Lui. »[25]


• Suyûtî : « Il n’y a d’autre divinité dans l’existence digne d’être adorée en dehors de Lui. »[26]


• El Manâwî : « Lâ ilâh : Il n’y a d’autre divinité digne d’être adoré ; illâ Allah : en dehors d’Allah. Ce témoignage met en juxtaposition une négation et une affirmation dans le but d’exalter le vrai Dieu de tout ce qui ne sied pas à Sa Majesté ni à Son Unicité. »[27]


• Shawkânî : « Il n’y a d’autre divinité digne d’être adorée en dehors de Lui. »[28]


• ‘Abd e-Rahmân ibn Hasan : « Lâ ilâh illâ Allah signifie : se désavouer des fausses divinités pour orienter exclusivement toutes les formes d’adoration à Allah (I). »[29]


• ‘Abd Allah Abâ Btîn : « L’attestation de foi consiste à exprimer le sentiment de rejet à l’encontre des fausses divinités, pour affirmer son adhésion au culte exclusif de la vraie divinité, Allah. »[30]


• Mohammed Rashîd Ridhâ : « Votre Seigneur légitime et digne de recevoir l’adoration est seul et unique ; nul autre que Lui n’en est digne, alors ne lui vouer aucun associé dans ce domaine. »[31]



Traduit par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

http://www.mizab.org/



[1] La concertation ; 21

[2] Le bétail ; 121

[3] Le repentir ; 31

[4] Voir : sharh nawâqidh el islâm de Sheïkh el Fawzân.

[5] L’épreuve ; 1

[6] Idem.

[7] Voir : ma’nâ lâ ilâh illâ Allah (p. 83).

[8] El kulliyât (p. 972).

[9] Faïdh el Qadîr (1/395).

[10] La vache ; 256

[11] El kulliyât (p. 972).

[12] Hâshiya thalâtha el usûl (p. 54).

[13] Hûd ; 14

[14] Tafsîr e-Tabarî (12/10).

[15] Mohammed ; 19

[16] Idem. Un autre passage de son tafsîr est aussi éloquent (2/60).

[17] Sulaïmân ibn ‘Abd Allah reprend cette citation dans taïsîr el ‘Azîz el Hamîd (1/210).

[18] Tafsîr el Baghawî (6/157).

[19] El bahr el muhît (1/462).

[20] Majmû’ el fatâwâ (14/171).

[21] Badâi’ el fawâid (3/926).

[22] Tafsîr el Baïdhâwî (1/257).

[23] Tafsîr ibn Kathîr (5/314).

[24] Mughnî el muhtâj (1/6).

[25] Nazhm e-durar (2/280-281) ; Sulaïmân ibn ‘Abd Allah lui emprunte une autre citation dans taïsîr el ‘Azîz el Hamîd (1/212).

[26] Tafsîr e-Jalâlaïn (p. 56, 67).

[27] Tafsîr el Manâwî (6/157).

[28] fath el Qadîr (1/271).


[29] E-durar e-saniya (2/232) ; voir : fath el Majîd (1/249).

[30] Idem. (2/305).

[31] Tafsîr el manâr (2/55).
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Message par InconitosLevel Jeu 28 Jan - 19:29

Salam Alaykoum, toujours aussi present sur la toile et toujours un plaisir de vous lire, jezakooumoullahou khairan
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Message par Citizenkan Ven 29 Jan - 14:47

InconitosLevel a écrit:Salam Alaykoum, toujours aussi present sur la toile et toujours un plaisir de vous lire, jezakooumoullahou khairan

Wa 'aleikom salem wa rahmat Allah !

Amin ! Le plaisir est partagé...
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Message par Citizenkan Lun 1 Fév - 21:08

Le champ sémantique du terme tâghût : http://www.mizab.org/#!le-champ-semantique/chur
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