TERRE ISLAM
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Egypte : 3e anniversaire de la révolte sur fond d'attentats

Aller en bas

Egypte : 3e anniversaire de la révolte sur fond d'attentats Empty Egypte : 3e anniversaire de la révolte sur fond d'attentats

Message par Admin Sam 25 Jan - 12:41

Voilà trois ans, Hosni Moubarak était chassé du pouvoir en Egypte par une révolte populaire. Un anniversaire qui sera marqué ce samedi par des rassemblements rivaux, au lendemain d'attentats meurtriers au Caire


Des appels à manifester ont été lancés à travers le pays pour commémorer la révolte de 2011, à la fois par le pouvoir dirigé de facto par l'armée, et par les partisans du président islamiste déchu Mohamed Morsi, laissant redouter des violences.

Dans la capitale, la tension était palpable samedi, policiers et soldats bloquant les principales places, dont l'emblématique place Tahrir, épicentre de la révolte lancée le 25 janvier 2011 dans le tumulte du Printempsarabe. A l'aube, un petit engin incendiaire a provoqué de légers dégâts matériels sur le mur d'un centre d'entraînement de la police au Caire, au lendemain des quatre attentats à la bombe, qui ont fait vendredi six morts au Caire. Un groupe disant s'inspirer d'Al-Qaïda, Ansar Beit al-Maqdess, a revendiqué les attentats, comme il l'avait déjà fait ces derniers mois pour d'autres attaques. 

Depuis la destitution de Mohamed Morsi en juillet dernier, les attentats visant les forces de l'ordre se sont multipliés, la plupart revendiqués par des mouvements jihadistes affirmant agir en représailles au «massacre» des pro-Morsi, mais sans lien connu avec les Frères musulmans. Ce qui n'empêche pas les autorités d'accuser la confrérie, relayées par des médias poussant quasi-unanimement le général Sissi à prendre officiellement les rênes du pays. 

Avec l'armée, le retour de l'autoritarisme de l'ancien régime

Le retour de l'armée aux commandes a signé pour les militants historiques de la révolte du 25-Janvier le retour de l'autoritarisme de l'ancien régime. Amnesty International a dénoncé des «atteintes sans précédent» aux droits de l'Homme par les autorités et une «trahison de toutes les aspirations» de la révolte de 2011, notamment après l'arrestation récente de manifestants libéraux et laïcs, dont des figures de proue de la «révolution». Mais pour une importante partie de la population du pays, désormais déserté par les touristes et dont l'économie est à genoux, les autorités intérimaires et la «transition démocratique» qu'elles promettent sont un gage de stabilité après trois années de «chaos».

Le ministre de l'Intérieur a d'ailleurs appelé les Egyptiens à descendre massivement dans la rue samedi pour soutenir le gouvernement et prévenu que les forces de l'ordre riposteraient avec «fermeté» à toute tentative «des Frères musulmans de saboter les cérémonies». Des responsables du gouvernement, et même de l'armée, annoncent à demi-mot depuis plusieurs jours que ces manifestations pro-régime serviront aussi à légitimer encore un peu plus la très probable candidature du général Sissi à l'élection présidentielle promise pour 2014.

De leur côté, les islamistes pro-Morsi appellent à manifester durant 18 jours, soit la durée de la révolte de 2011, alors que leur traditionnelle journée de mobilisation vendredi s'est soldée par quatorze morts lors de heurts avec des anti-Morsi et les forces de l'ordre.

De la chute du raïs à la destitution de Morsi
Au terme de 18 jours de manifestations émaillées de violences ayant coûté la vie à quelque 850 personnes, le plus peuplé des pays arabes mettait fin le 11 février 2011 à trente ans de pouvoir absolu de Hosni Moubarak, aujourd'hui jugé pour la mort de ces mêmes manifestants. Aussitôt après le départ du raïs vieillissant et à la santé chancelante, l'armée prenait les rênes du pouvoir, avant de les remettre --16 mois plus tard-- à l'islamiste Mohamed Morsi, seul président jamais élu démocratiquement du pays. Mais en juin dernier, un an jour pour jour après sa prestation de serment, des millions d'Egyptiens descendaient dans les rues pour exiger son départ. Trois jours plus tard, le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l'armée, ministre de la Défense et désormais aussi vice-Premier ministre d'autorités intérimaires qu'il a lui-même installées, annonçait la destitution du chef d'Etat islamiste, détenu depuis sept mois et poursuivi dans quatre affaires pour le moment. 
Admin
Admin
Très bon poster
Très bon poster

Points cumulés : 8289
Merci : 9
Féminin

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum