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La piété filiale

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Message par Citizenkan Mer 2 Mar - 14:37

La piété filiale

El ‘Awwâm ibn Hawshab raconte : « Je me rendis un jour chez un clan près duquel se trouvait un cimetière. Après la prière du ‘asr, une tombe s’ouvrit pour laisser sortir un être qui avait le corps d’un homme et la tête d’un âne. Ce dernier brailla à trois reprises avant de retourner dans sa tombe qui se referma sur lui. Il y avait là, une veille dame qui filait du poil ou de la laine. Une autre femme m’interpella : « Tu vois cette femme !

  • Qu’a-t-elle, demandai-je ?
  • C’est la mère de celui que tu viens de voir.
  • Que lui est-il arrivé ?
  • Il buvait du vin. Quand il revenait chez lui, sa mère lui disait : « mon fils ! Crains Allah ! Tu ne cesseras jamais de boire du vin ! » Il lui répondait : « Tais-toi ! Tu brailles comme un âne ». Un jour, il rendit l’âme après la prière du ‘asr, et depuis sa tombe s’ouvre tous les jours à cette heure-ci. Il en sort, braille à trois reprises avant qu’elle ne se referme sur lui. » » Voir : Sahîh e-targhîb wa e-tarhîb de Sheïkh el Albânî (2/665).


Voir : El adab el mufrad de l’Imam el Bukhârî.

Allah (I) révèle : (Nous avons recommandé à l’homme d’être bienveillant à l’égard de ses parents ; sa mère a enduré de rudes peines pour le mettre au monde, et elle lui donna le sein deux ans durant avant de le sevrer. Sois reconnaissant envers Moi et envers tes parents, et c’est vers Moi que se fera votre retour • Et s’ils t’incitent ardemment à M’attribuer un associer, sans aucune connaissance, alors ne leur obéis pas, mais, garde avec eux, en ce bas monde, les meilleures relations)[1] ; (Ton Seigneur a décrété de n’adorer que Lui et d’être bienfaisants envers tes parents. Si l’un d’entre ou tous les deux atteignent un âge avancé, alors ne leur dis pas : « fi ! » et n’élève pas la voix sur eux • Baisse-leur plutôt l’aile de la miséricorde et implore : « Seigneur ! Fais-leur Miséricorde comme ils m’ont élevé étant petit ! »)[2]

• Selon Abû Huraïra, on demanda au Prophète (r) : « Messager d’Allah, quelle est l’être le plus digne de ma considération ?

  • C’est ta mère, répondit-il.
  • Et ensuite ?
  • Ta mère.
  • Et ensuite ?
  • Ta mère.
  • Et ensuite ?
  • Ton père. »[3]


• Selon Abû Huraïra, le Prophète (r) déclare : « Un enfant ne pourra jamais rendre à son père ce qu’il lui doit, sauf s’il le trouve à l’état d’esclavage et qu’il l’achète pour l’affranchir ensuite. »[4]

• Selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr, un homme émigra à Médine, et vint voir le Prophète (r) pour lui faire allégeance, alors qu’il avait laissé ses parents en pleurs. Le Prophète s’exclama alors : « Retourne auprès d’eux, et fais-les rire comme tu les as fait pleurer. »[5]

• Selon ‘Abd e-Rahmân ibn Abî Bakra, selon son père, le Messager d’Allah (r) a dit : « Vous dirais-je quels sont les plus grands péchés ?

  • Bien sûr, répondirent les Compagnons !
  • Associer quelqu’un à Allah dans l’adoration, désobéir aux parents, il s’assit ensuite correctement alors qu’il était accoudé, et proférer un faux témoignage ! »

Il n’a cessé de le répéter à tel point que j’ai souhaité qu’il se taise.[6]

• Selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr, un homme demanda au Prophète (r) la permission de faire le djihâd, mais ce dernier lui répondit : « Tes parents sont-ils encore vivants ?

  • Oui, assura-t-il.
  • c’est donc auprès d’eux que tu dois faire le djihâd (des efforts, ndt.) ! »[7]


• Selon ‘Abd Allah ibn ‘Amr, le Prophète (r) enseigne : « Insulter ses parents est un grand péché.

  • Comment quelqu’un peut-il insulter ses propres parents, lui demanda-t-on ?
  • Il lui suffit d’insulter les parents d’un autre pour qu’en retour, il lui insulte son père et sa mère. »[8]


• Selon Taïsala, j’ai entendu dire ibn ‘Umar : « Faire pleurer ses parents est un manque de fidélité (ou une forme de désobéissance ndt.) qui est un grand péché. »[9]

• Selon Abû Ja’far, j’ai entendu dire Abû Huraïra, le Prophète (r) affirme : « Trois invocations se voient indubitablement exaucées ; celle de la personne victime d’une injustice, celle du voyageur, et celle du père à l’encontre de son fils. »[10]

• Selon Abû Huraïra, j’ai entendu dire le Messager d’Allah (r) : « Aucun enfant n’a parlé au berceau à part ‘Îsâ ibn Mariam (r) et celui dans l’histoire de Juraïsh.

  • Prophète d’Allah, qui est-il, lui demanda-t-on ?
  • Juraïsh était un moine qui vivait en ermitage. Un gardien de vache qui s’installait en contrebas dans le versant de la colline recevait la visite d’une femme de la ville. Un jour que la mère du moine lui rendit visite, celle-ci s’écria : « Juraïsh ! » Mais ce dernier était entré en prière. Il se dit alors en lui-même : « Dois-je choisir ma mère ou bien ma prière ? » Il préféra finalement continuer sa prière. Sa mère l’appela à nouveau, mais après avoir été déchiré par le même cas de conscience, il se résolut à ne pas quitter sa prière. Sa mère s’écria dans un élan de colère : « Ô Juraïsh ! qu’Allah ne te fasse pas mourir avant que tu voies le visage des prostituées ! » Puis, elle s’en alla. Plus tard, on présenta au roi la femme qui rendait visite au gardien de vache, avec un enfant dans les bras. « Qui est le père, interrogea-t-il ?
  • C’est Juraïsh
  • Celui qui vit en ermitage ?
  • Oui !
  • Le roi ordonna alors : « Détruisez sa maison et ramenez-le-moi ici ! »

Les soldats firent tomber la maison de Juraïsh à coups de pioches, attachèrent ses mains au cou avec une corde, et le ramenèrent devant le roi. On le fit passer devant les prostituées, et là, il se mit à sourire. Celles-ci le regardaient avancer au milieu de la foule. Le roi déclara : « Sais-tu ce que cette femme prétend ?

  • Que prétend-elle, demanda Juraïsh ?
  • Elle prétend que tu es le père de son enfant.
  • Tu le prétends, s’assura-t-il.
  • Oui, confirma-t-elle. Juraïsh dit alors : « Où est cet enfant ?
  • Il est enveloppé dans ses vêtements, lui apprit-on. Il s’approcha de lui et lui demanda : « Qui est ton père ? »
  • Le gardien de vache, répondit l’enfant.
  • Le roi s’exclama alors : « Veux-tu que nous reconstruisions ton ermitage en or ?
  • Non, répondit Juraïsh.
  • En argent peut-être ?
  • Non.
  • Comment devons-nous le construire alors ?
  • Exactement comme il était.
  • Qu’est-ce qui t’a fait sourire tout à l’heure.
  • J’ai deviné que je subissais les invocations de ma mère. Puis, il leur raconta son histoire. »[11]


• Abû Huraïra est l’auteur des paroles : « Un individu, qui est élevé d’un degré après sa mort, s’interroge : « Seigneur ! Que se passe-t-il ?

  • Ton fils vient d’implorer le pardon en ta faveur, lui affirme-t-on. »[12]


• Selon Abû Huraïra, le Messager d’Allah (r) a dit : « Quand meurt le fils d’Adam, toutes ses œuvres s’interrompent à l’exception de trois : une donation courante (sadaqa jâriya), un savoir utile aux hommes, ou un enfant pieux qui prie en sa faveur. »[13]

• Selon ibn ‘Abbâs, un homme demanda : « Messager d’Allah, ma mère est morte sans n’avoir rien recommandé. Lui serait-il utile que je fasse aumône en sa faveur ?

  • Oui, assura-t-il. »[14]


• Selon ibn ‘Umar, le Messager d’Allah (r) a dit : « Le plus bel acte de loyauté envers son père est d’entretenir les liens avec ses amis après sa mort. »[15]

• Un jour Abû Huraïra s’exclama en direction de l’un des deux hommes qu’il venait de rencontrer : « Qu’est-ce qu’il est par rapport à toi ?

  • C’est mon père !
  • Ne l’appelle jamais par son nom, ne marche jamais devant lui, et ne t’assoies jamais avant lui. »[16]



Traduit par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/
http://www.mizab.org/


[1] Luqmân ; 14-15.
[2] Le voyage nocturne ; 23-24
[3] Voir : Irwâ el ghalîl (n° 837).
[4] Idem. (n° 1747).
[5] Voir : e-Ta’lîq e-Raghîb (3/213).
[6] Voir : Ghâyat el marâm (277).
[7] Voir : Irwâ el ghalîl (n° 1199).
[8] Voir : e-Ta’lîq e-raghîb (3/221).
[9] Voir : Silsilat el ahâdith e-sahîha (n° 2898).
[10] Idem. (n° 596).
[11] Rapporté par el Bukhârî et Muslim.
[12] Sheïkh el Albânî a authentifié la chaine narrative de cette annale.
[13] Rapporté par Muslim (n° 1631), voir : Irwâ el ghalîl (n° 1580).
[14] Voir : Sahîh Abî Dâwûd (n° 2566).
[15] Voir : Silsilat el ahâdith e-sahîha (n° 1432, 3064).
[16] Sheïkh el Albânî a authentifié la chaine narrative de cette annale.
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