TERRE ISLAM
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Message par Halim Jeu 18 Sep - 17:41

l'histoire de Julaybib Radiya Allah anhou

Julaybib, nom peu commun et réducteur n’est autre que la forme diminutive de " Jalbab " et signifie " petit homme ". On comprend par là que Julaybib était petit et trapu, voire nain. Il était, en outre, décrit comme étant " damîm " c’est-à-dire repoussant ou laid.

Fait plus gênant que sa difformité, Julaybib ne connaissait ni sa mère ni son père ni même sa tribu d’appartenance. On comprend la gravité de cet handicap quand on sait que la société arabe était régie par les liens familiaux et tribaux. Julaybib ne pouvait par conséquent espérer ni compassion, ni secours, ni protection. En somme, Julaybib savait simplement qu’il était arabe et qu’au sein de la récente communauté musulmane il faisait partie des Ansars. Cependant, on ne sait pas s’il appartenait à l’une des tribus des environs de Médine qui avaient migré par la suite vers la ville ou s’il était un Ansar de la ville même.

Ses handicaps étaient d’autant plus difficiles à vivre qu’il était constamment mis à l’écart, humilié ou raillé. Un certain Abû Barzah de la tribu des Aslam lui avait même interdit l’entrée de sa maison. Il dit un jour à son épouse : " Ne laisse jamais Julaybib entrer chez nous, sinon je serais sans pitié envers lui. "

En effet, à force d’être l’objet de moqueries de la part des hommes, Julaybib avait l’habitude de se réfugier en la compagnie des femmes.

Julaybib pouvait-il espérer le respect et la considération ? Allait-il pouvoir satisfaire ses besoins émotionnels élémentaires en tant qu’homme et individu ? Etait-il impossible qu’il entretienne des relations humaines normales ? Dans le cadre de la nouvelle société islamique, allait-il encore être écarté des affaires de l’Etat et des questions courantes ?

Malgré les problèmes qui le préoccupaient, le Prophète de la Miséricorde — paix et bénédictions sur lui — sut également écouter les besoins et la sensibilité du plus humble de ses compagnons. Pensant à Julaybib, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — alla trouver un Ansar pour lui demander la main de sa fille.

" Quelle merveille et quelle bénédiction, ô Messager de Dieu ! Quel plaisir ce serait à mes yeux, répondit l’Ansârite débordant de joie et de bonheur.
- Je ne la veux pas pour moi, ajouta le Prophète.
- Pour qui alors, ô Messager de Dieu ?, demanda l’homme quelque peu déçu.
- Pour Julaybib, répondit le Prophète. "

Trop déstabilisé pour réagir, l’Ansârite se contenta de dire qu’il allait consulter son épouse. Il raconta à son épouse : " Le Messager de Dieu, puisse Dieu lui accorder paix et miséricorde, est venu demander la main de notre fille. " Elle fut transportée de joie. " Quelle merveilleuse idée et quel plaisir ce serait ! " Quand son mari ajouta : " Il ne la veut pas pour lui mais pour Julaybib. ", ahurie, elle protesta :
" Pour Julaybib ? Non jamais de la vie ! Non par Dieu, nous ne la marierons pas à Julaybib. "

La jeune fille entendit les protestations de sa mère tandis que son père était sur le point d’informer le Prophète — paix et bénédictions sur lui — de la décision de son épouse. Elle s’enquit du nom du prétendant. Sa mère lui fit part de la demande du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Lorsqu’elle apprit que la requête venait du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et que sa mère était complètement opposée à cette idée, la jeune fille en fut très perturbée.

" Refuses-tu la requête du Messager de Dieu ? J’accepte car il ne peut m’égarer." N’est-ce pas là la réponse d’une grande femme consciente des exigences de l’islam ? Existe-t-il satisfaction plus grande que d’obéir aux commandements du Messager de Dieu ? Ce compagnon du Prophète — paix et bénédictions sur lui — dont nous ne connaissons même pas le véritable nom avait certainement eu connaissance de ce verset du Coran :

" Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. " (Le Coran, sourate Al-Ahzab 33, verset 36)

Ce verset avait été révélé suite au mariage de Zaynab Bint Jahsh et de Zayd Ibn Hârithah arrangé par le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dans le but de promouvoir l’esprit égalitaire de l’islam. Zaynab, offensée à l’idée d’épouser Zayd, un esclave affranchi, avait refusé cette union. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — eut le dessus et le mariage fut célébré. Il se termina néanmoins en divorce et Zaynab finit par épouser le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui-même. La jeune fille Ansârî aurait cité ce verset à ses parents et dit : " Je suis heureuse et me soumets à tout ce que le Messager de Dieu juge bon pour moi. "

Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — eut vent de sa réaction et pria pour elle : " Ô Seigneur, accorde-lui le bien en abondance et écarte de sa vie les souffrances et les ennuis. "

Parmi les Ansars, on disait qu’il n’y avait pas épouse plus accomplie qu’elle. Elle fut mariée à Julaybib par le Prophète — paix et bénédictions sur lui — et ils vécurent ensemble jusqu’à sa mort.

Il fut tué lors d’une expédition avec le Prophète — paix et bénédictions sur lui — qui les opposa à des mushrikins. À la fin de la bataille, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — interrogea ses compagnons sur leurs pertes. Chacun de citer les noms de ses parents ou amis proches tombés pendant le combat. Le Prophète de s’écrier : " Mais j’ai perdu Julaybib. Partez à sa recherche. "

Il fut trouvé près de sept polythéistes qu’il avait tués avant de tomber. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — se rendit à l’endroit où gisait Julaybib, son petit compagnon difforme et dit : " Il a tué sept hommes avant de mourir. " Il répéta alors plusieurs fois : " Cet homme est de moi et je suis de lui".

Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — le prit alors dans ses bras. Il lui creusa une tombe et l’y plaça, sans le laver car les martyrs ne reçoivent pas le bain rituel avant l’enterrement.

Julaybib et son épouse ne font habituellement pas partie des compagnons du Prophète — paix et bénédictions sur lui — dont on chante les actes et dont on admire les exploits. Néanmoins le peu que l’on sait d’eux et qui a été repris ici montre que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — a su mettre un terme au désespoir et à l’humiliation d’êtres humbles et leur apporter joie et dignité.

La réponse positive de la jeune ansârite dénote une profonde compréhension de l’islam. Son attitude reflète l’effacement de ses désirs et préférences personnels alors qu’elle aurait pu compter sur le soutien de ses parents. Elle ne fit aucun cas des pressions sociales et s’en remit totalement à la sagesse et à l’autorité bienfaisante du Prophète — paix et bénédictions sur lui —. Elle était du nombre des vrais croyants.

À cause de son apparence, Julaybib avait été mis en marge de la société. En lui prêtant secours, le Prophète lui redonna sa confiance. Ainsi soutenu et encouragé, Julaybib fut capable d’actes de courage. Son suprême sacrifice lui valut d’être loué par le Prophète — paix et bénédictions sur lui — : " Il est de moi et je suis de lui. "

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Message par Halim Ven 19 Sep - 15:52

Oum Omara radiya Allah anha

Oum Omara : Cette femme avait participé à la bataille d'Ohoud avec l'armée musulmane son rôle était de distribuer de l'eau et de donner les soins aux blessés.
Mais a un certains moment les musulmans ont commencé à fuir le champ de bataille parce qu'ils perdaient. Seul le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, entouré de dix de ces compagnons, se défendaient encore.
Sans trop réfléchir, elle prit une épée et se joignit à eux pour protéger le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam. Elle n'avait pas de bouclier.
Un des hommes qui prenaient la fuite passa devant elle, Le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam , lui dit alors de lancer son bouclier à ceux qui combattaient encore .
Elle le mit et commença à se battre comme un homme.
Un cavalier vint dans sa direction et la frappa avec son épée.
Elle se protégea avec son bouclier avant de frapper sn cheval.
L'homme tomba à terre.
Elle entra en duel avec lui.
Le Prophète, alla Allahou Alaihi wa Sallam, appela son fils :
-"Ta mère, va aider ta mère,..."
Il vint l'aider et ils en vinrent à bout.
Pendant ce temps, un autre cavalier s'était amené en renfort, il donna un coup à son fils au niveau de son épaule gauche.
Il fut grièvement blessé, son bras en était presque coupé. Le sang jaillit
Quand le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam , se retourna vers eux, il dit à sa mére de bander le bras de son fils
C'est ce qu'elle fit. Puis elle dit à son fils :
-Relève-toi et combats !
Le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, admira sa bravoure et lui dit:
-Personne ne pourrait supporter ce que tu supporte, ô Oum 'Imara"
Soudain, celui qui avait frappé son fils revint à la charge .Le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam , dit : C'est celui qui a voulu tuer ton fils."
Elle avança vers lui, engagea le combat, le mit à terre et le tua. Le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, lui dit: -Louange à Allah qui t'a fait gagner ce duel, t'a aidé à combattre ton ennemi et t'a permis de venger ton fils."
Un autre cavalier arriva par la suite et la blessa grièvement .Le prophète cria encore au garçon:
-Ta mère, ta mère,.... bande-lui sa blessure, Qu'Allah vous bénisse! Le rang de ta mère est plus élevé que celui d'un tel et d un tel.
Que la miséricorde d'Allah soit sur vous, ô ma famille !
Le rang du mari de ta mère est plus élevé qu'un tel et un tel.
Que la miséricorde d'Allah soit sur vous, ô ma famille "
Oum Omara se tourna alors vers le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam , et lui dit:
-Prie Allah pour qu'on soit avec toi au Paradis.
"O Allah! Fais en sorte qu'Oum Omara soit avec moi au Paradis"
Oum Omara raconta par la suite que dés que le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, eu prononcé ses paroles, à cet instant précis, elle n'eut plus peur du tout de perdre la vie .
Le prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, dira par la suite :
-Quelle que soit la direction vers laquelle je me tournais, je voyais Oum Omara en train de combattre pour me protéger ".
Elle fut blessée à douze reprises dans cette bataille.
Après la mort du Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, elle participa encore a la bataille contre Moussaylima " le menteur", ou elle fut blessée à onze reprises, et ou elle perdit sa main.
Qu'Allah la bénisse elle savait surement qu'il aurait été préférable pour elle de resté chez elle
Elle savait surement qu'elle n'était pas obligée de combattre.
Mais dans ce cas extrême, elle a préféré contourner cette règle

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Message par Halim Mar 23 Sep - 12:36


Sâlim mawla abi Houdhayfa

Sâlim était un esclave et lorsqu’il accepta l’islam il fut adopté par un musulman qui était un ancien noble des Quraysh.
Quand la pratique de l’adoption (où la personne adoptée portait le nom de son père adoptif) fut bannie, Sâlim devint un simple frère, un compagnon et un mawlâ (personne protégée) de celui qui l’avait adopté, Abû Hudhayfah Ibn `Utbah. Par les bénédictions de l’islam, Sâlim s’éleva à une position d’homme de haute estime au sein des musulmans du fait de ses vertus ainsi que de sa piété.

Sâlim et Abû Hudhayfah acceptèrent tous deux très tôt l’islam. Abû Hudhayfah l’avait fait en s’opposant à son père, le fameux `Utbah Ibn Rabi’ah qui était très virulent dans ses attaques contre le Prophète — paix et bénédictions sur lui — et ses compagnons.

Quand le verset du Coran abolissant l’adoption fut révélé, certains hommes tels que Zayd et Sâlim durent changer leur nom. Zayd, qui était connu sous le nom de Zayd Ibn Muhammad, devait désormais porter le nom de son père naturel. Ainsi, il adopta le nom de Zayd Ibn Hârithah. Sâlim, cependant, ne connaissait pas le nom de son père car ne savait qui il était. Il resta sous la protection d’Abû Hudhayfah et fut donc appelé Sâlim Mawlâ Abû Hudhayfah.

Son franc parler

L’histoire de Sâlim est la même que celle de Bilâl ainsi que celles de dizaines d’autres esclaves et de pauvres personnes que l’islam a tirées de l’esclavage et de la dégradation pour en faire des imams et des commandants dans une société de guidée et de justice. La personnalité de Sâlim fut façonnée par les vertus islamiques. Parmi ses qualités, son franc parler lorsqu’il sentait qu’il était de son devoir de prendre la parole, surtout lorsqu’un mal était commis.

Un incident qui eut lieu après la libération de la Mecque illustre bien cela. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — envoya quelques-uns de ses compagnons vers les villages et les tribus qui entouraient la ville. Il leur rappela qu’ils étaient envoyés pour inviter les gens à l’islam et non pour se battre. Khâlid Ibn Al-Walîd en fit partie. Durant la mission, Khâlid se battit et tua un homme bien que celui-ci ait témoigné qu’il était devenu musulman. Khâlid avait agi ainsi croyant que cet homme n’était pas sincère dans sa déclaration de foi et que celle-ci n’était qu’un artifice pour échaper à la mort.

Sâlim et d’autres accompagnaient Khâlid lors de cette mission. Aussitôt que Sâlim vit ce que Khâlid avait fait, il se dirigea vers lui et le réprimanda sur les erreurs qu’ils avaient commises. Khâlid, ce grand leader et commandant militaire à la fois durant l’époque de la Jahiliyyah et après l’arrivé de l’islam, resta muet un instant. Il essaya ensuite de se défendre avec ferveur mais Sâlim resta ferme sur ses positions considérant que Khâlid venait de commettre une grave erreur. Sâlim ne se comporta pas avec Khâlid comme un pauvre esclave se comporterait face un noble de Quraysh car l’islam les avait placés sur un pied d’égalité. C’est la justice et la vérité qu’il fallait défendre. Il ne le considéra pas comme un leader dont les erreurs devaient être couvertes ou justifiées mais comme un partenaire partageant de façon égale une responsabilité et une obligation. Il ne s’opposa pas non plus à Khâlid de façon passionnée ou injustifiée mais avec le souci de faire part d’un conseil sincère ainsi que d’une auto-critique mutuelle que l’islam avait autorisée.

Lorsque le Prophète — paix et bénédictions sur lui — entendit ce que Khâlid avait fait, il fut profondément affligé et adressa de longues et ferventes supplications à son Seigneur : " Ô Seigneur, dit-il, Je suis innocent devant toi pour ce que Khâlid a fait ", puis il demanda : "Quelqu’un l’a-t-il réprimandé ? "
La colère du Prophète — paix et bénédictions sur lui — s’apaisa lorsque quelqu’un lui dit : " Oui, Sâlim l’a réprimandé et s’est opposé à lui. "

Sâlim vécut auprès du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et des croyants. Jamais il ne fut lent ou réticent dans l’accomplissement des actes d’adoration, il ne râta aucune campagne et la relation de fraternité qu’il entretenait avec Abû Hudhayfah grandit de jour en jour.

Son martyr contre Mousaylama l'imposteur

Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — fut rappelé par son Seigneur et Abû Bakr prit la responsabilité des affaires des musulmans et il dut immédiatement faire face aux conspirations des apostats qui menèrent à la bataille de Yamâmah. Sâlim et son " frère " Abû Hudhayfah furent parmi les forces musulmanes qui se dirigèrent vers les terres centrales d’Arabie.

Au début de la bataille, les forces musulmanes subirent un terrible revers. Les musulmans se battaient de façon individuelle, la force générée par la solidarité était donc absente. Alors, Khâlid Ibn Al-Walîd regroupa les hommes et réussit à organiser une coordination surprenante.

Abû Hudhayfah et Sâlim s’étreignirent et firent le vœu de chercher le martyr pour la cause de la religion de la vérité et ainsi d’obtenir le bonheur dans l’au-delà. Yamâmah fut leur rendez-vous avec le destin. Pour motiver les troupes, Abû Hudhayfah cria : " Yâ Ahl Al-Quran ! - Ô gens du Coran ! Honorez le Coran par vos actions !", alors que son épée transperçait l’armée de Musaylamah l’imposteur telle un tourbillon. Sâlim cria à son tour : "Quel misérable porteur du Coran je fais si les musulmans sont attaqués de mon côté ! Loin de toi cette situation, Ô Sâlim ! Sois le digne porteur du Coran ! "

Il plongea alors dans la bataille avec courage. Quand le porteur de l’étendard des Muhâjirîns (Emigrés), Zayd Ibn Al-Khattâb, tomba, Sâlim porta le drapeau et continua à se battre. Sa main droite ayant été touchée, il porta l’étendard de la main gauche tout en récitant des versets du glorieux Coran : "Combien de prophètes ont combattu, en compagnie de beaucoup de disciples seigneuriaux, ceux-ci ne fléchirent pas à cause de ce qui les atteignit dans le sentier d’Allah. Ils ne faiblirent pas et ils ne cédèrent point. Et Allah aime les endurants." (3:146) Combien ce verset était motivant dans une telle situation ! Et combien pertinent est cet épithète pour quelqu’un qui dépense sa vie pour l’islam !

Un groupe d’apostats entourèrent Sâlim et le blessèrent très sévérement. Une souffle de vie subsista en lui jusqu’à ce que la bataille prenne fin par la mort de Musaylamah. Quand les musulmans allèrent à la recherche des victimes et des martyrs, ils trouvèrent Sâlim à l’agonie. Alors que son sang s’écoulait, il demanda :
" Qu’est-il arrivé à Abû Hudhayfah ?
- Il est tombé en martyr.
- Alors étendez-moi auprès de lui.
- Il est près de toi, Sâlim, il est tombé à cet endroit même. "

Sâlim fit un dernier sourire et cessa de parler. Les deux hommes avaient réalisé ce qu’ils avaient espéré. Ensemble ils entrèrent dans l’islam. Ensemble ils vécurent. Ensemble ils tombèrent en martyrs.

Sâlim, ce grand croyant fut rappelé par son Seigneur. À son propos, alors qu’il était en train de mourir, le grand `Omar Ibn Al-Khattâb dit : " Si Sâlim avait survécu, j’aurais fait de lui mon successeur. "

Ses mérites

En donnant conseil à ses compagnons, le noble Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit un jour : "Apprenez le Coran auprès de quatre personnes : `Abd Allâh Ibn Mas`ûd, Ubayy Ibn Ka`b, Mu`âdh Ibn Jabal et Sâlim Mawla Abi Hudhayfah."

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Message par Halim Ven 14 Nov - 22:19

Soumayya bint khayat radiya Allah anha
première femme martyre de l'Islam  



Soumayya (rra)  était une esclave d’Abu Jahl. Dès le début de la révélation, elle se convertit avec son mari Yâssir (rra) et son fils Ammar Dès la quatrième année de la révélation, les Quraïchite prenant conscience des conversions qu’ils ne contrôlaient pas, s’étaient réunis et avaient décidé d’employer la violence, le chantage et de durs châtiments contre les premiers musulmans, et en particulier contre les faibles qui ne bénéficiaient pas de la protection de quelqu’un de haut placé, comme la famille de Yâssir. Apprenant la conversion de cette famille et ne supportant pas cet affront, Abu Jahl, à la tête des associateurs, se mit à les torturer. Ils les laissaient en pleine chaleur sous un soleil de plomb, sans nourriture et sans eau, pendant des heures, jusqu’à ce que, les lèvres et la peau desséchées, ils soient au bord de la mort.  Ils leurs donnaient des coups de fouet, leur corps était dans un état lamentable… Ils promettaient de n’arrêter ce supplice seulement s’ils reniaient leur appartenance à l’Islam, ce qu’ils ne firent pas. Le Prophète (saws) passa un jour près d’eux et leur dis « Patientez, Ô famille de Yâssir, votre rendez-vous sera le Paradis. » Ces mots ne firent que renforcer leur foi et leur courage, et les aidèrent à tenir. Les Quraïchites n’en revenaient pas d’un tel courage et d’une telle détermination, ce qui fit augmenter leur colère. Un jour, après maints supplices atroces, Abu Jahl, se sentant humilié et n’en pouvant plus, transperça Soumayya de sa lance. Elle était devenue la première martyre de l’Islam.

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