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Le journaliste Jürgen Todenhöfer au coeur de l'État Islamique

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Le journaliste  Jürgen Todenhöfer au coeur de l'État Islamique Empty Le journaliste Jürgen Todenhöfer au coeur de l'État Islamique

Message par Invité Lun 29 Déc - 2:28

Le journaliste Jürgen Todenhöfer au coeur de l'État Islamique

26/12/2014




L'auteur allemand Jürgen Todenhöfer a passé 10 jours en Irak et en Syrie auprès des jihadistes de l'EI. Sur l'antenne de France 24, il livre un message alarmant sur la puissance et l'organisation du groupe.

"L'Occident sous-estime largement l'ampleur du danger que représente l'EI." C'est le premier enseignement que Jürgen Todenhöfer, auteur allemand âgé de 74 ans, a tiré de son immersion de 10 jours au sein de l'organisation de l'État islamique. Habitué des zones de guerre, il affirme être "le premier journaliste occidental" à avoir pu se rendre sur les territoires tenus par l’EI.



Foulard sur la tête, barbe grisonnante, Jürgen Todenhöfer a filmé son voyage, qui l'a amené à Mossoul, en Irak, et à Raqqa, en Syrie, fief des jihadistes. Dans des extraits diffusés par CNN, on peut voir des membres de l'EI en armes l'accompagner dans les rues, lui expliquer comment ils ont pris la ville, lui présenter des enfants soldats et un prisonnier de guerre kurde.



Troupes déterminées et enthousiastes




L'ancien juge et député au Bundestag est rentré, le 16 décembre dernier, impressionné par ce qu'il avait vu. La détermination des combattants est telle que moins de 400 d'entre eux ont pu faire fuir 25 000 soldats irakiens et prendre Mossoul, raconte-t-il sur son site internet : "À côté, Al-Qaïda est un nain."

Jürgen Todenhöfer a pu également rencontrer de jeunes recrues et il a été marqué par leur "enthousiasme incroyable". "Ils sont tellement sûrs qu'ils vont s'emparer de cette terre, qu'ils vont prendre tout le Moyen-Orient, cette confiance est si forte qu'ils ont déjà pris un territoire qui est plus grand que le Royaume-Uni... Rendez-vous compte, au début de cette année, personne ne connaissait l'EI", explique-t-il dans une interview à la BBC.

À la télévision publique allemande, Todenhöfer a expliqué avoir contacté par Facebook ceux qui lui ont ensuite permis de se mêler aux jihadistes en Syrie et en Irak. "J'ai simplement essayé et ça a marché", déclare l'auteur, qui avait en 2012 obtenu une interview de Bachar el-Assad.



"Nettoyage religieux"




La chose qui a le plus dérangé Jürgen Todenhöfer est l'objectif final des jihadistes, qu'il qualifie de "plus grand 'nettoyage religieux' dans l'histoire du monde". L'EI veut éliminer tous les non-croyants et tous ceux qui suivent d'autres religions que celles du Livre.

Les musulmans qui vivent dans les pays démocratiques ne sont pas à épargner "car être démocratique, cela veut dire pour eux qu'on fait passer les lois des hommes avant les lois de Dieu", explique Jürgen Todenhöfer. Aux yeux de l’organisation, "tous les chiites, les yazidis, les hindous, les athéistes, les polythéistes doivent mourir", insiste-t-il.


Mais les militants de l'EI qui rentrent dans leur pays d'origine ne sont selon lui "pas le principal danger". Vus comme des "perdants" par leurs camarades de combat, ils seraient bien moins susceptibles de mener des attaques terroristes que "les sympathisants de l'EI qui n'ont pas encore fait le voyage" jusqu'en Syrie.



Propagande et instrumentalisation




En dépit de son intérêt documentaire manifeste, le témoignage de Jürgen Todenhöfer soulève des questions, notamment sur les motivations des jihadistes qui ont ainsi laissé un homme occidental se mêler à eux, vivre leur quotidien puis rentrer chez lui à Munich.

Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et spécialiste du monde arabe, a raillé sur son blog ce qu’il considère comme un scoop "mitonné" par l'EI-même. Car, selon lui, si Todenhöfer se veut inquiétant quant aux capacités du groupe terroriste, il véhicule aussi la propagande des jihadistes en parlant d'une certaine "normalité" qui règne à Mossoul et des services qu'assure l'EI, comme l'éducation.

Pour preuve de l'instrumentalisation de l'auteur, l'universitaire relève le tweet d'un porte-parole des jihadistes : on y voit Jürgen Todenhöfer à la rencontre de la population, le texte mettant dans sa bouche les propos suivants : "L'EI jouit d'une popularité énorme et conquerra le monde si elle le peut".


Interrogé sur une possible instrumentalisation de son voyage, l'auteur allemand s'est défendu : "Je mets en garde contre l'immense danger de cette organisation (...) on ne peut pas dire que je me suis fait instrumentaliser".

Selon Jürgen Todenhöfer, sa démarche est totalement justifiée. "Je trouve cela important de parler avec les deux parties (dans un conflit) et je trouve cela important, quand on veut vaincre un ennemi, de le connaître."
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Message par Invité Lun 29 Déc - 2:32

J Todenhöfer: "L'EI est plus puissant et plus dangereux que ne pense l’occident"


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Message par Invité Mar 30 Déc - 23:07

"L’OUEST N’A AUCUNE CHANCE DE BATTRE DAECH"


Jürgen Todenhöfer a passé dix jours «embedded» au côté des djihadistes de Daech. L’auteur allemand nous raconte ce séjour en Syrie et en Irak parmi un groupe terroriste à la force de frappe sous-estimée.


Retrouvez la première partie de cet article: Jürgen Todenhöfer, un Allemand à la rencontre de Daech

Jürgen Todenhöfer a pu vérifier sur le terrain la diversité des origines des combattants qui remplissent les rangs de Daech: des Américains, Suédois, Français, sans oublier les Africains, Arabes et Caribéens. «On a passé deux jours dans une maison de recrutement où les combattants venus de l’Ouest sont interrogés et inscrits. Ils ont plusieurs centres de recrutement. Dans ce seul centre, en deux jours, on a vu passer 50 nouveaux combattants venus du monde entier, avec un enthousiasme que je n’ai jamais vu dans ma vie dans une zone de guerre.»

Et parmi les djihadistes volontaires, pas uniquement des gamins paumés, loin de là: «Il y avait des jeunes parmi eux, qui avaient du succès dans leur pays, mais qui sont partis pour des raisons de discrimination et parce que ils avaient l’impression de faire partie de quelque chose d’historique, de grand, de fonder un Etat islamique où personne ne leur reprocherait d’être musulman, de conquérir… De faire quelque chose de bien, ce qui ne l’était pas pour moi.»




"L’OUEST N’A AUCUNE CHANCE DE BATTRE DAECH"





De ces dix jours passés en Syrie et en Irak, Jurgen Todenhofer retient trois principales leçons: le groupe terroriste a été sous-estimé, il a un plan de purification religieuse, et illustre l’échec des politiques étrangères de ces dernières années.

«Depuis 200 ans, il n’y a pas eu un groupe de combattants de guérilla aussi forts qu’eux. Ils sont beaucoup plus forts que les talibans, qu’al-Qaïda… Nous sous-estimons la force de ces gens et leur enthousiasme», développe-t-il. «Ils ont un plan de purification religieuse: ils veulent laisser faire survivre seulement les trois religions du livre, les juifs, les chrétiens et les musulmans qui suivent leur stratégie sévère. Tout le reste est à tuer. Tous les chiites, hindous, polythéistes, athéistes… Tout ça doit être tué. J’ai dit à quelqu’un du bureau de presse: "Si vous voulez tuer tous les chiites, c’est 150 millions de personnes". Ils ont répondu: "Oui, et si c’était 500 millions on les tuerait aussi, ce n’est pas un problème, on va le faire".

Ils ont dit aussi clairement à Raqqa, à Mossoul, à Deir Ezzor : les musulmans qui vivent à l’ouest sont des infidèles qui ont trahi leur religion car ils croient en la démocratie. Quelqu’un qui participe aux élections, qui croit en la démocratie, trahit sa religion car il met les lois faites par les hommes au dessus des lois de dieu. Tous les musulmans de l’ouest qui votent ou se font élire sont à tuer. Ce programme de purification religieuse n’est pas encore très connu. Je ne l’avais pas imaginé aussi brutal, mais il est très, très clair et très dur.»



L’Allemand illustre l’échec des frappes aériennes avec l’exemple de Mossoul: «C’est une ville de trois millions d’habitants dirigée par 5000 combattants de Daech, qui n’habitent pas dans un seul bâtiment ou une caserne, ils habitent partout. Donc si vous voulez les battre avec les bombes, il faut détruire tout Mossoul, ce n’est pas possible. C’est une stratégie de guérilla urbaine.» Selon lui, les seuls en mesure de combattre Daech sont les sunnites modérés d’Irak, écartés du pouvoir à la chute de Saddam Hussein en 2003. Ils avaient déjà repoussé l’assaut de ce qui allait devenir l’Etat islamique en 2007. La solution se trouve donc, pour Jürgen Todenhöfer, au sein même du monde arabe: «L’Ouest n’a aucune chance de battre Daech». Il met en garde: «Tout le reste finira en catastrophe et créera d’autres terroristes. Si vous bombardez, comme cela a été fait, des hôpitaux à Mossoul, ou dans d’autres villes, cela créé de nouveaux terroristes qui veulent prendre leur vengeance.»



UN TERRITOIRE PLUS ÉTENDU QUE LA GRANDE-BRETAGNE


Il faut donc prendre très au sérieux ces djihadistes dont le territoire s'étend sur une partie de la Syrie et de l'Irak: «Il est difficile de traiter de crâneurs un groupe qui a conquis un territoire plus grand que la Grande-Bretagne», déplore Jürgen Todenhöfer. Quant aux combattants revenus de l'Etat islamique, l'Allemand ne les croit pas envoyés par Daech directement: «Les services secrets et les hommes politiques, dans votre pays et le mien, croient que ceux qui reviennent de l’Etat islamique sont le danger principal, et c’est déjà arrivé [comme l'illustre la tuerie de Bruxelles]. Tout ça peut arriver. Mais ce n’est pas leur stratégie. [...] Ce qui serait peut-être plus probable, c’est un combattant qui ferait un attentat avant de partir pour l’Etat islamique. Mais, aux yeux de Daech, ceux qui rentrent ne sont plus leurs combattants. Ils ne comptent plus sur eux.»


Ps: Daech est un terme pour calomnier l'État Islamique en Irak et en Syrie. Pas étonnant que Laurent Fabius ministre des affaires sionistes de la France occupée et John Kerry secrétaire d'État des États-Unis se refuse d'employer le mot État Islamique pour les désigner mais utilise le terme Daech terme péjoratif pour rabaisser l'État Islamique.
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