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Le Statut du travail et ses régles en Islam

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Le Statut du travail et ses régles en Islam Empty Le Statut du travail et ses régles en Islam

Message par Safwan Sam 22 Mar - 21:09

Le statut du travail et ses règles

mardi 21 octobre 2003

Question
Quel est le statut du travail et les règles qui le régissent ?
Réponse du Docteur Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî
Il n’est pas licite pour un musulman de fainéanter et de ne pas chercher à gagner son pain, que la raison de cette oisiveté soit de se consacrer à l’adoration, ou au nom de la confiance en Dieu, car il ne pleut ni de l’or ni de l’argent.
Il ne lui est pas licite non plus de compter sur la charité alors qu’il a la capacité physique de travailler pour subvenir à ses besoins, aux besoins de sa famille et de tous ceux qui sont à sa charge. A ce sujet, le Prophète de l’islam - paix et bénédictions sur lui - dit : "L’aumône n’est pas permise au profit du riche, ni du bien portant."
L’une des choses auxquelles le Prophète - paix et bénédictions sur lui - s’est fermement opposé et qu’il a interdites au musulman est le recours à la charité, recours qui entame la dignité et l’honneur, en dehors de toute nécessité qui pousserait l’individu à tendre la main. Il dit - paix et bénédictions sur lui : "Celui qui tend la main sans être dans le besoin est comme celui qui empoigne des braises." Il dit aussi : "Celui qui tend la main pour s’enrichir hérite d’une balafre au visage le Jour de la Résurection et mange des braises de la Géhenne. Libre à chacun de se servir peu ou prou." Il dit également : "Nul n’aura de cesse de tendre la main jusqu’à ce qu’il comparaisse devant Dieu sans la moindre chair au visage."
Par ces terribles menaces, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - vise à sauvegarder la dignité du musulman et à lui inculquer la continence, le fait de compter sur soi-même et d’éviter la mendicité.
De plus, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - réprouve le mépris que certains manifestent envers certains travaux et métiers. Ainsi enseigne-t-il à ses compagnons que la dignité réside dans le travail quel qu’il soit et que le déshonneur et la perte de la face consiste à quémander l’assistance d’autrui : "Mieux vaut pour l’un d’entre vous de prendre une corde et de ramasser une cordée de bois qu’il transportera sur son dos, puis qu’il vendra, de sorte que Dieu lui épargne le déshonneur de tendre la main à untel, qui lui fera l’aumône ou la lui refusera."
Le musulman peut donc gagner sa vie dans l’agriculture, le commerce, l’industrie ou en tant qu’artisan ou fonctionnaire tant que cela n’est pas fondé sur une activité illicite, ou que cela contribue ou soit associé à l’illicite. Le musulman peut exercer une fonction, que cela soit pour le compte du gouvernement, pour le compte d’un organisme, ou pour un particulier, tant qu’il est capable d’honorer les responsabilités de son travail et de s’acquitter des devoirs qui sont les siens. Il n’est pas permis pour un musulman de postuler pour un travail dont il n’est pas digne, notamment dans les postes administratifs et judiciaires.
Abû Hurayrah - que Dieu l’agrée - rapporta que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : "Malheur aux princes, malheur aux chefs, malheur aux trésoriers. Il est des gens qui, le Jour de la Résurrection, souhaiteront être suspendus aux étoiles par les cheveux, entre les cieux et la terre, plutôt que d’avoir pris une responsabilité dont ils n’étaient pas dignes." Abû Dharr rapporte : "Je demandai au Messager de Dieu : ’Pourquoi ne m’attribues-tu pas une fonction ?’ Il me tapa l’épaule et me dit : ’Abû Dharr, tu es faible, et il s’agit d’un dépôt. Y faillir vaut la honte et les regrets le Jour de la Résurrection, sauf à celui qui est digne de s’en charger et qui s’acquitte des devoirs qui lui incombent.’" Il dit également - paix et bénédictions sur lui : "Les juges sont de trois types : un type ira au paradis alors que les deux autres iront en enfer. Ceux qui connaissaient la justice et qui ont jugé conformément à elle, ceux-là iront au paradis. Ceux qui connaissaient la justice mais la bafouaient, ceux-là iront en enfer. Et ceux qui jugeaient entre les gens tout en étant ignorants, ceux-là iront en enfer."
Mieux vaut donc pour le musulman de ne pas convoiter les grandes fonctions, ni de courir derrière elles, quand bien même il en serait digne car ceux qui divinisent les postes en deviennent les esclaves, et ceux qui consacrent toute leur attention aux apparences de ce monde seront privés du soutien du ciel.
`Abd Ar-Rahmân Ibn Samurah rapporta que le Messager de Dieu - paix et bénédictions sur lui - lui dit : "`Abd Ar-Rahmân, ne demande pas le principat car, si tu l’obtiens sans demande de ta part, tu seras aidé dans ta tâche, mais si tu l’obtiens suite à ta demande, tu seras livré à toi-même face à ta responsabilité."
Anas - que Dieu l’agrée - dit : "Celui qui demande le poste de juge et fait appel à des intercesseurs pour l’obtenir, y sera livré à lui-même. Mais celui qui endosse cette responsabilité malgré lui, Dieu lui enverra un ange pour l’assister dans ses décisions." Ceci vaut tant qu’on ignore que personne d’autre n’est compétent pour cette responsabilité et que l’intérêt général et la bonne marche des affaires pâtiraient si l’on ne se proposait pas. Aussi le Coran nous relate-t-il dans le récit de Joseph le véridique que ce dernier dit au roi : "Assigne-moi les dépôts du territoire : je suis bon gardien et fin connaisseur." [1]
L’autorisation susmentionnée d’occuper une fonction vaut à condition que son exercice ne nuise pas aux musulmans. Par exemple, il n’est pas permis à un musulman de travailler en tant qu’officier ou soldat dans une armée qui combat les musulmans. Il ne lui est pas licite non plus de travailler dans une entreprise ou une usine d’armement partie prenante dans une guerre contre les musulmans. Il ne lui est pas permis de travailler dans un organisme ennemi de l’islam et qui combat les musulmans.
De même, tout métier aidant à l’injustice ou à l’illicite est illicite, à l’instar des métiers liés à l’usure, les débits d’alcool, les casinosLe Statut du travail et ses régles en Islam Arrow-10x10 et les lieux de débauche. Que l’on ne commette pas soi-même l’illicite n’est pas une excuse car, comme nous l’avons précisé précédemment, aider à l’accomplissement du péché est un péché. C’est pourquoi le Prophète - paix et bénédictions sur lui - maudit-il le scribe et les deux témoins d’une transaction usurière, tout comme il maudit celui qui empoche l’usure. Il maudit également celui qui presse le vin et celui qui le sert, au même titre que celui qui le boit.
Tout ceci vaut, bien entendu, en l’absence de nécessité impérieuse obligeant le musulman à gagner son pain dans ce genre de métiers. Si nécessité il y a, on en tient compte à sa juste mesure tout en détestant le métier en question et en cherchant en permanence un autre métier afin que Dieu lui facilite un gain licite, loin de tout péché.
Par ailleurs, le musulman se doit de s’écarter des choses douteuses susceptibles de fragiliser sa religion et d’affaiblir sa certitude, quand bien même il en tirerait une grande fortune. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : "Abandonne ce qui te trouble au profit de ce qui apaise ton coeur." Il dit également : "Le serviteur n’atteint le rang des vertueux que lorsqu’il délaisse une part des choses bénignes par crainte de tomber dans les choses malignes."

P.-S.

Traduit de la Banque de Fatâwâ du site Islamonline.net.

Notes

[1] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 55.
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Le Statut du travail et ses régles en Islam Empty Travail : Place du Travail dans l'Islam

Message par Safwan Sam 22 Mar - 21:16

[size=32]Le travail: Place du travail dans l'Islam [/size]
Publié le 18 Juillet 2009
Le Statut du travail et ses régles en Islam Bismillah-5a752c  
 
Le Statut du travail et ses régles en Islam Salam70xh-1071db  
[size=32]Le Travail[/size]  




1 Statut    
 
Pour comprendre la place du travail dans l'Islam, nous allons d'abord considérer les alternatives possibles: la mendicité (aide sociale), l'oisiveté et le temps consacré à la religion.    
 
* La mendicité (même sous sa forme institutionnalisée) est défendue sauf en cas de nécessité, où elle devient déconseillée, et cela pour deux raisons: parce qu'il faut préserver son honneur et placer sa confiance en Dieu en adressant ses demandes à Lui exclusivement, plutôt qu'aux gens.    
 
"Quiconque demande la charité pour augmenter sa richesse demande en fait des braises de l'enfer, alors qu'il en prenne autant qu'il veut" (Hadith, citation du Prophète Mohammed).    
 
"L'honneur du croyant réside dans le fait qu'il se passe de la charité des gens" (Hadith)    
 
* L'oisiveté est fortement déconseillée: le temps, la santé et l'énergie sont des dons de Dieu qu'il faut utiliser. "Dieu déteste l'homme oisif" (Hadith).    
 
* Se consacrer à la religion est l'idéal si on a les moyens de subvenir à ses besoins, sinon il vaut mieux travailler.    
Se consacrer à la religion veut dire: s'adonner aux adorations, étudier la science, partir pour la guerre sainte...    
 
* Le travail est une cause indispensable, et lorsqu'elle est accomplie, le musulman doit se consacrer à sa raison d'être qui est l'adoration du Créateur. Plus qu'une simple nécessité, le travail est l'action que Dieu attend de l'homme et par laquelle il lui procure les moyens.    
 
[C'est lui qui vous a soumis la terre, parcourez-donc ses grandes étendues et mangez de Ses bienfaits. Vers lui est la résurrection]Coran 37/15.    
 
 
L'homme est le lieutement de Dieu sur terre et il doit la mettre en valeur.    
 
* Le travail est une chose sérieuse qui doit dans la mesure du possible approcher la perfection. Dans son accomplissement, toute tromperie est prohibée.    
"Si la fin du monde arrive alors que vous êtes en train de planter un dattier et que vous avez le temps de le planter avant le cataclysme, alors plantez-le, car vous en serez récompensés" (Hadith).    
 
* Il est du devoir de la communauté musulmane de satisfaire les demandes de travail de tous les secteurs et d'essayer d'être autosuffisante. Autrement dit, il ne faut pas qu'apparaissent les pénuries d'une quelconque profession et la communauté ne doit pas se retrouver sous la dépendance économique d'une autre nation.    
 
* On pourrait dire à titre de comparaison qu'en Occident, la finalité étant la consommation, on travaille plus pour consommer plus, alors qu'en Islam, on travaille pour vivre, le temps libre, les excédents d'énergie et d'argent sont consacrés à la religion comme nous l'avons précisé précédemment.    
 
 
Le travail de la femme    
 
C'est le rôle de l'homme de travailler, la place essentielle de la femme étant au foyer. L'activité idéale pour elle est de travailler à la maison en faisant par exemple du tricotage ou de la couture. Cependant il ne lui est pas interdit d'occuper un emploi à condition qu'elle le fasse dans les règles qu'impose la pudeur. Dans tous les cas, elle demeure à la charge de son mari.    
 
Bien entendu, nous n'avons considéré ici que l'aspect économique de la chose.    
 
 
2 Les différents secteurs    
 
2.1 L'agriculture    
 
* Les richesses naturelles sont la propriété de l'état ou de la communauté. Par communauté, on sous-entend tous les musulmans, d'origine ou convertis, dans le monde entier et à travers les siècles.    
 
* Les gens sont incités à mettre en valeur la terre; celui qui défriche une terre abondonnée, la possédera, mais il en perdra la propriété s'il la laisse à l'abandon. A part l'incitation naturelle économique à cultiver la terre, le fait même de planter est une bonne action:   "A tout croyant qui plante quelque chose, tout ce qui en sera mangé par un homme, un animal ou un oiseau lui sera compté comme aumône" (Hadith).    
 
 
2.2 L'industrie    
 
* Evidement l'industrie d'il y a quatorze siècles n'a rien à voir avec celle d'aujourd'hui, cependant le Coran nous incite à mener des recherches, à mettre en valeur la nature et à en tirer profit.    
[Et nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une grande force et des utilités pour les gens]    
Coran 57/25.    
"Recherchez votre subsistance dans les entrailles de la terre" (Hadith).    
 

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* D'autre part, la tromperie et la destruction sont interdites. Par exemple, il serait possible de fabriquer des pneus presque inusables, mais les fabricants délaissent cette solution afin de pouvoir toujours écouler la marchandise et conserver le marché. Pour les mêmes raisons, les objets électroniques sont conçus pour tomber en panne peu après la date de garantie. De telles pratiques sont interdites dans l'Islam, et cela dans l'intérêt de la société. Quant à l'intérêt des fabricants qui se retrouveraient sans commandes, nous exposerons la garantie sociale au dernier paragraphe: la redistribution.    
 
2.3 Le commerce 
 
Le commerce est une activité positive et productive, et pour qu'il le demeure, il doit observer les principes suivants:    
 
* Il est interdit de revendre et de marchander des dettes, sauf sans profit, et dans ce cas cette transaction devient un service rendu à autrui et non du commerce.    
 
Cette loi implique l'interdiction des marchés boursiersLe Statut du travail et ses régles en Islam Arrow-10x10. Ces marchés organisent la vente des actions qui sont des parts de capital des entreprises. Plus une entreprise produit de bénéfice et plus chères sont ses actions car elles rapportent plus de dividendes (parts de bénéfices). Par ce mécanisme, l'objectif de ces marchés était à l'origine de diriger l'épargne vers les investissements les plus rentables et donc les plus efficaces économiquement. En d'autres termes, les meilleurs projets produisant plus de bénéfices, leurs dividendes seront plus vendus.  
 
L'argent disponible à l'investissement se dirige ainsi vers son utilisation la plus efficace. Mais, par leur structure, ils causent actuellement la dérive de l'épargne vers un jeu financier détaché de la réalité. On achète et on revend les actions pour les plus-values: gain par la différence entre prix d'achat et de vente d'une heure à l'autre et d'une minute à l'autre. On cherche donc à prévoir l'évolution du prix dans les jours à venir ou les prochaines heures mais l'état de l'entreprise importe peu.    
 

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* Le vendeur doit avoir pris possession de la marchandise avant de la revendre. Auparavant, cela voulait dire que la marchandise devait être déplacée, livrée à son nouvel acquéreur qui en prenait alors réellement possession. Retenons de ceci qu'en aucun cas le commerce ne doive se réduire à la seule rédaction d'un contrat d'achat puis de vente, sans aucune manipulation de la marchandise.    
 
Pour cette raison, le marché à terme est interdit: dans cette forme de spéculation et d'usure, on achète puis on revend une marchandise qui n'existe pas encore, par exemple la récolte de l'année prochaine. Cette activité permet de gagner de l'argent sans travail et sans rien apporter à la société, pour cela elle est interdite. Par exemple on sait que le montant des transactions dans le commerce international est 10 fois plus important que le montant des marchandises échangées. C'est-à-dire qu'un bateau partant du pays exportateur vers le pays importateur voit sa cargaison changer de propriétaire dix fois avant d'arriver à destination. La somme d'argent constituée par les bénéfices à chaque transaction est soutirée aux producteurs et aux consommateurs.    
 
* Dans une situation de monopole ou de cartel, c'est-à-dire lorsqu'une ou quelques entreprises détiennent la totalité d'une marchandise, ou en cas de pénurie, il est interdit de stocker une marchandise pour augmenter le besoin et provoquer la gêne des consommateurs pour hausser les prix.    
 
* Il est aussi interdit de détruire des marchandises dans le cas d'un excès d'offre, comme tous les supermarchés et les fast-food qui détruisent ce qu'ils ne vendent pas. Chacun veut ainsi maintenir des prix élevés; mais si nous arrêtons de gaspiller et baissons un peu nos prix, ce que chacun aura cédé profitera à la collectivité, et le bilan sera bien meilleur, sur les plans matériel et aussi psychologique.    
 

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* Le principe de liberté est fortement nuancé dans l'Islam. L'argument de la théorie libérale prétend que si chaque agent économique (individu, entreprise ou état) utilise en toute liberté les moyens à sa disposition pour maximiser son profit, la société entière atteindra alors la meilleure situation possible. Ce principe présente un défaut évident: il arrive souvent que le bonheur des uns fasse le malheur des autres: l'intérêt d'un agent économique peut aller totalement à l'encontre de l'intérêt des autres. Dans le système musulman, des restrictions sont prévues pour éviter cela. Comme nous l'avons déjà signalé, nous reparlerons de l'intérêt de l'individu à la fin de cette étude.    
 
* L'Islam ne fixe aucune limite au bénéfice tant que les deux parties acceptent la transaction en connaissance de cause. Si le profit n'est pas limité, il est cependant conseillé au vendeur de servir avec largesse et de dire toute la vérité sur la marchandise, en bref, il faut faciliter la vie à l'acheteur. L'Indonésie, le pays qui contient le plus grand nombre de musulmans, nous servira d'exemple. L'Islam y est entré par le biais de neuf musulmans qui sont partis commercer là-bas. Leur comportement était si exemplaire que les gens n'achetaient que chez eux. Les commerçants du pays se sont plaints au roi qui les convoqua. De fil en aiguille, le roi s'est converti et toute la population a suivi.    
 
* Dans l'Islam, les règles de comportement ne se réduisent pas à la seule obéissance aux lois. La motivation des individus se base souvent sur la foi, la confiance en Dieu et la perspective de la récompense au jour dernier. C'est pour cela que ce système ne convient qu'aux croyants ayant un idéal religieux, et n'est donc pas transposable sous cette forme à un autre type de société.    


http://oussoul.xooit.fr/t444-Le-travail-Place-du-travail-dans-l-Islam.htm#p700
[Haut]

Rédigé par Oussoul
Publié dans [url=http://oussoul.over-blog.com/tag/dourouss - le%c3%a7on]#Dourouss - Leçon[/url]
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Le Statut du travail et ses régles en Islam Empty Re: Le Statut du travail et ses régles en Islam

Message par Safwan Sam 22 Mar - 21:20

Importance du Travail selon l’Islam
Publication en ligne : vendredi 27 août 2004, par Maître Simozrag
I- Un acte d’adoration
L’Islam sanctifie le travail et réprouve l’oisiveté. Il encourage toute activité intellectuelle ou manuelle. Il incite à la recherche des moyens de subsistance par les voies licites et légitimes. Le vrai musulman est celui qui lutte et qui affronte les difficultés de la vie pour se nourrir et nourrir sa famille. Le Prophète a dit : «  vous êtes tous des bergers et tout berger est responsable de son troupeau ».
Le musulman authentique est celui qui contribue au progrès, au développement de la société islamique soit au moyen de son travail manuel ou intellectuel, soit par son activité professionnelle, artisanale ou commerciale.
Le travail est un acte d’adoration. Toute activité, tout travail que le croyant exerce est considéré comme un acte de culte, d’adoration du fait qu’il ne triche pas et qu’il cherche toujours à gagner un salaire ou un bénéfice de manière licite. Lorsque le musulman invente un appareil ou un produit ou lorsqu’il élève une construction avec l’intention de rendre service à lui-même ou aux autres, tout en reconnaissant que Dieu lui a donné la santé et les moyens de réaliser son ouvrage, son travail ou son invention, cette conviction et cette reconnaissance transforment son activité en acte d’adoration et il en aura la récompense. Si le musulman a les capacités physiques de travailler, il ne faut pas qu’il soit une charge pour les autres ou qu’il tende sa main aux gens. Son devoir lui impose d’être utile à sa famille et à la société humaine.
II- Un combat :
L’Islam va plus loin encore en considérant comme un combattant dans la voie de Dieu celui qui travaille pour satisfaire ses besoins et les besoins de sa famille.
Un homme affairé passa un jour devant le Prophète, certains ont dit que ce serait mieux pour lui s’il peinait dans la voie de Dieu. Le Prophète leur répondit : « S’il bossait pour nourrir ses enfants en bas âge, ou pour nourrir ses ascendants âgés, ou pour se prémunir contre le besoin, il est dans la voie de Dieu, s’il est sorti pour se montrer ou se vanter, il est alors dans la voie de Satan ». Chaque fois que le Prophète trouva quelqu’un en train de mendier alors qu’il est capable de travailler, il le déconseillait de mendier pour préserver son honneur et sa dignité et l’aidait à trouver une occupation. C’est ainsi que l’Islam apprécie le travail et les travailleurs. Il considère le produit de la main comme le meilleur acquis et le plus licite.
La meilleure nourriture, disait le Prophète, est celle que l’on acquiert au moyen du travail de sa main. Le prophète David vivait du produit de sa main.
Le devoir du travail vient juste après le devoir de la prière ; Dieu nous exhorte à rechercher ou à regagner le travail une fois la prière accomplie : « Lorsque la prière est achevée, dispersez-vous sur terre, recherchez la grâce d’Allah ; invoquez souvent le nom d’Allah. Afin que vous réussissiez » 63.10 Le musulman est responsable de l’entretien de son épouse, de ses enfants et de ses parents et s’il n’assume pas convenablement cette responsabilité, Dieu lui demandera des comptes et le punira en cas de carence ou de manquement à ces obligations.
«  Il suffit à l’homme comme péché, celui d’abandonner ceux dont il a la charge » (hadith) « Celui qui cherche ce qui est licite pour éviter la mendicité, nourrir sa famille et étendre sa générosité à son voisin, rencontrera Dieu avec un visage comme la pleine lune » (hadith)
III- La mendicité :
Il n’est pas permis en religion de rester désœuvré, oisif et se contenter de dire : « Mon Seigneur, donne-moi » alors qu’il sait pertinemment que l’or et l’argent ne tombent pas du ciel. Il n’est pas permis non plus en religion de demander l’aumône aux gens et de mendier alors qu’on est capable de travailler. Le Prophète a dit : « Chaque fois qu’un serviteur ouvre une porte de mendicité, Dieu lui ouvre une porte de pauvreté... »
Un jour, quelqu’un demanda au Prophète de l’argent en aumône, alors qu’il était physiquement bien portant, le Prophète l’interrogea s’il avait quelque chose à la maison ? L’homme répondit : juste une couverture et un récipient pour boire de l’eau ! Le Prophète demanda de les lui apporter. Qui achèterait ces objets, dit le Prophète à son entourage ? Quelqu’un proposa un dirham, un autre offre deux dirhams ; le Prophète remet l’argent au bonhomme et lui dit : avec un dirham tu achètes à manger pour ta famille et avec le dirham qui reste, tu achèteras une pioche et tu me l’apporteras ; une fois revenu avec la pioche, le Prophète y place un manche et lui dit d’aller couper du bois pour le vendre et de revenir le voir dans deux semaines. Ayant gagné dix dirhams, il se rendit au Prophète au bout de quinze jours. Celui-ci lui dit : « Cela est beaucoup mieux que la mendicité qui va être une marque sur ton visage le jour de la résurrection ».
La mendicité, selon le Prophète, n’est autorisée que dans trois cas : 1° Une pauvreté extrême 2° Quand on est accablé de dettes 3° Quand on est redevable d’une lourde indemnisation de victime d’homicide
L’Islam considère le mendiant s’il est sain de corps et d’esprit comme un être inférieur sans personnalité et sans dignité. Le Prophète a dit : « La main haute est mieux que la main basse ; la main haute est celle qui donne, la main basse est celle qui reçoit. »
Lorsque le Prophète a fraternisé entre les émigrés Mecquois et les Ansars Médinois, Abdurrahmane Ibn Aouf était lié par le pacte de fraternité à Qaïs Ibn Arrabi’e. Ce dernier lui proposa la moitié de ses biens et l’une de ses deux femmes dont il aura divorcée à cette fin. Abdurrahmane Ibn Aouf n’avait pas accepté, il se contenta de demander à son frère conventionnel de lui montrer le marché pour se lancer dans le commerce. Après avoir pris connaissance du marché, il se mit à acheter de la marchandise pour la revendre et ainsi il s’est procuré des ressources non seulement pour vivre et pour se marier, mais aussi pour soutenir la mission du Prophète(s).
Un jour la caravane de Abdurrahmane Ibn Aouf, composée de sept cents chameaux chargés de vivres, entra à Médine et provoqua un grand remue-ménage. Aicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) interrogea son entourage : « Qu’est-ce que ce bruit ? » On lui répondit : C’est la caravane de Abdurrahmane Ibn Aouf qui rentre de voyage. Aicha dit : « Qu’Allah lui bénisse ce qu’Il lui a donné dans ce monde, certes, sa récompense dans l’au-delà est beaucoup plus importante, j’ai entendu le Messager d’Allah dire : ‘‘Abdurrahmane Ibn Aouf entrera au Paradis en rampant’’. On a rapporté cette bonne nouvelle à Abdurrahmane Ibn Aouf lequel se précipita vers Aicha et lui dit : ‘‘ Ô Mère, est-ce vrai que tu as entendu cette annonce du Prophète ?’’ Oui, lui rétorque Aicha. Il a sauté de joie en disant : ‘‘Si je pouvais, je voudrai entrer debout au Paradis, je te prends à témoin, mère, que je fais don à Dieu (fi sabil illeh) de toute cette caravane, les chameaux, leurs bâts et leurs charges’’.
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